Pierre Karl Péladeau à l'Assemblée nationale

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La légende se construit

> Voir un extrait de la conférence de presse

QUÉBEC - Amoché à la suite d'un grave accident de vélo, Pierre Karl Péladeau s'est présenté lundi à l'Assemblée nationale en fauteuil roulant. Aux sceptiques, le magnat de la presse assure qu'il effectuera son mandat de député de Saint-Jérôme même dans l'opposition.

«À plusieurs reprises, plusieurs personnes ont dit que je n'allais pas siéger comme député de Saint-Jérôme. Ils font une grave erreur, j'ai à plusieurs reprises répété que j'allais faire mon terme comme député de Saint-Jérôme», a soutenu l'homme d'affaires dans une brève allocution aux médias.

Pressenti pour se lancer dans la course à la direction du Parti québécois, M. Péladeau n'a pas caché qu'il a besoin de «calmants» compte tenu des multiples fractures qu'il a subies il y a maintenant une semaine.

En fauteuil roulant, il est arrivé sur l'heure du midi pour participer au caucus des députés péquistes. Il devait être sur le parquet du Salon bleu lors de la très médiatisée période de questions à l'Assemblée nationale et il souhaitait être en mesure de siéger au Parlement toute la semaine.

«J'espère bien avoir retrouvé mon acuité intellectuelle le plus rapidement possible et entre-temps, d'une part pouvoir démarrer ma vie de parlementaire le plus efficacement possible, deuxièmement de pouvoir venir en aide à mes collègues du caucus du PQ et troisièmement, évidemment, de faire mon travail comme député de Saint-Jérôme», a-t-il insisté.

RÔLE IMPORTANT

Il estime que son rôle de porte-parole de l'opposition officielle en matière de Développement économique est important. «Ma santé me le permet, je me sens bien, je me sens d'aplomb pour participer à cette nouvelle vie de parlementaire».

Le médecin traitant de Pierre Karl Péladeau a indiqué cette semaine que son patient devrait se déplacer en fauteuil roulant pendant trois mois.

La longue convalescence de l'actionnaire de contrôle de Québecor soulève des questions quant à sa motivation de participer à la campagne à la succession de Pauline Marois.

Les aspirants potentiels sont nombreux à ce stade-ci. Outre M. Péladeau, Bernard Drainville, Jean-François Lisée, Véronique Hivon, Alexandre Cloutier, Sylvain Gaudreault, Réjean Hébert, Pascal Bérubé et Nicolas Marceau n'ont pas fermé la porte.

Rappelons que même si le coup d'envoi de la course n'a pas encore été donné, le PQ est déjà à pied d'œuvre. L'exécutif national du parti a formé un comité de travail chargé d'examiner les règles qui ont encadré les anciennes campagnes au leadership et les options possibles.

L'état-major péquiste compte s'y consacrer tout l'été. Les règles ne devraient toutefois pas être connues avant l'automne.


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