I live in Canada’s capital city Ottawa, walking distance from where a Canadian soldier was murdered at the War Memorial on the morning of October 22, 2014.

The shooter, with the help of an accomplice and driver (according to authentic eye witnesses media-interviewed at the scene), then made his way into the particular parliament building (Centre Block) in which the Prime Minister was meeting his cabinet — where he was shot dead by police.

The entire Parliament Hill, City Hall, provincial courthouse, Rideau Centre shopping mall, University of Ottawa, and so on, went into “lock down” for the morning and most of the day. Car traffic dropped to almost zero, as folks were told to stay away from the downtown core.

This morning (October 23rd) the city police chief announced that there was “only one shooter” who had been killed, that there was no remaining threat to the public, and made no mention of the driver. The Mayor put things in perspective by pointing out that there have been a total of four murders in Ottawa this year. Ottawa’s population is approximately 1 million.

Canada has been at war in multiple countries for over a decade, in full support of the US-Israel war machine that regularly attacks civilian populations with aerial bombings and violent occupations in Iraq, Afghanistan, Libya, Syria, Gaza, …, as part of geopolitical terrorism aimed at overthrowing governments and controlling territory and resources.

Canada is a warring nation annexed to the US superpower. It is amazing that the Canadian public appears to generally accept the notion that this murder of a soldier in Canada is an act of “terrorism”. It is either an act of war, if it was directed by those being attacked by Canada, or it is a murder. It is not an act that can realistically intimidate a nation. Rather, it is being spun into “terrorism” to justify increased militarization and police-state policies.

The persons most likely to benefit from this murder are Prime Minister Harper and his political party, if the spin and public reaction work out to their benefit. The military-surveillance establishment and those committed to sycophantism towards the US are the other clear beneficiaries of this murder. Those attacked by Canada will derive no benefit whatsoever from the killing of the soldier, to the contrary, and no external group has claimed responsibility.

The last time there was a “terrorism” attack in Ottawa it was the 2010 arson of the entrance of an empty bank, in relation to G20 held in Toronto. The video of the attack showed three criminals (including the videographer) but only two persons were charged, and only one person was prosecuted and found guilty and jailed.

It turned out that the condemned arsonist had for years been closely followed and accompanied by a police infiltrator who was never cross-examined, and who disappeared from Ottawa.

Now, we have a similar scene. Who is the driver? Who is behind the premeditated murder and attack on Centre Block? We can dream that a thorough police investigation of the homicide will be made and made public, but without a live suspect there will not ever be a trial.

Days prior to the October 22 murder, a former soldier struck two soldiers with his car in a parking lot (in St-Jean-sur-Richelieu, Quebec), and killed one of them. The driver was chased. His car overturned in a ditch. When he emerged he was shot dead by two police officers, alleging he had a “large knife”. The only suspect was shot dead rather than apprehended. Harper mused in Parliament that the hit-and-run was a “terrorist” attack. There won’t be a trial.

Understanding domestic crimes and informing the public appears to be the last concern. Justifying Canada’s militarization and its wars is high on the agenda.

Source: http://www.veteranstoday.com/2014/10/23/police-kill-shooter-and-lose-suspect-in-ottawa-canadas-911/

--- TRADUCTION ---

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Je vis dans la capitale du Canada Ottawa, à distance de marche de là où le soldat canadien a été tué au mémorial de la guerre en ce matin du 22 Octobre 2014.

Le tireur, avec l’aide d’un complice conducteur (d’après d’authentiques témoins occulaires interviewé par les médias sur place), s’est ensuite rendu dans le bâtiment du parlement (Centre Block) dans lequel le premier ministre rencontrait son cabinet ministériel et c’est là qu’il a été abattu par la police.

La totalité de la colline du parlement, la mairie, le tribunal provincial, le centre commercial du Centre Rideau, l’université d’Ottawa etc, furent bouclés pour la mâtinée et la plus grande partie de la journée. Le trafic urbain est tombé à presque zéro et les gens furent instruits de rester loin du centre ville.

Ce matin (23 octobre) le chef de la police municipale a annoncé qu’il n’y avait “qu’un seul tireur” qui a été tué, qu’il n’y avait plus aucune menace pour la sécurité publique et n’a fait aucune mention du chauffeur. Le maire a mis les choses en perspective en indiquant qu’il y avait eu au total quatre meurtres à Ottawa cette année. La population d’Ottawa est d’environ 1 million d’habitants.

Le Canada est en guerre avec de nombreux pays depuis plus de dix ans et ce en soutien total de la machine de guerre américano-israélienne, qui attaque des civils de manière régulière par ses bombardements militaires et ses occupations violentes de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Libye, de la Syrie, de Gaza… le tout partie intégrante d’un terrorisme géopolitique visant à renverser des gouvernements et à contrôler leurs territoires et leurs ressources.

Le Canada est de toute évidence une nation annexée par la super-puissance américaine. Il est impressionnant de constater que le public canadien paraît généralement accepter la notion que ce meurtre d’un soldat au Canada est un acte de “terrorisme”. En fait, c’est soit un acte de guerre, s’il a vraiment été dirigé par ceux qui sont attaqués par le Canada ou c’est un meurtre/assassinat. Ce n’est pas un acte qui peut intimider une nation de manière réaliste. C’est plutôt pirouetté en “acte terroriste” pour justifier la militarisation et les politiques d’état-policier se développant.

= Les personnes qui bénéficieront le plus de ce meurtre sont le premier ministre Harper et son parti politique, si la pirouette appliquée et la réaction du public vont dans leur sens et bénéfice. L’establishment de la surveillance militaire et ceux qui sont motivés à suivre les Etats-Unis sont aussi les bénéficiaires évidents de ce meurtre. Ceux attaqués par le Canada ne dériveront aucun bénéfice du tout de la mort de ce soldat, au contraire, de plus aucun groupe extérieur n’a revendiqué la responsabilité de cet acte. =

La dernière fois qu’il y a eu une attaque “terroriste” à Ottawa fut le vandalisme de 2010 qui se déroula à l’entré d’une banque vide, en relation avec le G20 de Toronto. La vidéo de l’attaque a montré trois attaquants, incluant le vidéaste, mais deux personnes furent mises en examen et une seule inculpée, jugée et mise en prison.

Il s’est avéré que la personne condamnée pour vandalisme avait été suivie depuis des années et accompagnée par un infiltrateur de la police qui ne fut jamais interrogé (ni durant l’enquête, ni devant les juges) et qui a disparu d’Ottawa.

Nous avons maintenant un cas similaire. Qui est le chauffeur ? Qui est derriere le meurtre prémédité et l’attaque sur le Centre Block ? Nous pouvons toujours réver qu’une enquête impartiale et efficace de la police sur l’homicide sera faite et rendue publique, mais sans suspect vivant, il n’y aura même pas de procès.

Les jours qui ont précédé le meurtre du 22 octobre, un ancien militaire a percuté deux soldats avec sa voiture dans un parking de la ville de St-Jean-sur-Richelieu au Québec et a tué l’un d’entr’eux. Le chauffeur fut pris en chasse, sa voiture se retournant dans un fossé. Lorsqu’il en émergea, il fut abattu par deux policiers qui ont affirmé qu’il brandissait un “grand couteau”. Le seul suspect a été abattu plutôt qu’interpelé. Harper a divagué au parlement que ce délit de fuite était “une attaque terroriste”.

Il n’y aura pas de procès.

Comprendre les crimes domestiques et informer le public semble être le dernier des soucis des autorités ; par contre, justifier la militarisation à outrance du Canada et ses guerres, voilà qui est en tête de l’agenda.

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