Pont Champlain: 740 millions en moins pour le Québec?

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L'hypothèse d'une fermeture prolongée du pont Champlain d'ici 2018 n'est plus du tout irréaliste compte tenu de la constitution fragile du grand malade. Une telle fermeture, complète ou partielle, pénaliserait l'économie montréalaise à tel point que la région perdrait des entreprises au profit de l'Ontario, révèle une étude universitaire. Ce serait notamment le cas dans les secteurs de prédilection de la province voisine, comme l'automobile.
Selon cette étude commandée par Transports Canada, qui s'en est servi pour convaincre Ottawa de construire un nouveau pont, une réduction de 1% de la production entraînerait des pertes annuelles de 740 millions pour l'économie québécoise, mais se traduirait par des gains de près de un demi-milliard pour l'Ontario. D'autres provinces canadiennes en profiteraient également.
Bref, la fermeture de Champlain serait catastrophique pour Montréal, mais serait bénigne pour le Canada dans son ensemble.
Réalisée avec une économie de moyens, l'étude s'est servie d'hypothèses prudentes dans la préparation des divers scénarios. «Il existe de fortes probabilités que nos résultats sous-estiment le coût économique associé à une fermeture de Champlain», explique son auteur, Mark R. Ferguson, coordonnateur de la recherche pour l'Institut du transport et de la logistique de l'Université McMaster, à Hamilton, que l'on a joint au téléphone.
Les autres ponts de la métropole québécoise ne disposent pratiquement pas de capacité excédentaire pour absorber le flux de véhicules qui y serait détourné à la suite d'une fermeture de Champlain. La traversée aux heures de pointe s'allongerait de précieuses minutes, surtout en sens contraire, note l'étude. Les entreprises réagiraient à la hausse de leurs coûts en déménageant leur production hors Québec.
Bien que l'étude date de janvier 2011, ses conclusions demeurent tout à fait d'actualité, d'après le chercheur. L'ouverture en décembre 2012 du pont de l'A30, qui enjambe le Saint-Laurent, ne modifie pas de façon significative ses conclusions. «Ça pourrait avoir un léger effet, mais le gros des impacts continuerait de se faire sentir», soutient M. Ferguson.
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Déménager en Ontario pour fuir le «bourbier»
Le scénario selon lequel des entreprises cesseraient certaines de leurs activités pour les déménager en Ontario n'a rien de farfelu, selon les décideurs que La Presse a joints. «À partir du moment où l'on ferme le pont Champlain, on crée un véritable bourbier, dit Michel Leblanc, président et chef de la direction de la chambre de commerce du Montréal métropolitain. Les entreprises vont toutes tenter de déplacer leurs activités de distribution à l'extérieur de ce bourbier.»
«C'est possible, mais je ne m'attends pas à un exode, dit pour sa part Simon Prévost, président des Manufacturiers et exportateurs du Québec. Dans le cas de ces entreprises qui sont très intégrées à l'Ontario, les problèmes liés à la fluidité du transport peuvent toutefois avoir une incidence sur leur emplacement.»
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Cinq secteurs à risque en cas de fermeture prolongée
> Véhicules motorisés et équipements et pièces d'autres moyens de transport
> Produits métalliques
> Services aux entreprises
> Finances, assurances et services immobiliers
> Papier, pâte à papier et produits de papier

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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