Au temps de Jean Charest, les libéraux avaient un gros défi à relever. Ouvrir toutes grandes les portes de la province aux immigrants. Car ils avaient besoin de leur vote, acquis à plus de 80 %, comme l’indiquaient les sondages. Sans leur appui et celui, tout aussi massif, des Anglos, ils auraient moisi éternellement dans l’Opposition. Ils avaient donc intérêt à augmenter le poids du vote ethnique et à réduire d’autant celui des francophones qui les boudaient.
« C’est une stratégie machiavélique pour garder le pouvoir! » tempêtait Pauline Marois, alors chef de l’Opposition. N’empêche qu’elle avait raison : il s’agissait d’une combine électorale très efficace. Selon elle, le chef libéral ne faisait que manifester, une fois de plus, son « mépris » pour les francophones dont il cherchait à laminer l’influence politique. Il savait que les nouveaux venus n’oseraient jamais voter contre un gouvernement assez généreux pour les héberger sans même exiger d’eux qu’ils apprennent le… français, pourtant la langue officielle du Québec.
Cette préoccupation électoraliste mise à part, d’autres facteurs incitaient les libéraux à accepter le plus d’expatriés possible. Ils voulaient compenser la baisse de la natalité. Or, avec 154 naissances pour 100 décès, le Québec se situait dans le peloton de tête des pays industrialisés dont le taux de naissance surpassait celui des mortalités. Qui plus est, le taux de fécondité des Québécoises se situait au-dessus de la moyenne du pays. Les couples en étaient à trois puis quatre mômes. Pas de natalité en berne, donc, malgré le discours officiel.
Oui, mais le vieillissement de la population, direz-vous ? Comment le stopper sans une immigration jeune importante ? À cause de sa natalité championne, le Québec était l’une des plus jeunes nations de la planète développée : 14 % de vieux contre 20 % au Japon, 19 % en Allemagne, 16 % en France. De plus, accueillir 55 000 étrangers, comme l’avait décidé Jean Charest, aurait un effet dérisoire sur le nombre de vieux 30 ans plus tard, avertissaient les experts. Sur 100 habitants, 44 auraient les cheveux blancs, contre 46 sans apport migratoire.
Oui, mais, objecterez-vous encore, on manquait de main-d’œuvre qualifiée pour soutenir la croissance économique. Faire venir massivement des migrants jeunes et scolarisés, n’était-ce pas la bonne solution ? Illusion ici aussi. Selon les experts, l’impact de l’immigration sur la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée est marginal et contribue peu à la croissance économique. Sur le papier, 60 % des immigrés acceptés l’étaient comme travailleurs qualifiés. Dans la réalité, c’était seulement 9 % à cause notamment de considérations humanitaires, comme la réunification des familles ou les réfugiés politiques.
Accueillir trop d’immigrants pouvait provoquer aussi des effets néfastes : difficultés d’adaptation au marché du travail, chômage élevé, problème de langue, désillusion et rancœur pouvant miner la paix sociale. Comme Pauline Marois avait stigmatisé le chiffre de 55 000 immigrants par année, on s’attendait à ce qu’elle coupe dans le gras. Mais jusqu’où ? Optant pour la voie du milieu, comme toujours, elle vient de décréter que 50 000 est le bon chiffre. Seulement 5 000 immigrants de moins par année en comparaison des libéraux. Toute une révolution !
Son défi, c’est celui de tous les chefs d’État des pays riches envahis par des masses de migrants fuyant la dictature ou la pauvreté. Certes, pour une société tricotée serrée trop longtemps repliée sur elle-même comme la nôtre, ceux-ci constituent une richesse, une ouverture sur l’ailleurs. À condition de les intégrer sans « choc de civilisation », comme disent les sociologues. Dans le contexte de notre psychodrame actuel sur les signes religieux, peut-être vaudrait-il mieux parler de choc de « valeurs ». Celles d’une société démocratique et laïque confrontée aux valeurs musulmanes, pas toutes compatibles avec la démocratie, comme l’inaliénable égalité homme/femme et la liberté d’expression et d’opinion, concepts étrangers à l’univers mental des intégristes de l’islam.
