Deux événements tenaient place dimanche le 5 octobre 2008 dans les rues de Montréal : L’un afin de réunir des fonds pour la société québécoise du cancer du sein, l’autre pour protester contre l’administration Harper. Il n’y a pas eu de rencontre entre les deux. Au Québec, on ne mêle pas les genres. On ne fait pas, non plus, de rassemblements partisans. On peut protester contre les politiques conservatrices mais sans mettre de l’avant l’indépendance du Québec comme solution, sans exprimer notre ras-le-bol des partis canadiens, de leurs dirigeants, de leurs représentants et de leur chorale électorale pour qu’on nous sacre la paix.
Le comédien Emmanuel Bilodeau, qui a endossé le rôle de René Lévesque au petit écran et qui depuis est de toutes les tribunes, l’a rappelé aux gens réunis sur l’esplanade de la Place-des-Arts. L’artiste, après avoir insisté lourdement sur le caractère non partisan de la manifestation, a pris l’initiative de s’adresser en anglais à « ses compatriotes anglophones » pour leur confirmer qu’il ne leur est pas nécessaire de se fendre en quatre pour apprendre le français. L’unilinguisme anglais est au Québec très acceptable. Les manifestants ont même eu droit à du Leonard Cohen en attendant le spectacle. « Ce n’est pas une réunion de séparatistes » a fait falloir quelqu’un. « Je suis Canadien » a tenu à répéter M. Bilodeau sans juger bon d’ajouter « de nationalité québécoise ».
De toute manière, beaucoup de séparatistes ne voient pas l’indépendance comme la clé du problème à la lutte contre la pauvreté, au manque de logements sociaux, aux profits générés par la caisse de l’assurance emploi pour la pétro-mission en Afghanistan, au sous-financement des arts, des institutions scolaires, etc. L’indépendance représente une chose « indépendante » du reste que l’on sort comme une nappe brodée pour la grande visite, la coutellerie en argent ou les coupes appareillées en cristal. Il ne convient pas de l’employer à toutes les sauces. Pourquoi prendre le risque de perdre des votes ?
Même les rassemblements pour le Québec français, qui ne sont pas non plus partisans, ne visent pas à faire la promotion de l’indépendance comme moyen de lutte à l’anglicisation et à l’appauvrissement du français. À cet égard, il est pour le moins surprenant de voir Elsie Lefèvre et Gérald Larose interpeller Justin Trudeau sur la question de la langue dans un texte intitulé M. Trudeau, vous dites des bêtises !, Elsie Lefèvre s’étant ouvertement prononcé contre la fréquentation des cégeps français par les immigrants parce qu’on ne pouvait pas, selon elle, « les contraindre à apprendre le français », ce dialecte ridicule. Quant à M. Larose, on se souviendra du rapport du même nom où il concluait à la vigueur du français et à la nécessité d’enseigner l’anglais. Dans le texte qu’ils cosignent en date du 6 octobre 2008, Lefèvre et Larose, qui estiment que « le combat pour le français doit se poursuivre », demandent à entendre Trudeau fils, sur les points suivants :
« Êtes-vous d’accord, comme le Bloc québécois le propose, pour qu’au Québec la Charte de la langue française s’applique à tous les lieux de travail, y compris à ceux qui sont de compétence fédérale ? Oui ou non ? Êtes-vous d’accord pour que la loi sur le multiculturalisme du Canada, compte tenu de ses effets corrosifs, ne s’applique pas au Québec ? Oui ou non ? Êtes-vous d’accord pour que les interventions en culture et en éducation relèvent strictement du Québec comme le premier ministre du Québec le demande et comme la constitution de votre pays le prévoit ? Oui ou non ?
Et outre vos bons sentiments, que proposez-vous pour la protection linguistique et culturelle des Canadiens français répartis sur votre territoire ? »
Pas de nappe, ni de coutellerie, ni de vases en cristal. L’indépendance n’est pas au menu du français et vice-versa. À l’instar des caméléons, les Québécois paraissent avoir des yeux sur le côté de la tête : Un œil qui regarde en direction du Québec et l’autre, rivé sur Ottawa.
La seule partisanerie qu’ils s’autorisent semble destinée à leur équipe de hockey : GO CANADIENS GO !
Politique non-partisane
GO CANADIENS GO !
Tribune libre 2008
Caroline Moreno476 articles
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
8 octobre 2008@ M. Gilles Bousquet
Je suis heureux de constater que des membres du PI pensent pouvoir contribuer à l'avancement de la cause du pays autrement qu'en s'opposant à la démarche des autres souverainistes, et en y voyant plutôt un complément.
