Beaucoup plus d'imprécisions que de certitudes solides

PKP perd des plumes!

Se replacera-t-il?

Tribune libre

Le temps devient l'allié parfait pour se replacer.

Le quartier St-Roch, dans la basse-ville de Québec, accueillait au théâtre Impérial un événement aussi attendu que nécessaire. Pourquoi? On ouvrait le débat, cela sur la même scène, de l'indépendance. Les attentes étaient grandes, nous espérions des plans et devis pour ce projet, malheureusement le sac était presque vide. Bref, beaucoup plus d'imprécisions que de certitudes solides qui concrétiseraient clairement et précisément l'indépendance. Le quand, le comment et le combien demeurèrent mal définis dans le flou politique. Mais qui viendra regarnir les tablettes de l'indépendance et allumer l'affiche publicitaire sur l'Avenue de l'Espoir? Dommage! Bernard Drainville, pour sa part, a démontré clairement qu'il patinait rapidement en maniant habilement les sujets et les stratégies politiques.

Le troisième débat des aspirants chefs du PQ a visiblement donné lieu à des attaques plus vives et plus senties de la part de Bernard Drainville envers PKP pour le désorganiser. Le thème de l'indépendance, si important et porteur pour le PQ, se voulait le plat principal sur le menu. Les minutes passèrent et Bernard Drainville, drapé dans sa confiance, a tout fait pour ébranler au passage PKP dans sa mouture afin qu'il digère mal ses questions sur la conception de l'indépendance; des huées suivirent. PKP dans ses réponses floues nous dévoilait timidement que son sac est moins rempli qu'on ne le croyait sur ce thème! Ce fut sans contredit, à la fois, la déception et la surprise de la soirée.

Bien que PKP profite d'un nom dont son père a façonné la notoriété, il en profite avantageusement pour bâtir son vedettariat. Cependant, les preuves de PKP demeurent à faire dans l'arène politique; il a clairement moins de kilométrage que Drainville. Péladeau, devant les caméras et les feux de la rampe, a perdu des plumes et du charme face à son public. Un coup d'accélérateur s'impose pour ne pas perdre trop de plumes! Mais au fond, PKP , dans son parcours qui effrite l'optimisme, possède-t-il toutes les plumes qu'on semble lui accorder?

Notons que PKP profite d'une organisation politique prolifique autour de lui digne d'une grosse cylindrée, il possède donc tous les atouts et ressources pour retrouver une habileté à patiner devant caméras et journalistes de la scène politique.

Il ne faut pas partir en peur car le troisième débat n'était qu'un épisode produit par une équipe à travers une campagne de charme. Les vrais enjeux apparaîtront lorsque le chef élu du PQ sera donc choisi. Jusqu'à maintenant, on peut facilement observer les intransigeances des membres. Le spectacle et les spectateurs en sortent gagnants. À suivre avec intérêt!


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8 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    22 avril 2015

    Plus PKP parlera franc plus il gagnera des votes et ce, malgré le type de couverture médiatique auquel on nous a habitué au cours des dernières années.
    Le problème de Marois, c'est qu'elle parlait pour qu'on l'aime et vote pour elle. On ne la croyait pas.
    Le problème avec Landry, c'est qu'il a eu peur des fédérastres et a trop respecté l'opposant.
    Le problème avec Parizeau, c'est qu'il a été très mal entouré et appuyé dans ses convictions.
    Le problème de Bouchard, c'est qu'il était le problème.
    En termes simples, voici:
    Plus Péladeau parlera avec son coeur, ses tripes et ses convictions, plus les Québécois le suivront. Le problème et il est de taille, c'est qu'il est entouré par une bande d'incompétents, la même qui a entouré Marois.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    21 avril 2015

    « PKP perd des plumes » - En fait, Monsieur Beaumont, vous recyclez essentiellement l’article de Marco Fortier paru dans Le Devoir du 7 février 2015. Le même titre, la même conjugaison du prétendu « flou » des positions de Monsieur Péladeau ET SURTOUT, le même paradigme du « référendisme-datisme (divisé par la longueur de la barbichette du capitaine)» dont n’ont toujours pas réussi à s’extraire mentalement les autres candidats à la chefferie du Parti Québécois.
    Si vous parvenez à libérer votre esprit de la mécanique référendaire avec laquelle on a alimenté l’électorat jusqu’ici, vous verrez que le véritable « flou » se retrouve dans le « show de boucane » et « la route à deux voix » de Bernard Drainville, le « registre pour un référendum » d’Alexandre Cloutier ainsi que le « référendum dans un premier mandat » de Martine Ouellet.
    La question ne consiste pas à savoir pour quel candidat vous voterez.

