Où va le Bloc?

Je n'aime pas ce que je vois.

Tribune libre

Depuis la nomination de M. Mario Beaulieu comme chef du Bloc dans une élection trop discrète, les démissions et dissensions fusent de partout. M. Beaulieu a semé la grogne et la controverse plus rapidement que quiconque auparavant.

Le Bloc, jadis un guerrier très redoutable dans les tranchées politiques à Ottawa, n'est plus l'ombre de lui-même. Il nous semble si frêle et, de surcroît, agonisant. Est-ce le reflet de son importance et de son rendement au fédéral où temps et argent n'auront produit que des déceptions jusqu'à maintenant?

Quoiqu'il en soit, il faut lire les symptômes flagrants qui se présentent dans ce parti. Nul ne peut le nier. L'incendie est dans le parti, l'élément destructeur occasionne des ravages irréversibles. Alors, pourquoi ne pas défendre la souveraineté à Québec dans un pays qui, manifestement, est sous nos pieds?


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    Tout ce qu'à fait Mario Beaulieu au Bloc Québécois jusqu'à présent, c'est de dire qu'il fallait recentrer le discours sur l'indépendance de notre peuple. Si certains en sont froissés, ils n'ont effectivement pas leur place dans le parti et leur démission est préférable. Le Bloc Québécois est un parti indépendantiste qui, en cette qualité, doit faire la promotion de l'indépendance. C'est une trivialité.
    Je ne sais pas si monsieur Beaulieu arrivera à faire rebondir le Bloc, mais je sais qu'il est souhaitable qu'on cesse de lui cracher à la figure deux jours après son élection à la présidence du parti et qu'on écoute ce qu'il a à dire. Avoir un minimum de confiance en notre chef, dûment élu par les membres, est une attitude essentielle à la survie du parti.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    Bravo aux démissionnaires !
    Le parti de Mario Beaulieu sera plus cohérent avec leur départ.
    Mario Beaulieu peut avoir des défauts, ceux que j'ai entendus, je ne les ai pas constaté de moi-même, alors je lui donne la chance de m'impressionner.
    Car le Bloc a besoin d'un chef qui impressionne les esprits, pas d'un technocrate bloqué par la machinerie fédérale.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    M. Parent a écrit:

    "Souvenez-vous de l’effort médiatique pour nous faire aimer le bon Jack.".
    C'est la maladie de Jack Layton qui a rendu ce dernier sympa, notamment après son passage à "Tout le monde en parle" . Tout comme dans le cas de Lucien Bouchard vers 1994. De un, le PQ aurait dû accepter la proposition de la CAQ sur la charte. De deux, ne pas aller en élection avant de faire passer la loi sur "mourir dans la dignité" de ma députée, Véronique Hivon. Avec ces 2 acquis, le PQ aurait eu "l'avantage numérique"!
    M. Parent a écrit:
    " Cette fois-ci, c’est une peur stupide du référendum qui a fait presque disparaître le PQ, peur suscitée par les médias, armes favorites des fédés.".
    L'entrée, gauchement réalisée et de façon inadaptée, de PKP dans la campagne n'a pas été suscitée par les médias; tout comme le mauvais plan de campagne du PQ.
    Beaulieu a toute une côte à remonter. Est-il capable de dénicher des bons candidats dans plusieurs comtés? Ou, comme le dit Michel David dans sa chronique du DEVOIR, a-t-il atteint le principe de Peter? Qui, dans mon comté, va avoir l'audace de poser son nom et sa figure, sur les poteaux de téléphone?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    Duceppe, Gauthier (hier à 24/60) et quelques uns dont un vire capot n'aiment pas les indépendantistes lucides. Eux faut du bla bla bla et une chanson Notre Home avec ça!!!
    Pour la première fois je voterai au fédéral grâce a Mr Beaulieu enfin on se coltera aux vraies affaires puis aux vrai du vrai! Allons y faisons comme le ROC, disons tout haut ce que nous dénonçons entre nous sur vigile.
    Toutes les vidéos de Nantel doivent y passer.
    Nous n'avons plus le choix, si le Québec ne fait rien, là, maintenant, on est cuit c'est certain.
    De plus profitons de PKP qui lui n'a encore rien dit, rappelez vous l'appel d'une autre province au lendemain de l'arrivée de PKP, pour faire quelque après le poing en l'air, la panique dans le ROC. Jean Lapierre l'analyste et valet des libéraux qui s'égosillait partout comme une poule pas tête tellement il était secoué. J'imagine que lorsque Mr Péladeau prendra la mesure du politique ça pourrait swingner dans la cabane. C'est ce que j'espère.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    Quelquefois, quand je lis des commentaires sur Vigile, je suis sidéré. Le PQ a subi la même dégelée que le Bloc il y a quelques années et pour les mêmes raisons. Politiquement parlant, j'ai parfois l'impression que les Québécois relèvent de la petite école, que dis-je, pas du primaire mais de la maternelle. Peureux, incapable de s'unir, ils ne veulent pas avoir leur pays et préfèrent être de petits pions pour le Canada. Quelques individus ont affirmé sérieusement que personne ne veut la souveraineté. Vous ne vous rendez pas compte que ceux qui affirment de telles sottises ont été influencés par les médias pour se faire une idée. Souvenez-vous de l'effort médiatique pour nous faire aimer le bon Jack. Si les médias le disent, ça doit être vrai!!!...le Bloc a alors presque disparu. Cette fois-ci, c'est une peur stupide du référendum qui a fait presque disparaître le PQ, peur suscitée par les médias, armes favorites des fédés.
    Il ne faut pas parler de l'indépendance pour remplir une conversation, il faut en EXPLIQUER les avantages. Marois et Duceppe devraient se taire à jamais. Leurs gaffes, innocentes ou voulues, ont rabaissé le Québec à son niveau le plus bas, ce qui ne s'était pas vu depuis longtemps. C'est sûr, que les médias vont les inviter à toutes les tribunes possibles, cela sert leur cause, la cause du système, du fédéralisme. Ces "has been" ne font que nuire au Québec.
    Ne serait-il pas possible, ici, au Québec, de réfléchir un peu et de se tenir les coudes serrés, pour notre survie. Je sais que je prêche dans le désert mais sait-on jamais, quelqu'un pourrait allumer et, comme pour les bougies, transmettre cette lumière aux autres sans, nous mêmes, perdre de l'intensité. Sont-ce des vœux pieux? Peut-être.....!
    Ivan Parent

