Ottawa propose de cacher aux parents que leur enfant a changé de sexe

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Kidnappage par l’État canadien

Le gouvernement du Canada conseille aux enseignants de cacher aux parents que leur enfant a changé d'identité sexuelle ou de nom à l’école si la famille n’est pas au courant.


Dans une section de son site intitulée «Questions et réponses: L'identité sexuelle à l'école – Que dois-je faire si un étudiant me révèle son identité transgenre?», le gouvernement du Canada conseille aux enseignants de tous les niveaux de cacher aux parents que leur enfant a changé d'identité sexuelle ou de nom et pronom si ce dernier ne l’a pas encore dévoilé à sa famille.


«Le milieu familial n’est pas toujours sécuritaire pour les jeunes transgenres», se justifie Ottawa. 


«Remettre en question les normes sexuelles en classe»


Le gouvernement fédéral croit que «les jeunes transgenres peuvent être exposés à des risques à la maison». Ottawa précise donc qu’«il est important de ne pas faire appel aux parents et aux personnes responsables des jeunes transgenres à moins que les jeunes eux-mêmes n’aient déjà divulgué leur identité sexuelle à leurs familles».


«Les éducateurs devraient remettre en question les normes sexuelles en classe et au sein de la collectivité scolaire, comme celles indiquant que ‘‘seuls les garçons s’adonnent à des sports vigoureux’’ ou ‘‘seules les filles portent du vernis à ongles'' et éviter les activités qui obligent les étudiants à choisir un sexe», peut-on lire aussi le site officiel du gouvernement.


Pour promouvoir correctement la diversité sexuelle et corporelle, Ottawa estime qu’il «faut informer tous les étudiants et les membres du corps professoral de l’emplacement des toilettes individuelles et des installations unisexes désignées, y compris aménager des douches privées dotées de rideaux ou de portes dans les vestiaires».


Toilettes «neutres de genre»


«Les écoles peuvent aussi aménager une toilette unisexe afin que les personnes transgenres puissent utiliser les toilettes qui leur conviennent», poursuit la note.


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«Comment faire confiance à l'école? Comment faire confiance au programme d'éducation à la sexualité qui va occuper une place importante dans le nouveau cours qui va remplacer ECR? La question se pose!», s’indigne la féministe et militante pour la laïcité, Nadia El-Mabrouk, dans une publication sur Facebook dénonçant la situation, le 13 septembre dernier.