On nous l’a assez répété, l’une des conditions d’une intégration réussie consiste à maintenir le flot migratoire à des niveaux raisonnables pour éviter que de gros boutons racistes ne percent la peau des natifs. Avant Jean Charest, sous un gouvernement du Parti québécois, les entrées ne dépassaient pas 30 000. Pour beaucoup de chercheurs, il s’agissait là d’une limite à ne pas dépasser.
Pourtant, Pauline Marois compte, elle aussi, la transgresser allègrement en accueillant 50 000 étrangers, soit près du double du flux migratoire raisonnable. Une erreur monumentale, pour ne pas dire un risque. En effet, comment réussir à intégrer sans pustule xénophobe autant de visages pâles et plus ou moins pâles dans une société d’à peine huit millions d’habitants ?
Il suffit de comparer le flux migratoire d’autres pays aux prises, eux aussi, avec une invasion de migrants en quête d’un Eldorado, pour trouver nettement abusif le chiffre de 50 000. Prenons le cas des États-Unis de Barack Obama, lui-même fils d’immigrant, qui limitent le nombre de nouveaux venus à un pour 300 habitants. Si notre très accueillante première ministre respectait un tel quota, seulement 28 000 personnes entreraient chez nous chaque année. Ce chiffre coïncide d’ailleurs au seuil fixé par les gouvernements péquistes antérieurs au sien.
Terre d’immigration par excellence, la France avale chaque année 180 000 expatriés pour une population de 60 millions d’habitants. Un ratio de 0,3 contre 0,6 chez nous. Autrement dit, nous ouvrons les bras à deux fois plus de migrants qu’en France. À trop défier notre capacité d’intégration, Pauline Marois ne risque-t-elle pas de provoquer chez nous, à plus ou moins long terme, l’immonde prurit de la xénophobie, comme en Suède ou en Norvège, pays du nord de l’Europe bondés d’immigrés pris en chasse comme s’ils étaient des lapins par des groupes néonazis racistes ?
Arrêtons-nous au cas de la Suède. Longtemps considéré comme le modèle à suivre en matière d’intégration des immigrants sans dérapage raciste, ce pays flambe depuis 2008. D’une émeute à l’autre dans les quartiers d’immigrants, comme à Husby où 85 % des habitants sont d’origine étrangère, les Suédois désignent la coupable : la politique d’immigration insensée de leur gouvernement qui ouvre maintenant les bras à 44 000 étrangers par année. Soit 50 % de plus que durant les années antérieures, ce qui met à rude épreuve la capacité d’intégration harmonieuse des accueillants.
Résultat : dans les zones défavorisées de Stockholm, bondées d’immigrants, un jeune sur cinq est chômeur et non scolarisé. Et 30 % seulement des élèves de ces ghettos ont des notes suffisantes pour être admis au collège. Victimes des inégalités sociales et se sentant rejetés, ces jeunes font craquer le mythique modèle d’intégration harmonieuse à la suédoise.
Qu’en sera-t-il ici, nous qui accueillons 11 000 migrants de plus par année que la Suède, alors que notre population ne s’élève qu’à huit millions d’habitants contre dix millions au royaume suédois ? Cette généreuse politique d’immigration centrée avant tout sur les pays musulmans du Maghreb où le français est parlé n’est pas sans conséquence, comme l’indiquent l’avalanche des demandes d’accommodements …déraisonnables de la part des groupes religieux et culturels, et la prolifération soudaine du foulard islamiste dans nos rues et les services publics.