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    17 juin 2014

    Je crois que les dissidents du Bloc devraient créer un parti nommé ¨les souverainistes contre la souveraineté¨; cela aurait au moins l'avantage d'être cohérent.
    Quand on est souverainiste, on ne le cache pas; on en fait plutôt son cheval de bataille parce qu'on croit que c'est un projet valable et enrichissant.
    Je rappelle que l'élection de Mario Beaulieu est le choix des militants de la base qui en ont soupé des minables petits trucs électoralistes des perdants qui nous servent de leaders depuis 1995.
    Notons pour finir - ce qui est rafraîchissant - que les plus favorables à l'élection de Mario Beaulieu sont les souverainistes les plus militants et les plus fervents.
    Ramenons les souverainistes au Bloc et nous gagnerons! Dans tous les cas, on pourrait difficilement faire pire que quatre députés...
    Le Bloc allait vers le gouffre!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    @Gilles Jean
    «Il y a eu plus que 2 démissions. Voir : Onde de choc au Bloc»
    En lisant cet article attentivement, je ne vois qu'une seule démission avérée: L’ancien député d’Abitibi-Témiscamingue Marc Lemay.
    Les autres: "Un autre bloquiste notable", "un ancien stratège", "bloquiste influent", "une ex-députée", "Une autre qui a frayé dans les cercles bloquistes", Richard Nadeau font tous état de leur choc post-traumatique, mais aucun n'a explicitement démissionné. Laissons la poussière retomber un peu, et on verra ce qu'il en est réellement.
    Il est remarquable de voir comment cet article est truffé d'anonymes qui font toutes sortes de déclarations, qui en bout de ligne, n'aident en rien le Bloc Québécois. Et tous ces anonymes se prétendent de fidèles partisans du Bloc. Il me semble qu'il serait plus constructif que ces personnes laissent la tâche de dénigrer le Bloc aux fédéraleux.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    Je cite un extrait de cet article:
    «Un ancien stratège du parti est d’autant plus déçu qu’il entrevoyait facilement la récolte d’une vingtaine de sièges en 2015. Il n’en est plus certain. Même lui n’est pas assuré de voter pour son alma mater politique. « Ils vont scrapper mon parti ! »