Se serait bien qu'ils prennent plus souvent la parole et qu'ils questionnent aussi certaines démarches qui me semble nuire autant à la cause souverainiste qu'à leur propre cause. Ce qui donc nuit à tout le souverainisme.
______________
@ M. Robert Barberis-Gervais
M. Parizeau discute, pose des questions, mais appuie toujours la démarche du PQ. Et, oui, c'est vrai, quand il est revenu, cela s'est fait dans un contexte où il a su et pu lancer la machine d'un nouveau référendum. Il a parlé de souveraineté, il a fait un référendum.
J'ai toujours déploré qu'il quitte. Il n'a pas fait ce qu'il nous disait de faire, « Quand on subit un échec, qu'est-ce qu'on fait, on se crache dans les mains et on recommence. ». Il formait avec M. Lucien Bouchard à Ottawa une équipe de rêve. Il a choisi de quitter.
Il n'attaque pas le PQ. Il nous invite à continuer la lutte au sein du PQ. Il perçoit un revirement de situation qui permettrait peut-être de revenir aussi fort qu'il a pu, su, lui, le faire. Je l'espère, sauf que... il nous faudra faire mieux et encore plus unis que jamais. Est-ce que l'existence du PI pourra nous le permettre ? Peut-être, mais dans la seule mesure où il participe à l'effort, non pas en rivalité avec le PQ mais bien en appui. S'il devait menacer l'élection de souverainistes, je ne suis pas sûr que M. Parizeau soit heureux de la chose...
Vous aurez remarqué que jamais je ne nie au PI le droit de faire avec tous les souverainistes, le pays que le peuple souverain du Québec désire fonder.
Archives de Vigile Répondre
7 octobre 2008Caroline Moreno a écrit:
"De toute manière, beaucoup de séparatistes ne voient pas l’indépendance comme la clé du problème à la lutte contre la pauvreté, au manque de logements sociaux, aux profits générés par la caisse de l’assurance emploi pour la pétro-mission en Afghanistan, au sous-financement des arts, des institutions scolaires, etc. L’indépendance représente une chose « indépendante » du reste que l’on sort comme une nappe brodée pour la grande visite, la coutellerie en argent ou les coupes appareillées en cristal. Il ne convient pas de l’employer à toutes les sauces. Pourquoi prendre le risque de perdre des votes ?"
Jacques Parizeau a dit à l'assemblée d'investiture de sa femme Lisette Lapointe:
« Le Parti québécois a une sale habitude depuis bien des années : à l’approche des élections, le débat commence à savoir si on va parler de souveraineté ou bien si on va mettre cela sur la glace (...) pour avoir accès à un plus grand nombre d’électeurs. »
Jacques Parizeau s’inquiète des conséquences d’un tel discours. « On ne peut pas dire « je suis souverainiste mais un peu moins de ce temps-ci parce qu’on s’en va en élection. Et dès que l’élection sera passée, on le sera davantage. » On finit par perdre la confiance des gens. »
« Le moment où l’on s’est le plus rapprochés de la souveraineté, c’est en 1995, et la campagne électorale de 1994 avait porté essentiellement sur la souveraineté », a-t-il relevé."
Comment ne pas voir la proximité entre Moreno qui écrit: "Pourquoi prendre le risque de perdre des votes?" et Parizeau qui dit: "à l’approche des élections, le débat commence à savoir si on va parler de souveraineté ou bien si on va mettre cela sur la glace (...) pour avoir accès à un plus grand nombre d’électeurs. »
Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 7 octobre 2008
Archives de Vigile Répondre
7 octobre 2008Vous faites une bonne analyse de la situation en écrivant : «À l’instar des caméléons, les Québécois paraissent avoir des yeux sur le côté de la tête : Un œil qui regarde en direction du Québec et l’autre, rivé sur Ottawa.»
Selon moi, pour être plus spécifique, il y a 40 % qui ont un les yeux sur Québec, 40 % sur Ottawa et 20 % sur les deux en même temps, ce sont eux les caméléons, ce qui n'est pas péjoratif.
Pour réunir une grande majorité de ces Québécois, "disons 60 % et plus" il nous faut trouver une solution originale, vendable
à plusieurs fédéralistes parlables et aux caméléons, qu'ils pourraient acheter en grand nombre : UNE VRAIE CONFÉDÉRATION qui est le contraire de notre fédération actuelle en ce, dans une confédération, ce ne sont pas les provinces qui sont sous le pouvoir central qui peut invalider ses lois, dans une confédération, ce sont les organismes qui obéissent aux ÉTATS SOUVERAINS qui lui ont délégué certaines compétences, pour le bien de tous.
En plus, comment est-ce que les fédéralistes pourraient dire : Une confédération, ce n'est pas bon pour le Québec quand c'est la forme de gouvernement qu'ils nous glorifient depuis 1867.
