Revenons à la motivation de base

Pourquoi l'indépendance aujourd'hui plus que jamais?

Pour ce que nous sommes en tant que descendants des Canadiens-français

Tribune libre


La sauvegarde des descendants du peuple canadien-français doit demeurer la raison première de la nécessité de faire l'indépendance du Québec. C'est la préservation de notre identité commune et de notre culture distincte qui doivent demeurer l'enjeu fondamental et incontournable de notre lutte légitime.

Car on ne réalise pas l'indépendance pour créer un nouveau pays africain sur la planète; on ne la fait pas pour créer le premier état musulman en Amérique du nord, encore moins pour mettre sur la carte une nation hindoue ou sikh satellite; on ne cherche pas non plus à créer un pays latino supplémentaire, ni à devenir un déversoir de l'Asie surpeuplée, ni pour produire un calque du Canada gangrené de multiculturalisme mais avec un léger soupçon de français.

On ne fait pas l'indépendance pour noyer les Canadiens-français dans une marée d'étrangers venus du tiers-monde sous-développé pour que nous finissions par n'en constituer que 3% de la population totale.
On fait l'indépendance pour Nous, un point c'est tout.

On ne la fait surtout pas pour tout ce qui affaiblira notre identité historique au point de l'éteindre à jamais, au point de la diluer jusqu'à la disparition totale, ce qui est en train de se produire avec des politiques d'immigration qui la mettent intentionnellement en péril.

Quant à ceux qui ont pour projet de pays indépendant un état composé de toutes les ethnies de la Terre à part égales avec la nôtre amoindrie, ils se leurrent en croyant que ces dernières seront le moindrement intéressées à le réaliser. Si un tel projet n'est qu'un Canada avec du français imposé dans la cour d'école, les allophones choisiront toujours de rester à l'intérieur du Canada, ce pays si différent du nôtre qui protège les ethnies par le biais du multiculturalisme et les soustrait au devoir élémentaire d'intégration qui leur incombe.


C'est depuis aussi longtemps que nos ancêtres ont fondé notre pays que nous en méritons un tout à nous encore aujourd'hui. On nous l'avait retiré, nous le reprendrons.

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Réjean Labrie881 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 novembre 2011

    Mais le multiculturalisme ne fonctionne pas vraiment. Il est difficile de faire cohabiter une multitude d'ethnies sur le même territoire.
    En Belgique, il n'y en a que deux et le pays est toujours sur le point de se briser. Imaginez avec des centaines...
    De plus, personnellement je m'imagine mal quand j'avais 20 ans ne pas avoir pas le choix d'une compagne de mon ethnie et être obligé de faire la cour à une étrangère. Ce n'est pas dans ma nature... mais peut-être que je suis mal faite et qu'une blonde d'une autre ethnie ne devrait pas poser problème

  • Luc Archambault Répondre

    26 novembre 2011

    @ Sylvain Marcoux.
    De quoi parle-t-on ? De la dénomination French canadian / Canadien français ou de la dénomination canadienne/canayenne.
    Les Neufrançien,nes, était FRANÇAIS. De nationalité française, sujet régalien du Roy de France, et détenteur pour leur descendance grâce à Richelieu, de la nationalité française, à telle enseigne que plusieurs Neufrançien,nes sont retournés en France après la Conquête. Il n'y a pas une telle chose qu'une nationalité canadienne en Nouvelle-France, pas plus qu'il n'y avait de nationalité acadienne ou Louisianaise. NOS ancêtres étaient Français.
    À la Conquête le 3/4 des Neufrançien,nes avaient une mère ou une grand-mère Fille du Roy bien française, née et éduquée en France à Paris par la fine fleur de la culture française et parlant français, à la différence de tant de régions françaises qui parlaient une quantité de langues et de patois incompréhensible pour les autres. Ce qui explique que nous parlions en Nouvelle-France la même langue française et qui explique que nous la parlions encore. Si nous n'avions pas toutes et tous parlé la même langue française, il y a longtemps qu'après la Conquête la langue commune aurait été l'anglais.
    On ne peut refaire l'histoire et inventer un nationalité qui n'existait pas, inventer après coup un peuple distinct du peuple de France. À la Conquête, autant en Acadie, en Louisiane qu'au Canada, les Neufrançien,nes étaient FRANÇAIS.
    Aujourd'hui, sur son sol et sous-sol national du Québec, c'est le peuple souverain du Québec qui dispose de ses pleins pouvoirs démocratique pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la DÉMOCRATIE québécoise. Ce n'est pas le peuple canadien-français qui vit au Canada, ni le peuple acadien, ni la diaspora d'ascendance neufrançienne qui vit partout aux États-Unis.
    Et cela ne sera jamais plus clair pour le monde entier le jour où ce peuple du Québec que nous sommes aura été appelé à USER de ses pleins pouvoirs démocratiques de PEUPLE SOUVERAIN pour INVALIDER l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada incapable d'obtenir le OUI de ce peuple, et le jour où ce peuple aura dit OUI à la Constitution primordiale de la République DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec.
    Ni les Canadiens-français s'ils existent encore ailleurs au Canada, ni les Acadiens ne disposent de territoires définis où ils sont majoritaires dans un État capable les gouverner au nom de leur peuple. Au Québec, le PEUPLE SOUVERAIN du Québec majoritairement d'ascendance neufrançienne dispose d'un tel territoire défini gouverné par un État distinct. Ne reste plus qu'à placer au sommet de cet État la DÉMOCRATIE et le PEUPLE SOUVERAIN du Québec que NOUS SOMMES.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    25 novembre 2011

