Rencontre Legault-Trudeau

Paroles, des paroles, des paroles…

Tribune libre

Lors de l’élection caquiste grandement majoritaire en 2022, François Legault clamait sur tous les toits qu’il disposait maintenant d’une majorité suffisante pour affronter Ottawa au cours de ses négociations avec le fédéral. Or, la ronde de négociations eu égard aux transferts en santé s’est clôturée par un échec sans équivoque.

Aujourd’hui, nonobstant quelques grenailles consenties par Justin Trudeau, le premier ministre du Québec revient encore une fois bredouille de son pèlerinage à Ottawa concernant sa demande de s’accaparer les pleins pouvoirs en immigration. Pour une deuxième fois, le nationalisme de François Legault prônant la collaboration entre Québec et Ottawa frappe un mur sans coup férir.

«Non, nous n'allons pas donner plus de pouvoirs en immigration... Le Québec a déjà plus de pouvoir en immigration que n’importe quelle autre province, parce que c’est très important de protéger le français», a lancé Justin Trudeau tout en soutenant que la rencontre avait été «constructive.» De son côté, François Legault a rétorqué qu’il allait envisager d’autres options tout en se gardant d’ouvrir son jeu sur ces dites options.

Par ailleurs, aux yeux de Justin Trudeau, l’immigration constitue une pierre d’assise majeure sur l’édifice du multiculturalisme si cher au fils de Trudeau père si bien qu’elle bénéficiera d’un appui absolu de la part de Trudeau fils. Conséquemment, tant et aussi longtemps que Justin Trudeau demeurera à la tête du gouvernement, les pleins pouvoirs en immigration constitueront une chasse-gardée intouchable. En attendant, ne résonneront que des paroles creuses de la part de Justin Trudeau au sujet de l’immigration et cela, malgré la forte majorité caquiste au Québec.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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