    Cet apparatchik a discuté avec d’ex-collègues et raconte que « les visages sont longs ». « Personne ne voit le repli vers les purs et durs comme une stratégie qui est gagnante. […] Surtout après la dégelée que le PQ vient de connaître. La souveraineté n’est clairement pas l’enjeu qui préoccupe les gens.
    »»
    D'abord, notons que cet "ancien stratège" est anonyme. Selon lui, Mario Beaulieu serait un mauvais choix parce «La souveraineté n’est clairement pas l’enjeu qui préoccupe les gens.»
    C'est songé. Les gens s'intéressent moins à l'indépendance, et sa solution est d'en parler moins. C'est la stratégie de la saucisse Hygrade: Plus de gens en mangent parce qu'elles sont plus fraîches, et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent.
    Il accepte donc que la défaite est totale, et qu'il faut en prendre acte.
    Que propose-t-il comme alternative? S'il faut accepter son diagnostic, il n'y a que deux possibilités:
    1- Le PQ et le BQ se sabordent
    2- Le PQ et le BQ doivent devenir de bons partis fédéralistes parce que«la souveraineté n’est clairement pas l’enjeu qui préoccupe les gens.»
    Si ce stratège conseillait Gilles Duceppe et Pauline Marois, cela expliquerait bien des choses.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    @ M. Carmichael
    Il y a eu plus que 2 démissions. Voir:
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/411204/onde-de-choc-au-bloc
    Je suis membre du Bloc depuis ses tout débuts. Je contribue au Bloc à chaque année en plus d'y être membre.
    Après la dégelée du Bloc en 2011, après la dégelée du PQ récemment, après la secousse en ce moment suite à l'élection de Beaulieu, pour qui j'ai voté...eh bien je m'interroge sérieusement sur la présence du Bloc à Ottawa.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2014

    M. Beaumont,
    Vous écrivez que M. Beauieu sème la grogne plus rapidement que quiconque auparavant. Je crois que vous vous trompez. C'est M. Michel Gauthier qui a eu ce triste privilège. Souvenez-vous. Après le départ de Bouchard, Michel Gauthier devient le chef. Mais voilà, il a le tort de ne pas trop être d'accord avec la stratégie de gouvernance de Bouchard, à Québec. Au mépris de toute solidarité indépendantiste, des députés font des sorties tonitruantes contre Gauthier qui laisse alors tomber , ouvrant le passage à Duceppe, un allié de Lucien Bouchard, indéniablement.
    Pour les arrivistes du PQ et du BLoc, avoir un chef vraiment indépendantiste est très difficilement acceptable, je pense même que certains vont voter libéral, conservateur ou NPD dans un tel cas... L'élection de M. Beaulieu est une réaction aux deux dernières élections à Québec et Ottawa: constat: nous sommes en débandade, (et ce n'est pas de la faute à Mario Beaulieu!) il FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE! Remettre l'indépendance de l'avant est sûrement un choix acceptable. L'autre choix est de LAISSER CLAIREMENT TOMBER L'OPTION INDÉPENDANTISTE, comme l'ont fait Legault, Rebello et d'autres, bientôt.
    Tant qu'à moi, il faut tenter la voie préconisée par M. Beaulieu, qui ne pourra sûrement pas perdre 35 députés, non? J'espère que M. Beaulieu va tenir le coup et mener une campagne vraiment indépendantiste, d'ailleurs le congrès du Bloc à Rimouski a décidé d'utiliser le mot indépendance, plutôt que souveraineté.