    @ Éric Wilson:
    «Et combien ont des racines amérindiennes ?»
    Moins qu'une certaine propagande voudrait nous le faire croire, sans doute dans le but de nous faire sentir moins français. Et de mieux tenter de nous faire accepter les largesses incroyables dont bénéficient les autochtones.
    Jacques Noël, a déjà publié sur Vigile, un texte fort intéressant (chiffes) à l'appui, sur la question.
    Les autochtones que Cartier et son équipage ont rencontrés, étaient des primitifs qui ne possédaient même pas de langue écrite. Ils n'ont rien à voir avec le véritable développement de notre culture.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2011

    Vous visez juste avec cet article monsieur Labrie. À une exception près.
    Pourquoi parler de «ce que nous sommes en tant que descendants des Canadiens-français»
    En ce qui me concerne, je SUIS Canadien-français. Hier, demain et aujourd’hui.
    À Mr Cloutier,
    Vous êtes encore 30 ans en arrière. Dépassé par la réalité qu’évoque monsieur Labrie. L’idée d’un état québécois souverain est vide de sens s’il ne repose pas d’abords et avant tout sur l’idée de nation. Expliquez moi donc en quoi l’idée d’un Québec souverain multi-culturel (ou inter-culturel dans le cas de la majorité des mouvements souverainistes québécois…) est plus attrayant ou légitime qu’un État fédéré québécois également multiculturel.
    N’avez-vous pas encore compris que ceux que vous qualifiés de «picouilles» ne sont en réalité que des imposteurs n’ayant pour objectifs depuis 1968 que de gagner du temps pour que finalement, la SOCIÉTÉ québécoise n’en deviennent qu’un melting-pot multiculturel cadrant exactement aux plans des élites mondialistes.
    À Mr Baril,
    Je vous accorde raison sur votre affirmation qui dit que «la souveraineté n’est pas une fin en soit». Cependant, là où je diverge d’avec vous, c’est justement sur sa raison d’être. Vous dites que c’est pour «régler les problèmes sociaux» !!! Pourquoi donc une démocratie d’un État unitaire tel un futur Québec souverain (multiculturel…) serait-il plus efficace dans cette lutte pour la justice sociale qu’un État partagé entre deux paliers de gouvernement (ex; fédération dite canadienne) dans cette lutte pour la Justice sociale ? Advenant le cas de l’élection d’un gouvernement NPD à Ottawa avec une forte délégation de député (donc possiblement de ministres) issus du Québec… allié à un gouvernement québécois issu de Québec solidaire ayant abandonné (sic) ses convictions souverainistes… ne serait-il pas suffisant pour vous convertir aux vertus du fédéralisme «canadian» !?!?! À lire vos commentaires, poser la question c’est y répondre…
    À Mr Archambault,
    Lâcher le tabac de course et mettez vous donc à de véritable recherche historique… ou du moins, à la lecture de n’importe lequel historien digne de ce nom pour vous apercevoir que le dénominatif «canadien» fut dès le départ le nom que ce donnèrent les fils de la France en terre d’Amérique… L’adjectif «french» fut simplement ajouté pour signifier la distinction le jour où l’usurpateur anglais vint s’approprier ce dénominatif légitime. Tant qu’au terme «Québécois», il vit le jour où un autre type d’imposteurs (revue Parti-Pris… Gérald Godin en tête…) vinrent une fois de plus s’essayer dans cette manie de vouloir dénationaliser la seule et véritable nation légitime au Canada-français.
    Sylvain Marcoux

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2011

    Il y a effectivement un peu de cela, n'en déplaise à certains.
    Et combien ont des racines amérindiennes?
    Nous sommes les descendants des premiers premier occupants de ce sol...
    Y'a juste eu de la paperasse qui a dit un jour que ce territoire appartenait à quelqu'un... outre-mer...
    Euh... Pis celui qui vit dessus depuis ..."who knows when"?
    Nous nous réclamons que d'un seul de nos ancêtres...
    Que je sache, ça prend un père et une mère partout...
    Regardez pas juste d'un bord...
    Nous sommes les Mayas du Nord... le réaliserez-vous un jour?
    Nous avons épousé l'étranger d'outre-mer dans le passé...
    Je suis leur version 22.0
    Ou moi version 1.0 et je suis Québécois je crois.
    Américain certain!
    NORD-Américain, là où c'est rough and tough avec la nature
    Joseph Honoré Eric Wilson
    Vendredi le 25 Novembre 2011.