Comme l’ont constaté des observateurs étrangers. Telle Abdeljalil Akkari, une battante de l’antiislamisme radical. Quinze ans qu’elle n’était pas venue chez nous. De retour en Suisse, après quelques jours à arpenter nos rues, elle écrivit dans une lettre à ses amis d’ici : « J’ai pu constater avec regret une augmentation inquiétante du nombre de personnes arborant des signes religieux ostentatoires. Une visibilité agressive et dérangeante dans un monde toujours marqué par la menace terroriste. Le voile a sa place, oui, mais dans les mosquées. »
À ne pas négliger non plus le témoignage de l’écrivaine féministe algérienne Wassyla Tamzali, ex-directrice du programme de l’UNESCO pour les droits des femmes, tel que rapporté par Isabelle Paré, dans Le Devoir. Suivant de près notre débat sur la Charte de la laïcité, Wassyla Tamzali s’inquiète du glissement idéologique vers le compromis, vers « la voie du milieu », qu’elle croit décerner chez le gouvernement Marois.
Elle remarque : « On ne peut dire, ça sera permis dans certaines conditions. On sacrifie les droits fondamentaux des femmes au nom de la tolérance religieuse. On ouvre la porte au fanatisme religieux. » Et d’appuyer un peu plus encore : « Il y a une faiblesse ( ici ) dans le discours parce qu’on a peur de stigmatiser l’islam. On ne connaît pas l’islam, c’est le trou noir de la pensée occidentale. L’islam ne libère pas les femmes, il les remet à leur place, les soumet à la charia… »
Message qu’auraient peut-être intérêt à écouter Julie Miville-Deschênes, l’accommodante patronne du Conseil du statut de la femme qui a « toute la confiance » de Pauline Marois, celle-ci dixit, et ceux parmi nos candides blogueurs de presse qui ne voient rien venir à l’horizon.
Grosse révolution !
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17 commentaires
Archives de Vigile Répondre
10 novembre 20133,000 enfants non accompagnés arrivent au Canada par année dans les aéroports ou par voies terrestres.
Il ont peut être seulement 10 ou 15 ans quand ils arrivent, mais dans 10 ans, ils auront dans la vingtaine et seront adultes.
Dans 10 ans, ils seront 30,000 qui auront atteint notre nation.
Selon la Convention des Nations-Unis des Droits de l'Homme, sur la prévention d'un génocide.
La convention mentionne; Que le transfert forcé d'enfants d'une population a une autre est défendu.
http://www.cireport.ca/2012/08/14390.html
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
10 novembre 2013Et toutes nos ADOPTIONS à l'étranger, avons-nous pensé à les comptabiliser?
Immigration massive, pour compenser la dénatalité? Par déficit de main-d'oeuvre?
Québécois xénophobes?
Mais y a-t-il peuple aussi addict à l'adoption internationale? Tous ces jeunes Québécois désormais visibles sur le marché du travail, avec une bouille d'Asiatique, Haïtien, Latino, etc., et un accent français du Québec, sont-ils comptabilisés dans la nouvelle banque de main-d'oeuvre? Cet argument n'apparaît pas dans les interminables discussions sur la nécessité d'une immigration massive... Ah ha! La balloune des mondialisants pourrait être menacée par cette réalité négligée!
Archives de Vigile Répondre
7 novembre 2013@ Anonyme du 6e & 13e commentaire.
Vos deux commentaires non signés sont adressés à Serge Jean. Je n'ai rien à foutre à vos questions.
André Gignac 7/11/13
Archives de Vigile Répondre
7 novembre 2013Moi, je suis très déçu de ne pas baisser ou réduire de façon drastique cette immigration, surtout qu'il y a des études de fait que l'immigration ne règleras rien de ce que nos bien pensants disent.
C'est le contraire de nous enrichir, tous les pays européens se sont endettés avec l'immigration massive et en plus, ils sont menacés de disparaitre d'ici la fin de ce siècle.
Nos gouvernants parlent des deux coté de la bouche, ils disent d'un coté de la bouche que ca nous prend une charte de laïcité, par contre, de l'autre coté de la bouche, ils nous disent qu'ils faut faire venir des immigrants en grand nombres et ceux-ci ouvrent les portes a des immigrants reconnus comme des intégristes religieux.
