Hier, la Fédération des municipalités du Québec (UMQ). Aujourd'hui, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Demain? Personne! En effet, ne reste plus aucun groupe pour s'opposer à la tenue d'une enquête publique sur le secteur de la construction et le financement des partis politiques. Sauf la maffia. Et encore. Son chef ayant été mis hors d'état de nuire, isolée, pour détourner l'attention, dira-t-elle vouloir une enquête?
Le Québec est en danger. Après les 40 milliards de la Caisse de dépôt, sans enquête; après les compteurs d'eau de la Ville de Montréal, sans enquête; après le cartel des "foursomes" des soumissionnaires pour les travaux d'infrastructures, sans enquête; après Mascouche, Terrebonne et St-Jérôme; après, après, après... voici Laval. C'est beaucoup.
Des institutions majeures du Québec sont entachées. Conséquemment, toutes sont affectées. Le lien citoyen de confiance est sur le point de se rompre. La responsabilité du chef de la gouvernance est totale. Il lui incombe de poser un geste dramatique pour que l'irréparable ne se produise. Coûte que coûte il lui faut inverser la pente du désarroi populaire. Comment?
Une enquête ou sa démission. Auquel cas sa démission pour une enquête. Il faut vider l'abcès pour reconstruire à neuf le lien citoyen dont dépend la qualité de la vie démocratique, la performance des services publics et le dynamisme entrepreneurial de toute la société.
Que cesse cette entreprise de démolition. Nous avons trop mis d'imagination, d'énergie, de temps et de ressources pour construire ce Québec moderne pour qu'en quelques mois, un seul homme, par entêtement, ne le détruise complètement.
Jean Charest, soyez un homme d'État ou quittez!
Une enquête ou sa démission
Ne reste que la maffia. Et encore.
Jean Charest, soyez un homme d'État ou quittez!
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