Tous pour UNE CONFÉDÉRATION canadienne pour le nouvel État du Québec !
Luc Archambault Répondre
7 octobre 2008Politique non-partisane - Réplique partisane
La double promotion de la division des forces souverainistes
Je suis partisan de l'affirmation de la primauté de la souveraineté du peuple démocratique et souverain du Québec, partisan de l'État du peuple souverain du Québec. Étant donné l'actuelle cristallisation du clivage fédéraliste/souverainiste actuel, je peux néanmoins comprendre que pour emporter l'adhésion du plus grand nombre en ce qui concerne certains enjeux, dont celui relatif à la culture et aux coupures du gouvernement sortant de la Art-Peur, les partisans que nous sommes conviennent de mettre en sourdine leur partisanerie cela pour plusieurs raisons.
L'opposition aux politiques conservatrices ne concerne pas seulement les souverainistes. On l'a vu, des fédéralistes s'y opposent. Réciproquement, l'accession à la souveraineté de l'État n'écarterait pas d'emblée de telles politiques si tant est que des souverainistes conservateurs pourraient à bon droits prôner de telles politiques. Ainsi, la promotion de la souveraineté de l'État inféodé à l'anti-conservatisme pourrait nuire à la cause que vous défendez dans la mesure où des souverainistes conservateurs, comme on a pu le constater récemment, y trouvaient prétexte à ne pas appuyer la cause de la souveraineté si elle ne devait être qu'anti-conservatrice.
Je ne me formalise donc pas que l'actuelle mobilisation des artistes se fasse au delà du clivage souverainiste/fédéraliste. En effet, si au contraire ce mouvement s'affichait comme étant que le fait de partisans souverainiste,s les partisans fédéralistes se trouveraient contraints de s'opposer à telle opposition. Partisanerie oblige.
Par contre, étant donné que le choix fait de ne pas cristalliser ainsi cette opposition, nous pouvons compter sur une large mobilisation contre les politiques de l'unilatéralisme fédéraliste des canadianisateurs Conservateurs de la Art-Peur. Votre dénonciation me semble donc ne consister qu'à dénigrer tel succès, alors qu'il faudrait au contraire le mette au compte actif de notre lutte commune. Ce qui ne vous empêcherait pas d'abonder en ajoutant : « Un Québec souverain serait le meilleur moyen de se soustraire à l'unilatéralisme centralisateur de l'État du Canada et ses ingérences dans la gestion de la culture et des arts du Québec. »
Confusion des genres
On ne peut pas penser réaliser la souveraineté de l'État du Québec sans rallier les Québécois de toutes obédiences politiques, de la droite conservatrice à la gauche progressiste en passant par les centre-droite et gauche. Comment le faire si la partisanerie politique souverainiste que vous souhaitez voir se manifester dans l'actuel mouvement d'opposition à la droite conservatrice, cristallise le souverainisme dans l'opposition à cette obédience qui pourtant est aussi le fait de souverainistes.
« Au Québec, on ne mêle pas les genres. », dites-vous. Fort heureusement dirais-je. La confusion de genres peut être fort dommageable. Dont cette confusion qui me semble être est la vôtre. On ne peut pas en même temps dire qu'il faut être partisan souverainiste contre la droite, et partisan souverainiste hors clivage gauche droite. On ne peut pas davantage dire un jour, « l'opposition à la droite conservatrice de la Art-Peur est souverainiste et seule la souveraineté peut nous en libérer », pour dire le lendemain, « la droite aura droit de Cité dans un Québec souverain, n'hésitez pas à appuyer la souveraineté. Tous unis pour un Québec souverain de la diversité. ».
Par contre on peut très bien affirmer que des souverainistes montent au front contre la Art-Peur de droite conservatrice canadianisatrice, de concert avec des fédéralistes de même parti-pris. On peut affirmer que seule la souveraineté nous permettrait de décider nous-même comment, à quelle hauteur investir en art sans être à la merci de l'unilatéralisme canadianisateur. On peut aussi entendre, sans que cela soit le leitmotiv rassembleur obligé, des artistes et des opposants parties de ce mouvement, prendre position pour le Bloc, comme l'a fait Michel Rivard à Tout le monde en parle et prendre position pour « se faire un pays » comme l'a fait Janette Bertrand une semaine plus tard à la même émission. Il faut les applaudir donc, et non supposer qu'il aurait fallu que tous fassent de même.