Moi, personnellement, je réalise que l'on nous prend pour des IDIOTS, parce même si on change de gouvernement, ce sont les mêmes dogmes et les mêmes politiques qui sont véhiculés.
@ Pascal Audry
Oui, c'est bien un destin de détruire tous les pays occidentaux, car il y a seulement les pays occidentaux qui ouvrent leurs portes a l'immigration de masse et aux réfugiés de toute sortes, aussi seulement les pays occidentaux qui ont dans leurs codes ce multiculturalisme destructeur de peuple.
Comme Canadien, nous n'avons pas d'obligations internationales de prendre des réfugiés de partout, SAUF, les apatrides et il y en très peu, les juifs ont fait parti de cette catégorie
L'ONU participe a cette destruction de nos pays occidentaux car cette institution est infiltrée par des Intégristes Religieux et des Dictateurs Tyranniques en grand nombre.
Des ONG de l'ONU, nous envoi des réfugiés de pays intégristes pour que notre destruction se fasse le plus rapidement possible avant que l'on s'en aperçoivent.
Si vous observez en quelques années, a peine 40 ou 50 ans, seulement une seule génération beaucoup de dégât furent faits
L'ONU un rassemblement de TYRANS.
http://www.postedeveille.ca/2009/06/inhuman-rights---the-uns-human-rights-council-friend-to-islamists-and-tyrants-everywhere-par-ibn-warraq-et-michael-weiss.html
Je ne serais pas étonné qu'un jour il y aura une révolte sanglante, et que les gens chasseront de leurs territoires des immigrants qui ne s'intègrent pas et qui causent des troubles, car c'est ce que font la majorité des pays d'Afrique du Moyen-Orient et du Proche-Orient actuellement, il y a seulement les pays Occidentaux qui tolèrent.
Cette tolérance que l'on vit aujourd'hui ne garantie aucunement la tolérance de demain.
Archives de Vigile Répondre
7 novembre 2013@André Gignac
Mon commentaire était signé, et j'attends la réponse à ma question.
Comment vous-faites pour vous débarasser de 50.000 immigrants par an, dont certains sont la, depuis longtemps, des enfants, des commerces, intégrés souvent (ils ne voterons pas oui, je suis d'accord).
Comment vous les choisissez ?
Comment vous les faites partir ?
Des propos irresponsables.
Pascal Audry Répondre
7 novembre 2013Se peut-il qu'une immigration trop massive cause plus de problèmes dans la société d'accueil qu'elle n'en règle?
Ne faudrait-il pas peser les pour et les contre, de façon scientifique, logique, économique, humaniste, sociologique?
Étant donné qu'une si grande immigration cause des problèmes d'intégration un peu partout en Occident, dans des pays indépendants, que doit-on penser de ces taux si élevés ici?
Pourquoi tant de gens se voilent les yeux sur cette facette de la réalité? Cette immigration massive qu'on ne peut remettre en question, sous peine d'être affublés de nazis, est-elle bonne pour notre société ou pas? En conjonction avec le multiculturalisme, cette doctrine d'État néfaste promue et constitutionnalisée par Trudeau en 1982, quel est le résultat pour la société d'accueil?
Il suffit de regarder le fumeux rapport de Bouchard-Taylor: vulgairement résumé, il faudrait que la société d'accueil s'adapte aux nouveaux venus, qu'elle cesse de revendiquer ses valeurs. Tout ça avec de beaux mots pseudo-scientifiques... Quelle fumisterie!
Qu'on me comprenne bien, et ça c'est destiné d'abord à tous les larbins anonymes qui viennent cracher sur le forum de Vigile : l'idée n'est pas de fermer les portes de l'immigration et de retourner les gens "chez eux". Ceux qui lisent ça ici sont volontairement de mauvaise foi, ce qui n'est pas de nouveau du côté de ceux qui nous haïssent...
