Les Québécois ont le droit de connaître leur histoire

Ottawa doit ouvrir les archives sur le rapatriement de la constitution de 1982

Tribune libre

Après cette victoire éclatante, le nouveau chef du PLC, monsieur Justin Trudeau, a plus que quiconque, le devoir de demander que l'on rende public, les archives canadiennes qui ont trait au rapatriement de la Constitution de 1982, toutes les archives.
Pourquoi une telle demande est justifié ? Tout simplement parce que le nouveau chef s'est donné comme priorité, que l'on mettrait les chicanes de coté. A cet effet, la transparence est le meilleur et le seul moyen d'éliminer les chicanes, le Canada pose les gestes que Londres a posé sans réticence aucune.
Justin Trudeau ne pourra refuser ce droit à celles et ceux qui désirent connaître une étape très importante de leur histoire, car se faisant, il renierait la base même de l'héritage de Pierre Elliot Trudeau, sa charte des droits et libertés de la personne.
On ne peut pas tenir un discours d'harmonie dans le développement d'un pays, si on cache des informations à la minorité la plus importe au pays, les francophones. Je parle ici d'un groupe minoritaire, parce que c'est ce qui est le contenu de la charte que Pierre Elliot Trudeau a bien voulu laisser comme héritage, les Québécois ne faisaient plus partis des 2 peuples fondateurs du Canada, mais d'une minorité comme les autres.
Dans le discours de Jean Chrétien, discours prononcé tout juste avant le couronnement de Trudeau, ce dernier a encore une fois utilisé les mots séparatistes, ça fait plus négatif. Peut-être que le choix de l'orateur Chrétien fut un erreur, comme ouverture à l'endroit du Québec.
Toutefois, si le style de discours que celui prononcé par Jean Chrétien tient lieu du modèle de discussions que devront avoir le Québec avec le gouvernement fédéral, à ce moment-là, il faudrait peut-être commencer à parler d'indépendantistes Québécois et de dépendantistes Canadiens, parce que ces derniers ne sont pas intéressés par le développement économique du Québec, mais par le maintien de la péréquation, afin de nous faire sentir que l'on est dépendant de l'autre.
Si l'on jette un coup d'oeil rapide entre les investissements fédéraux structurant entre Gatineau et Ottawa, on comprendra que Gatineau ne fait pas parti des priorités de la majorité anglophone, même si les Gatinois sont a 69% bilingues. En fait, les fédéraux accordent au Québec, le même traitement qu'ils accordent aux autochtones.
Pour s'en convaincre, il suffit de comparer le développement des communautés Cris de l'Ontario à celles du Québec, pour reconnaître le piètre traitement accordé aux Premières Nations dans des provinces beaucoup plus riches que celle du Québec. Le succès du Québec a commencé par un séparatiste, René Lévesque, alors que Jean Chrétien a été le premier ministre fédéral des Affaires indiennes.
Attendons la suite des choses, soit la Clarté dans le dévoilement des archives sur le rapatriement de la Constitution canadienne.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé