S’il fallait compter le nombre de menaces des pays membres de l’OTAN et de l’ONU envers la Russie depuis le début du conflit en Ukraine, nous atteindrions un nombre assez phénoménal. Quant aux sanctions économiques contre la Russie, force est de constater qu’elles n’ont pas réussi à stopper aucunement l’ardeur de Vladimir Poutine.
Encore récemment, les pays de l’OTAN, réunis à Bruxelles, ont promis d’aider davantage l’Ukraine pour faire face à l’armée russe mais ils veulent éviter toute escalade pouvant entraîner l’alliance atlantique dans une «guerre totale» contre la Russie. Pour sa part, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une nouvelle résolution, non contraignante, qui «exige» de la Russie un arrêt immédiat» de son offensive militaire en Ukraine.
Toutefois, le ton est monté d’un cran contre la Russie de la part du président américain Joe Biden qui a déclaré que l’OTAN «répondra» si Moscou utilise des armes chimiques en Ukraine. Encore faut-il se demander de quelle façon l’OTAN répondra!
Il m’apparaît évident que la pierre angulaire de ce non-interventionnisme des alliés s’appuie sur l’imminence d’une escalade pouvant entraîner les membres de l’OTAN dans une guerre contre le Russie.
Par ailleurs, pendant ce temps-là, les Ukrainiens subissent les bombardements de l’armée russe à tous les jours, des centaines de milliers de morts, principalement des civils, femmes et enfants, jonchent le sol, et le quart de la population s’est exilé.
De son côté, le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, s’est adressé aux élus de plusieurs pays, dont les États-unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, et, à chaque occasion, les élus, d’un bond, se sont tous levés pour applaudir à tout rompre le président ukrainien qui les suppliait de lui venir en aide de toute urgence.
Les belles paroles, les sanctions, les applaudissements ne réussiront pas à stopper l’armée rouge. Il faut plus que cela. Il faut des armes bien sûr, mais il faut surtout des bras… Nous en sommes là, messieurs les dirigeants, à vous de passer à l’action!
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
Marc Labelle Répondre
27 mars 2022Pour information, au 25 mars 2022, l’ONU dénombre 1 081 morts chez les civils. C’est toujours trop, mais c’est peu comparé aux massacres des bombardements états-uniens de ces dernières années.
Quand les ukronazis se servent des civils comme boucliers humains, en se réfugiant notamment dans les écoles, les hôpitaux ou autres bâtiments publics, il y a malheureusement des victimes collatérales.