Peut-être qu'un moratoire sur l'immigration devrait être promulgué, question de voir quels seuils migratoires conviennent à une société comme le Québec.
Au fond, n'est ce pas encore l'oeuvre de Durham à l'oeuvre ici? Ne veut-on pas nous noyer et dissoudre notre société nationale, comme tant d'autres, au nom de la mondialisation, de l'économie, du pouvoir, des droits humains et de quoi d'autre encore? D'ailleurs, on n'a qu'à penser au référendum de 1995...
Ne s'agit-il pas d'une déstructuration planifiée des pays occidentaux? Voulue et promue par une certaine élite apatride qui voudrait bien voir les sociétés nationales s'émietter. Le citoyen ne se reconnaissant plus dans son propre pays ne devient qu'un payeur de taxes et consommateur. L'individualisme à tout prix.
Archives de Vigile Répondre
7 novembre 2013Suis absolument très déçu par cette décision. Il était clair , pour moi, que ce nombre était à revoir à la baisse, mais une réelle baisse, surtout au moment où il commence à être difficile de protéger nos acquis. Déjà, la confrontation existe et de plus le fédéral agit fortement pour annihiler cette base francophone qui nuit tant à l'uniformisation qu'il souhaite. Là, mais vraiment, grosse déception. Le choix est donc fait de noyer notre identité dans un magma multi-culturel; se fondre tant il est difficile d'être. Mal équipé pour l'intégration, tremblotant à l'idée d'un manque d'esclaves qui alimenteront la caisse de retraite. triste constat.
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2013Peut-être verrons-nous un jour la biographie de Mme Marois dans un livre intitulé: J'ai tué mon peuple.
Merci M.Godin de bien expliquer ce que j'ai dis dans un autre commentaire lorsque j'ai déclaré que c'était une décision stupide. Et en disant que c'était une décision stupide, je trouvais que c'était une expression modérée de ma pensée, teintée d'une grande retenue.
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2013@ Au 6e commentateur
Au moins, ayez le courage de signer votre commentaire!
André Gignac 6/11/13
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2013Quand les Européens sont arrivés en Amérique, ils n'avaient pas été invités par les Amérindiens.
Et aujourd'hui, les Amérindiens habitent pour la plupart sur des réserves. Ils n'ont pas cédé le territoire de leur plein gré.
Les descendants de ces Européens que sont les Québécois sont en train, eux, de céder le territoire de leur plein gré à des gens de partout.
Et ce n'est pas parce que nous manquons de main-d'oeuvre puisqu'au cours des 25 dernières années, la base industrielle du Québec a pris le chemin de l'Asie.
C'est à n'y rien comprendre.
Avant de faire entrer des immigrants, ne faudrait-il pas faire en sorte que ceux qui sont déjà ici puissent vivre décemment et heureux, ce qui n'est certainement pas le cas si l'on regarde la fréquentation grandissante des banques alimentaires et des soupes populaires au Québec.
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2013C'est un bon début mais le seuil normale serait de 25 000 par année soit le même ratio que celui des É-U et des autres pays de l'OCDE. Les USA reçoivent chaque années deux fois moins d'immigrants que nous per capita et pourtant personne ne les soupçonnerait d'être racistes ou "frileux et fermés sur eux-mêmes"!
Il n'y a qu'une raison qui explique des seuils pharaoniques de 55 000 et ce sont des raisons politiques de dilution des Québécois et d'attisement du conflit de civilisation souhaité par les mondialistes.
Comme l'expliquaient Marc Termote et Guillaume Marois la semaine dernière à Canal D dans un documentaire sur la ville d'Huntington, la science prouve depuis 40 ans et ce, invariablement d'une étude à l'autre que l'immigration n'est pas une solution aux problèmes de dénatalité et de manque de main d’œuvre. Les seules bonnes raisons à l'immigration sont humanitaires. Or, vu notre précarité actuelle, la simple prudence élémentaire devrait guider les choix du Québec face à cette question.