  • Luc Archambault Répondre

    25 novembre 2011

    « La sauvegarde des descendants du peuple canadien-françaisdoit demeurer la raison première de la nécessité de faire l’indépendance du Québec. »
    Il n'y a pas une telle chose que le peuple canadien-français dont nous serions les descendant,es, ce serait canadianiser notre origine française et neufrançienne. La dénomination francisée de « French-canadian » utilisée dans les médias de Toronto pour disqualifier les métis de l'Ouest et la fronde de Louis Riel en accolant au vocable canadian ce qui pouvait le mieux les insulter et mépriser : « French ». Ce qui a insulté les Québécois,es qui ont malgré tout entre ± 1890 et 1960 fini par utiliser ce vocable pour se nommer, cependant que les Acadiens se nommaient... Acadiens.
    ± 24% des Québécois,es sont d'origine acadienne, aurait-on idée de parler des « Acadiens-français » ? Pourquoi parler des « Canadiens-français » ? Sur nos 403 ans d'histoire nous nous sommes un temps nommés « canadiens-français » moins de 70 ans. L'appellation est la traduction du nom que nous ont donné les canadian pour nous insulter, avilir et diminuer. Comme l'appellation esquimaux avait pour but d'insulter les Inuits.
    Depuis 70 ans nous sommes Québécois,es, d'origine française puis neufrancienne. La descendance de cette population française partout en Amérique est neufrançienne. Le Canada n'était que l'une des trois régions de Nouvelle-France. Aux États-Unis ± 20M de personnes sont d'ascendance neufrançienne vivant dans la Nouvelle-France de l'Acadie, de la Louisiane et du Canada. Ces personnes ne sont pas d'ascendance « canadienne française », mais bien « neufrançienne » elle-même d'origine française.
    Pour nommer la descendance de la population française de Nouvelle-France vivant dans les « provinces » françaises d'Acadie, du Canada et de Louisiane, un seul vocable permet de le faire, il s'agit de la population d'ascendance « neufrançienne ».
    Pour le reste, la population du Québec forme le peuple souverain du Québec majoritairement d'ascendance française, puis neufrançienne, tel que métissée avec les Premières nations, les autres nations immigrant en Nouvelle-France et la Nouvelle-France conquise par les Anglais ou esclaves d'ascendance africaine : Allemands et Autrichiens dans l'armée française, Écossais, Irlandais, puis Italiens, grecs, chinois, etc.
    Nous sommes le PEUPLE SOUVERAIN du Québec dont la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE est NIÉE par un État voyou du Québec/Canada qui n'a jamais ni sollicité ni obtenu le clair OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise. Les vrais souverainistes doivent cesser de tolérer cette négation et devront mettre fin à 252 ans de gouvernance collabo pour APPELER ce peuple SOUVERAIN à INVALIDER tout État qui s'impose au Québec sans avoir obtenu le OUI des Québécois,es.
    Pour battre la FAUSSE coalition SIROIS/Legault et former un gouvernement qui USE avec envergure des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES de ce peuple souverain nous devons faire l'UNION de ses forces citoyennes et politiques démocratiques sous VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2011

    Je ne suis pas d’accord avec l’énoncé de M. Régent Labrie. Je suis un séparatiste du tout début! Mon encêtre était un voleur et imigrant. Je suis pourtant un Québécois de souche et de plusieurs générations. Pour moi la Séparation n’est pas une fin linguistique mais est un outils pour améliorer notre sort à tous. Si comme peuple, nous ne savons garder notre culture, c’est que nous ne nous en donnons pas les moyens. La séparation n’est pas un moyen. Si je suis le raisonnement, nous demeurerions toujours en Mésopotamie et parlerions Sumérien. La langue est un moyen de communication, la culture est l’essence de nos vies, basé sur notre histoire, institutions, expériences. L’ennemi n’est pas ‘’les imigrants’’, mais des exploiteurs de toutes nationalités, langues et origines qui asservices les peuples parcequ’ils se prennent pour Dieu et n’ont jamais la panse assez pleine.
    Pierre Baril

  • Pierre Cloutier Répondre

    25 novembre 2011

    On sait tout cela monsieur Labrie. Le problème n'est pas là. Le problème vient des élites souverainistes paralysés par la peur de bord et en bord et incapables par manque de courage de se présenter devant l'électorat avec une proposition d'indépendance claire, nette et précise.
    Ne cherchez pas plus loin. Tout est là. Tant qu'on va être pognés avec des picouilles comme cela, on n'ira pas loin.
    Pierre Cloutier