Porter est bien mort selon un employé de la morgue

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Que cache l'écran de fumée ?

Le nom d’arthur Porter a bel et bien été inscrit au registre de la morgue de l’hôpital où on traitait son cancer, mais les autorités québécoises et canadiennes jugent tout de même nécessaire de déléguer des policiers au Panama pour confirmer le décès de l’ancien patron corrompu du CUSM.
«Il est mort», a tranché hier Fernando Rosas, l’employé de la morgue qui a signé le «régistre de réception des cadavres» du centre d’oncologie national du Panama après avoir transporté le corps.
L’employé a laissé un collaborateur de notre Bureau d’enquête photographier l’entrée manuscrite qu’il avait lui-même faite la veille dans le grand livre officiel du centre de l’institut d’oncologie national.
Les noms d’un médecin du centre et d’une infrmière apparaissent aussi sur le certificat d’identification du cadavre dont nous avons obtenu copie.
Mais il ne s’agit pas de leurs signatures. Le nom d’arthur Porter comporte aussi une faute d’orthographe («Arthur Potter») sur les deux documents.
Jointe à son domicile de Panama City hier soir, la docteure Lois Victoria Gonzalez (dont le nom apparaît sur le certificat d’identification) a refusé de confirmer quoi que ce soit à notre Bureau d’enquête. Elle nous a raccroché la ligne au nez après un silence de trois secondes suivant notre question si elle avait bien vu le corps de Porter. Elle nous a demandé de rappeler à son bureau demain (aujourd’hui). L’infirmière du centre n’a pas répondu à un message sur Facebook.
LA THÉORIE DU COMPLOT S’AMPLIFIE

Quoi qu’il en soit, différents éléments d’information obtenus hier n’ont rien fait pour dissiper les doutes entourant le décès d’arthur Porter, un des grands cerveaux présumés de la plus importante fraude dans l’histoire du Canada:
√ L’unité permanente anticorruption de la Sûreté du Québec a délégué deux enquêteurs au Panana qui arriveront là-bas ce matin pour confirmer le décès. Un agente de liaison de la Gendarmerie royale du Canada y sera aussi.
√ Joint par notre Bureau d’enquête, le principal médecin qui traitait Arthur Porter a admis se trouver en Grande-bretagne et ne pas avoir vu le cadavre de son patient.
√ Un codétenu à la prison de La Joya, où Porter était emprisonné en attendant sa déportation au Canada, a confié à notre Bureau d’enquête hier que son corps allait être incinéré aujourd’hui et qu’un test D’ADN avait été pris sur le corps de Porter.
√ Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a expliqué hier qu’i ln’était pas question de mettre fin au processus judiciaire contre Porter sans obtenir la certitude du décès, ce qui n’était pasle cas hier.
√ C’est sans compter que le médecin qui a signé le certificat de décès de Porter, le Dr Roberto Lopez, chef du service de cancérologie à l’instituto Oncologico Nacional de Panama, a reconnu ne pas avoir vu luimême le cadavre. Le Dr. Sikora a reconnu hier au téléphone que ce fait était pour le moins «inhabituel». — Avec la collaboration
de Sarah Sanchez


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