Pire, dans la situation précaire du français en Amérique du Nord, des taux de 25 000 m'apparaissent encore exagérés. Tant que nous n'aurons pas tous les leviers d'un état normal, nous devrions nous en tenir au strict minimum et appliquer un principe de prudence comme c'est le cas sur certaines questions environnementales.
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2013@Serge Jean
'Ce sont plutôt cinquante mille immigrants qu’il faudrait sortir annuellement'
Question. Comment faites-vous ?
Les enfants nés ici aussi ?
Vous pensez qu'ils vont se laisser faire sans résister et prendre la 40 Ouest ?
La purification ethnique c'est TOUJOURS la guerre civile, les massacres.
Arménie, Yougoslavie, Rwanda, Kosovo, les juifs de 1933 a 1945, les Palestiniens, Québec ?
Pas envie de figurer sur la liste.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nettoyage_ethnique
Sont la, ils vont rester, la majorité, ne voteront pas oui, presque tous.
Serge Jean Répondre
6 novembre 2013L'immolation d'un peuple
C'est plus que manifeste, on tente de noyer les nations naturelles pour servir la loi du marché; cette loi tacite non écrite, qui se déploie par les pires bassesses humaines.
Ce sont plutôt cinquante mille immigrants qu'il faudrait sortir annuellement, ils n'ont plus d'affaire ici, nous ne sommes pas un pays à conquérir bonyeu; qu'ils attendent qu'on soit indépendant totalement, on verra ensuite.
Serge Jean
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2013Bien.
Puis-je vous suggérer la lecture de Un passé, un destin ou l'avenir d'un peuple.
http://www.librairie.umontreal.ca/Products.aspx?keys=michel+pag%c3%a9,
Bien votre
MP
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2013Ce texte est fort utile.
Merci à Pierre Godin
Jean-Pierre Bonhomme
Marcel Haché Répondre
6 novembre 2013Comme il n’y a aucun parti politique à l’Assemblée Nationale pour avoir déjà réclamer une coupe sombre, mais sombre… dans l’immigration, qu’est ce qui aurait empêché un gouvernement décidé, mais décidé… de placer la barre à 45,000 par exemple. Certes, la différence n’aurait pas été la plus significative, mais cela aurait eu le mérite de donner un signal clair, mais clair… à l’effet que le gouvernement entendait ouvrir éventuellement un nouveau front politique ? Cette décision du gouvernement de maintenir à 50,000 le nombre d’immigrants n’est pas une mauvaise décision administrative en soi, quoi que ce nombre est éminemment et hautement critiquable, cela témoigne cependant d’un rare manque d’opportunisme politique. Le gouvernement ne risquait rien à annoncer moins, bien au contraire.
Évidemment, si ce gouvernement minoritaire préfère s’en aller combattre sur le front de l’économie, choisi par les libéraux, bien libre à lui, bien libre à elle. Sans doute le gouvernement pourra passer pour courageux pour cette raison d’équilibre des budgets. Mais cela n’en fera pas un gouvernement astucieux pour autant.
Pour la prochaine élection, il vaudrait mieux, bien mieux… que ce gouvernement s’attire de « grosses pointures ».
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2013Comme prévu, le Système a orienté le débat sur la Charte des valeurs vers la laïcité plutôt que vers l'immigration.
Le Système tient à garder un fort taux d'immigration pour le Québec et il était certain que le PQ, étant lui aussi un parti de l'establishment, n'était pas pour baisser de beaucoup l'immigration.
L'immigration est importante pour le patronat et n'est-ce pas le patronat qui décide de tout pour tous au Québec?
De plus, il est plus difficile d'établir un projet de société dans une société formée d'une multitude d'ethnies que dans une société ethniquement uniforme, ce qui arrange ceux qui visent le pouvoir.
Et il est vrai que les Québécois de souche font plus d'enfants que les Anglais ou les Irlandais ou les Écossais par exemple.
C'est dans leur nature car le Québec est parti d'une poignée de colons français et il s'est peuplé grâce à la natalité.