  • Michel Beaumont Répondre

    20 avril 2015

    @ M. Jean, M. Carmichael, M, Arseneault et M. Lachaine.
    À votre grande surprise, je voterai PIERRE KARL PÉLADEAU.
    La vague semble le porter fièrement.
    SVP, si je vous dis qu'un soir Drainville a mieux paru que PKP cela ne signifie à mes yeux, du moins, que je ne voterai pas pour PKP. C'est comme dans le sport, notre équipe favorite peut mal jouer un soir, cela est humain, mais je n'abandonne pas mon équipe de sport pour autant.
    Encore une fois, je voterai PKP. C'est avec lui que les militants investissent leurs efforts et leurs espoirs. ( Moi inclus ).
    Carey Price peut en garder une mauvaise un soir, mais il demeure le meilleur. Comme un excellent lanceur peut être retiré après 2 manches.
    Bien sûr, PKP n'a pas 10 ans d'expérience en politique, mais il apprend vite et bien. Sa performance à Québec n'était pas sa meilleure, mais bon, cela peut arriver et servir pour une prochaine fois.
    IL faut être capable de voir les bonnes ou mauvaises soirées de tout le monde, cela ne fait pas d'eux des négligés face à nos choix. PKP ne peut pas frapper un circuit à chaque présence au bâton.
    Nous nous amusons à décrire les faits et gestes des candidats, cela est fort agréable à mes yeux. J'adore cela.
    N'ayez crainte, mon choix sera PKP afin de donner les meilleures chances de faire de notre province un pays francophone.
    À mon sens, PKP est le seul candidat capable de faire bouger l'aiguille.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    20 avril 2015

    "Manifestement, vous n’êtes pas un fan de PKP..."
    Voilà le noeud du problème: Être ou ne pas être fan... fanatique, groupie... d'une rock star! Fan de la plus puissante productrice de la télé française du Québec, Julie Snyder, étalée sur les plus opulentes voitures électriques...
    Ohé!... Il s'agit de dégoter la personne la plus apte à démontrer dès maintenant aux votants d'ici que leur avenir passe par la république verte de langue française en Amérique. Ils ont échoué, les divers essais de finasserie de p'têt ben, si le peuple le demande... Il faut un leader aux idées claires, qui les exprime ouvertement, pour indiquer aux incrédules la voie à suivre: un chef, pas quelqu'un qui attend d'être plébiscité pour indiquer qu'il regardera mûrir le fruit. Un chef capable, dès maintenant, de clouer le bec au prétentieux P.M. toujours en entourloupettes. L'occasion est belle, dès maintenant, de faire ses preuves au grand jour, à l'Assemblée nationale, comme berger vers la libération d'un peuple jamais remis des Plaines d'Abraham.
    Facebook, c'est une tribune de popularité où chacun flatte le candidat en vue d'une photo pour les "amis". Les journalistes, si hargneux soient-ils, il faut les affronter. Les fuir maintenant, c'est de mauvais augure pour un chef qui a une mission à défendre. Une mission pour un pays sans pétrole, l'ambassadrice de l'ONU l'a répété. Pauline a dit hier soir: "Battus par la peur du référendum". Si nous avons peur du mot RÉFÉRENDUM, utilisons CONSULTATION populaire. Le monde entier consulte son électorat, ça ne fait peur qu'à des timorés. Debout, notre chef, indiquez la voie à suivre puis posez-nous la question: "Est-ce là, le pays que vous voulez?" Le chef qui se présentera clairement n'aura pas besoin d'un scrapbook de vedette.

  • Fernand Lachaine Répondre

    20 avril 2015

    La meilleure affirmation dans le débat de Québec vient de PKP: Je ferai appel à des observateurs pour le prochain référendum.
    Comme on sait, le NON a volé le référendum de 95. Comme de raison le camp du OUI n'avait pas pensé que le ROC, le PLQ et Ottawa ne joueraient pas franc jeu.
    Dans cette course à la chefferie, un seul candidat a pensé que le NON pouvait rejouer ce même scénario, c'est Pierre-Karl Péladeau.
    Drôle qu'aucun autre candidat ne se soit penché sur cette éventualité et nous ait informé sur les moyens à prendre pour contourner toutes illégalités dont sont capables les ennemis des indépendantistes. Manque de gros bon sens???
    Depuis le troisième débat, les choses ont commencé à se clarifier: PKP au premier tour et que ça cesse cette course interminable et pas nécessairement saine.
    Ce que nous souhaitons sérieusement , monsieur Beaumont, c'est que vous vous ralliez au nouveau chef pour le bien du Québec.
    Fernand Lachaine

  • Archives de Vigile Répondre

    19 avril 2015

    Manifestement, vous n'êtes pas un fan de PKP, M. Beaumont. Mais, pour qui donc votre coeur bat-il?

  • Serge Jean Répondre

    19 avril 2015

    Le peuple désire une image motivante pour se lever et se libérer LUI-MÊME et il n'y en a qu'une seule valable pour l'heure, c'est celle de monsieur PIERRE KARL PÉLADEAU. Qu'on nous fiche la paix avec les «spécialistes» c'est une affaire entre le peuple et la figure de proue qui lui ressemble le plus.
    On ne dicte pas à un peuple comment se libérer on rentre dans le rang avec. Qu'on nous fiche la paix avec les spécialistes carriéristes bon à rien pour l'indépendance d'un peuple. Ôtez-vous de dedans nos jambes et laissez-nous passer, c'est nous le peuple qui ordonne notre propre libération avec celui ou celle qui aura le courage d'écouter NOTRE volonté. Voilà!
    Serge Jean

  • arseneault andre Répondre

    19 avril 2015

    Il est loin de perdre des plumes il en gagne partout au Québec suivez-le sur son Facebook il est de loin le meilleur candidat et passera dès le premier tour Drainville
    fait du Lisé!