  • L'engagé Répondre

    16 juin 2014

    Ce que vous voyez est filtré par les médias par lesquels vous vous informez. Non pas filtré comme dans «censure», mais l'idéologie fédéraliste, multiculturaliste et normalisante (neutralisante) a contaminé toutes les sphères des communications. Duceppe est désormais un interlocuteur «neutralisé» qui participe à toutes les tribunes. Il ne peut donc pas être dangereux pour le système il est dangereux pour nous (malgré lui je le précise).
    Comment peut-on diffuser l'importance de l'indépendance si on ne reconnait pas deux peuples en lutte ou si on ne reconnait pas encore, à l'intérieur de l'un des peuples, qu'il y a les promoteurs de la libération et ses fossoyeurs; l'autre peuple, lui, est uni dans sa lutte et ce n'est même pas une question. On va en venir par oublier jusqu'à l'existence même de ce peuple dont on voulait l'indépendance, Mario vient au contraire administrer le remède de cheval pour nous réveiller.
    Comment ne pas vouloir «vaincre» dans une lutte pour la libération contre ses adversaires et les fossoyeurs? Si Duceppe capote sur le terme «vaincre» ou «vaincrons», alors il est, malgré lui, un agent de l'idéologie contre laquelle nous nous battons.
    Il est normal que cette idéologie en ce cas, si elle frappe jusqu'à Duceppe qui est incapable de concevoir que l'élection d'un «radical» comme le très dévoué et combattif militant Beaulieu soit une bonne chose, que cette idéologie donc ait fait des ravages dans le Bloc lui-même.
    Voilà les traces qui vous font peur. Ne confondez pas la maladie avec le remède. Si Beaulieu «purge» par sa simple présence, c'est qu'on avait oublié que nous étions en lutte et que les seuls messages que les médias acceptaient étaient ceux formulés dans leurs propres lexiques châtrés.
    Si vous prenez la peine d'écrire, prenez la peine de comprendre... D'abord la lutte, ensuite le fonctionnement des médias et de la propagande.
    Enfin, il faut une doctrine... Comprenez-vous celle de Beaulieu? Nous avons le même maitre, Maurice Séguin.
    On ne peut pas défendre les «intérêts du Québec» si on ne reconnait pas d'abord les intérêts supérieurs. Même la défense de «l'autonomie» est incohérente sans l'idéal de l'indépendance qui est un sommet en tant qu'action libre d'une collectivité, dans les sphères culturelles, politiques et économiques. Cette action c'est l'épanouissement, et son contraire, l'inaction et le remplacement (quand le fédéral, donc le Canada anglais), provoque la médiocrité et la dégénérescence de la nation québécoise.
    _
    C'est pourquoi la promotion de l'indépendance doit toujours être une vertu cardinale (pour les nationalistes), c'est à l'aune de notre capacité d'agir que l'on peut mesurer nos progrès. Sans l'indépendance (comme idéal, comme lutte, comme objet pédagogique) on perd nos repères comme peuple (assujetti).
    _
    _ Sans cela, pourquoi ne pas tout bonnement devenir canadiAn? Si l'indépendance n'est pas la cause première du Bloc, alors la «défense des intérêts du Québec» peut se faire dans la perspective du Parti Libéral du Québec... Pourquoi son intérêt supérieur ne serait-il pas plus de centralisation du Canada? C'est pourtant l'intérêt du West-Island?
    _
    Ne voyez-vous pas l'importance d'une doctrine impeccable? Sans l'idéal de l'indépendance, porté, expliqué, nous n'existons pour ainsi dire pas. Notre intérêt peut être soluble dans le Canada et alors à quoi bon le Bloc?
    Donc que des gens démissionnent parce que l'on amène de la clarté en dit long sur l'état du malade. HEUREUSEMENT que Beaulieu arrive.

  • Bertrand Malenfant Répondre

    16 juin 2014

    S'il en est encore temps, je souhaite prendre la défense de Mario Beaulieu, attaqué de toutes parts (!!) selon certains, et faussement accusé de démagogie par un autre. M. Beaulieu ce me semble, n'a pas livré d'autre message que Monsieur, qui n'a eu de cesse de répéter à qui voulait l'entendre, qu'il fallait parler d'indépendance avant, pendant et après les élections. Point à la ligne. On n'a jamais évoqué son côté 'démagogique', personne n'a jamais douté de sa sincérité: au contraire il a eu la confiance d'une grande majorité.
    Sans refaire toute l'histoire du PQ, c'est grâce à ses militants et militantes si le Bloc a été élu: celui-ci n'était rien entre les campagnes qu'un squelette habité par quelques députés à l'engagment bien timide. Par contre les succès du PQ ont été le fruit du dévouement de ses militants, animés d'un idéal, parce que c'était jadis un parti de militants, ce que les Libéraux n'ont jamais été.
    Malheureusement l'appareil du Bloc ou du PQ a oublié le rôle des militants et militantes, et dans plusieurs circonstances s'est servi de sa grande disponibilité et de son esprit de corps pour rabaisser le caquet de plusieurs qui voulaient faire bouger les choses. Les purs et durs, comme on les a appelés, n'avaient de dure que leur pureté, leur absence de compromis. Mener des combats du bout des lèvres, remettre à plus tard, toujours plus tard, la décision sur notre avenir, comme s'il n'y avait pas urgence, voilà qui peut tuer l'idéal chez plusieurs, et refroidir leur ardeur militante. Ces tactiques ont mené à la désaffection de plusieurs, même pas assez motivés pour aller voter: M. Beaulieu ne veut pas emprunter cette voie, et je le comprends.

