La monarchie, une institution usée et désuète

La Barbade s'est affranchie de la monarchie britannique; à quand le Canada?

Et c'est bien plus facile à faire qu'on veut nous le faire croire

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Tribune libre

Chaque fois qu'on parle d'abolir la monarchie britannique au Canada, comme ces temps-ci suite à la venue du roi Charles III à Ottawa, tout le monde se dit d'accord que l'institution a fait son temps, mais on se rétracte immédiatement après en prétendant que ce serait bien trop compliqué, que les technicalités sont innombrables et quasi insolubles, que cela prendrait une éternité plus 100 ans, et 1 000 changements à ceci et cela.


Rendons-nous à l'évidence: le Canada ne sera pas un pays souverain tant que le roi Charles III d'Angleterre sera notre souverain.


À lire: La venue du roi Charles au Canada est signe d'assujettissement à un autre pays et non de souveraineté



Alors, faisons ça simple: que le premier ministre du Canada se lève en chambre et déclare tout bonnement: "à partir d'aujourd'hui, je déclare que nous ne sommes plus une monarchie, mais une république"; et le tour sera joué. La déclaration d'émancipation officielle sera exécutoire.


À lire : La Charte des droits et libertés doit pouvoir être amendée au besoin


Et que les juristes, constitutionnalistes et fonctionnaires gratte-papiers s'occupent du reste. Laissons ces joyeux drilles s'enfarger dans les virgules et les trémas jusqu'à trépas.


Car s'il fallait se laisser intimider, arrêter par tout ce qui est paperasse, avocasserie, bureaucratie, strates d'organigrammes, cadres et sous-cadres, constitutions et chartes, textes de loi et alinéas, alléluia, on ne ferait jamais rien, et rien n'avancerait d'un seul pas.


À lire: La volonté de la majorité prime sur les constitutions, chartes des droits, lois, juges, jurisprudence



« La bureaucratie réalise la mort de toute action », comme l’a si bien formulé Albert Einstein. J’ajouterais : la bureaucratie fait toujours jouer le film au ralenti.


On a parfois la désagréable impression que certaines lois n'ont été formulées que pour empêcher délibérément qu'on les modifie au besoin; c'est précisément ces clauses obstructives, obscures et secrètes qu'il faut déjouer en y allant de front et en affirmant clairement ce qu'on veut.



En d'autres mots, dès que la majorité veut changer quelque chose, on le change, peu importe la procédure requise ou les complications alléguées pour nous en dissuader. C'est ça la démocratie, réaliser la volonté de la majorité. Aucun immobilisme ne doit entraver le mouvement en avant.


À lire : Plus de recours à la Constitution ou la Charte des droits, mais que des lois voulues par la majorité, avec 13 exemples d'application concrète


La Barbade se défait de la couronne britannique et devient une République -  YouTube


En 2021, la Barbade a décidé de devenir une république, abolissant la monarchie et établissant un président élu au suffrage universel indirect comme chef d'État. 


Hypnotising with a finger snap (the 'sleep click')


Si une minuscule île comme la Barbade a réussi dernièrement à se débarrasser de l'emprise de la Grande-Bretagne d'un simple claquement de doigt, demandons-lui donc qu'elle nous apprenne à claquer des doigts, et faisons de même. C'est peut-être même plus facile qu'on ne croit.


Référence: La Barbade voulait se libérer, voilà que la Barbade est libre


Visite de Charles III: les Québécois sont prêts à abolir la monarchie | JDM


Il n'en tient peut-être qu'à un tout petit référendum vite fait sur l'abolition de la monarchie pour que le Canada acquiert enfin sa véritable souveraineté en un tournemain.


Et ce succès prévisible s'avèrera un excellent exercice préparatoire pour passer dans le même élan à l'étape suivante, la réalisation de notre propre souveraineté québécoise.


À lire: À défaut de l’indépendance, déclarons le Québec État autonome dès maintenant


Le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet, entouré des candidats de Montréal.


Comme l'idée de l'abolition de la monarchie est dans l'air, ce serait le moment opportun pour que le Bloc québécois lance ce projet à la Chambre des communes.


À lire: 12 nouvelles raisons de faire l'indépendance du Québec en 2025


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Réjean Labrie944 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 940 articles publiés en ligne ont été lus 1 600 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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