Dans ce même ordre d'idée, contrairement à ce que vous affirmez ici, la souveraineté de l'État du Québec ne peut, pour les mêmes raisons être d'office la seule « clé du problème à la lutte contre la pauvreté, au manque de logements sociaux, aux profits générés par la caisse de l’assurance emploi pour la pétro-mission en Afghanistan, au sous-financement des arts, des institutions scolaires », si un gouvernement de droite est élu à la tête de l'État du peuple souverain du Québec, si un gouvernement du Québec souverain désire participer à la lutte au terrorisme et s'enligner sur les État-Unis, si un tel gouvernement élu à bon droit par les Québécois partisans de la droite affairiste bornée, ne désire pas mieux financer les arts, ou les institutions scolaires. Cette possibilité ne peut être écartée, sans induire qu'il nous faudra alors nous priver de l'appui des souverainistes de droite qui ne se reconnaîtraient pas dans un Québec souverain obligatoirement opposé à la droite.
L'adhésion à la souveraineté de l'État ne passe pas par un programme politique de gauche, ni par aucun programme de gouvernement du reste. On l'a vu avec la déclaration de M. Jacques Brassard et de ces conservateurs souverainistes dont il est l'expression la plus visible. Si nous pouvons un jour réaliser la souveraineté de l'État du Québec, ce ne sera que parce que nous aurons su la situer au-dessus des clivages gauche/droite. Ce que votre proposition me semble avoir comme conséquence est le fait d'inféoder une lutte contre la droite conservatrice canadianisatrice à la partisanerie souverainiste. Ce qui me semble être est un empêchement à cette large coalition qu'il nous faudra faire autour de l'objectif de la fondation par le peuple souverain du Québec de l'État qu'il désire.
La double promotion de la division des forces souverainistes
Je constate que vous êtes toujours braquée dans le dénigrement partisan. Vous êtes partisane du PI, sauf erreur. Et, vous n'avez trouvé mieux pour l'être que de sans cesse attaquer celles et ceux qui souvent fort heureusement, se gardent de « mélanger les genres », se gardent d'assujettir aujourd'hui la souveraineté à la lutte contre la droite, justement parce que cela pourrait demain nuire à la cause souverainiste. Vous alimentez ainsi la division des forces souverainistes doublement :
- En stigmatisant les souverainistes supposés timorés ou provincialistes ;
- En faisant la promotion d'un souverainisme sectaire, au lieu d'un souverainisme de large spectre gauche/droite.
Le PI et l'unité des forces souverainistes
Le PI et les souverainistes doivent appuyer les initiatives qui vont dans le sens de l'unité de nos forces. Les PIistes ont raison de vouloir faire la promotion de la souveraineté de l'État du Québec. Vous ratez une belle occasion de le faire ici en vous braquant une fois encore contre une supposée et malavisée réserve souverainiste. Pire, votre désir de tancer les souverainistes sous prétexte qu'ils auraient dû arrimer leur opposition à la droite conservatrice de la Art-Peur à la seule bannière souverainiste, vous fait compromettre nos chances d'avoir au moment cruciaux qui s'en vienne l'appui des souverainistes de droite conservatrice, s'ils avaient suivi vos recommendations.
Vous auriez au contraire pu féliciter ce mouvement à large spectre et ajouter que l'un des moyens de nous soustraire au bon vouloir d'un gouvernement élu par le Canada, quelqu'il soit, de gauche ou de droite, est de travailler à la création de l'État souverain du Québec. Je déplore que vous tabliez sur la stratégie « négativiste » du dénigrement, telle que décrite par M. Monière ici dans Vigile. ( « Campagne électorale - La spirale de la négativité » Le Devoir (opinions) 2008 10 03 ).
Comment obtenir autre chose qu'un NON à l'État souverain du Québec si votre stratégie pour emporter l'adhésion au PI souverainiste, ne passe que par la critique négative ? Si nous voulons un OUI, il faudrait peut-être démontrer qu'on peut faire avancer sa cause autrement que par des critiques, voire des obsessions critiques « négativistes » du NON.
Réfractaire à la division, à la partition de nos forces souverainistes, votre stratégie serait plus efficace si, abondant à l'appui des souverainistes vous faisiez mieux que d'autres la défense et l'illustration positive du bien-fondé de l'accession de l'État du Québec à la souveraineté politique. Je pourrais alors envisager même abonder et privilégier supporter un tel parti, voire même aux urnes. Cela parce qu'il aurait su faire les démonstrations qui s'imposent. Pour l'heure, ce n'est pas le cas, votre contribution n'est vraiment pas de nature à changer la donne de ce côté. Par contre il suffirait de peu pour que tout vos dires et arguments portent : un simple changement d'attitude qui démontrerait que vous appuyez tout ce qui peut participer à l'avancement de notre cause commune en y ajoutant ce qui manque, un supplément motivant et positif.
Au plaisir de vous voir contribuer encore, mais de manière positive à la lutte que nous menons au non du peuple souverain du Québec.
Luc A.