  • Pierre Cloutier Répondre

    16 juin 2014

    Je ne vous connais pas, mais je me retiens à 2 mains pour vous exprimer tout mon dégout pour ce genre de raisonnement. Les chouverainistes ronronnants et mollassons de Bouchard à Duceppe ont tué ce parti et vous venez nous écoeurer avec la présence d'un premier chef indépendantiste qui est élu parce que les militants en ont marre de se faire baiser par des arrivistes et carriéristes qui se sont remplis les poches avec l'argent public des québécois pour péter de la broue à Ottawa.
    Si le Québec n'est pas encore un pays, c'est de votre faute et celle de vos semblables. Dégagez, faites de l'air et foutez-nous la paix. Le pays, on va l'avoir malgré vous. On n'a pas besoin de vous et de vos semblables dans le mouvement indépendantiste. Vous nuisez plus que vous n'aidez. C'est sans doute voulu.
    Pierre Cloutier
    Pierre Cloutier

  • François A. Lachapelle Répondre

    16 juin 2014

    Michel Beaumont n'aime pas ce qu'il voit, surtout ce qu'il entend probablement en conséquence de l'empressement de la belle-mère Gilles Duceppe de se confesser aux médias.
    D'une part, calmons la belle-mère en gougounes: donnons-lui le no de téléphone personnel de Mario Beaulieu et qu'ils se parlent dans l'intimité si Gilles Duceppe veut faire profiter sa riche expérience au nouveau Mario Beaulieu. Gilles Duceppe devrait appliquer à lui-même la discipline qu'il exigeait alors qu'il était le chef du Bloc. Pourquoi tant d'empressement à s'étendre sur la place publique ?
    D'autre part, que Michel Beaumont démontre un peu de retenu en laissant le temps à Mario Beaulieu de défaire ses valises. Pourquoi ne pas donner la chance au coureur ? Mario Beaulieu doit rencontrer plusieurs objectifs à court terme dont: augmenter le nombre de membres jusqu'à 50 000 et surtout, préparer la prochaine élection générale fédérale à l'automne 2015 en étant prêt dans chacune des 78 comtés. Cela est un gros boulot pour lequel Mario Beaulieu aura besoin de l'aide des membres et des sympathisants.
    Prenons un grand respire !

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2014

    « les démissions et dissensions fusent de partout.
    ... L’incendie est dans le parti, l’élément destructeur occasionne des ravages irréversibles.
    »
    On se calme!
    Il y a eu deux démissions: le président de l'association bloquiste d'Hochelaga Jerry Beaudoin, et Bruno Grenier, membre de l'exécutif de l'association bloquiste de Laurier-Saint-Marie.
    N'exagérez-vous pas un tantinet?
    « Alors, pourquoi ne pas défendre la souveraineté à Québec »
    Ça, c'est l'argument que les fédéraleux nous servent depuis des lunes. Si vous êtes vraiment un souverainiste de la première heure, pourquoi relayez-vous le message fédéraliste?
    Vous avez posé la même question samedi dernier. Je vous ai répondu ici
    Il me semble que j'ai été assez clair sur les désavantages de saborder le Bloc. J'attend toujours que vous me citiez les avantages concrets qu'un tel sabordage pourrait apporter au projet de pays.

  • François Ricard Répondre

    16 juin 2014

    Aux yeux des électeurs, le Bloc était devenu un parti comme les autres, comme le PLC, comme le PC, comme le NPD qui l'a d'ailleurs pratiquement jeté dehors aux dernières élections.
    Le système fédératif actuel nous condamne à une perpétuelle minorité. Nous pouvons gueuler comme bon nous semble. Mais lors de la décision, nous sommes 75 contre 228. Toujours perdants. Violà ce que le Bloc doit dénoncer et clamer bien haut que les dés sont pipés. Seule l'indépendance pourra y changer quelque chose.
    Les carriéristes n'aimeront sûrement pas cette nouvelle orientation du Bloc. Leur bien-être personnel prime sur le bien de la nation.
    Quand, dans le passé, le Bloc a-t-il été un guerrier redoutable?
    Quand il voulait s'unir au NPD et au PLC? Sont-ce là deux partis qui militent pour l'indépendance?
    Quand il a approuvé notre intervention en Afghanistan alors que la majorité des nôtres y était opposée?
    Notre aspiration à l'indépendance doit être clamée non seulement au Québec mais sur toutes les tribunes qui nous sont offertes.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2014

    Moi, je pense que, à moins d'un changement imprévu, c'est la fin du Bloc.
    J'ai voté pour Beaulieu, mais je me pose des questions sur son sens politique. Va-t-il être capable de recruter de bons candidats dans les comtés?
    Aujourd'hui, complèment par hasard, j'ai rencontré l'ex-ministre Guy Chevrette que j'ai bien connu. Il pense que c'en est fait du Bloc!
    Je n'aime pas du tout ce que je vois et entends!