Dans sa réponse à [Michel Vastel->2826] intitulé : [« Nous ne nous tairons pas ! »->2864], André Pratte se demande bien ce qui lui vaut à lui-même et son collègue Alain Dubuc, d'être méprisé et caricaturé à ce point par Pierre Falardeau et Michel Vastel. La réponse est simple ! Comment qualifieriez-vous quelqu'un qui vient vous dire que la neige n'est pas blanche ? Réponse : soit la personne est schizophrène soit elle est ment carrément.
Quand des « journalistes » se comportent en « pedler » pour vendre n'importe quoi, ils ne sont plus des journalistes mais des marchands de tapis. Si ce n'était de leurs éditoriaux délirants, de leurs opinions désopilantes, de leurs arguments qui se tiennent autant que de la morve, ça ne serait pas si pire. Ce serait même encore acceptable. Après tout,vendre des tapis n'a rien de déshonorant. Mais malheureusement, Pratte et Dubuc sont une honte pour la profession journalistique. Quant à leurs journaux, il y flotte dans l'air cette puante odeur de contrôle de l'information et de gestion des opinions émises qui rendent indigeste les feuilles de choux du Soleil et de la Presse à quiconque souhaite la diversité de l'information.
Il y a cette ombre de Paul Desmarais et de Power Corp qui plane sur les salles de rédaction de ces journaux et qui écrase la liberté de presse et d'opinion en noyautant l'équipe éditorial de fédéralistes de droite et en mandatant secrètement ces journaux qui ont maintenant pour objectif d'être des faire-valoir d'opinions indéfendables qui affaiblissent le Québec. Tout cela pour défendre les intérêts financiers d'un patron qui méprise son pays parce qu'il ne veut pas perdre « l'amitié des puissants dont la très grande majorité sont fédéralistes et avec lesquelles il prend son petit déjeuner avant de jouer au golf.
Il y a ces égouts de la droite qui polluent ces journaux et qui farcissent la cervelle d'idées délirantes sorties toutes droit des salles de cours, poussées par des universitaires vendus et des pseudos instituts économiques qui se donne des grands airs scientifiques, mais qui ne sont en réalité que des patentes à faire pencher l'opinion publique du bord des véritables gras durs du système pour les engraisser encore plus.
Finalement, il y a ces innombrables contorsions intellectuelles pour nous faire avaler cette lavasse. Le Cirque du Soleil ne donne pas dans des steppettes semblables. Elles dépassent l'entendement par la droite dans la gravel. Elles battent tout ce qu'on peut imaginer comme courbettes, comme lèche-cul et comme tapisserie pour masquer le ridicule des options qu'elles défendent.
Si Falardeau et Vastel n'aiment pas Pratte et Dubuc, chez moi, c'est tout le contraire. Je les adore ! Parce qu'à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche ou prennent la plume plus pour écrire ce que finalement peu de gens lisent, ils empirent leur cas, ils se discréditent et en même temps, ils calent les idées qu'ils défendent encore plus profondément. Si Falardeau et Vastel n'aiment pas Pratte et Dubuc, moi, je me tords de rire devant ces caricatures vivantes. Vivement qu'ils continuent d'écrire que je me bidonne encore.
Daniel Lévesque
Québec, Québec
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1 commentaire
Normand Perry Répondre
18 novembre 2006Monsieur Pratte,
Que tous soient bienvenus, c'est à peu près ce à quoi se résume votre conclusion de « Nous ne nous tairons pas » monsieur Pratte le 12 novembre dernier.
Depuis j'ai bien suivi votre recommandation de faire parvenir mes textes à la section « forum » de La Presse, rien ne fut publié. Notamment un texte en réplique à la réflexion d'André Boisclair publié le 15 novembre dans vos pages.
Mes chroniques que vous recevez sur une base hebdomadaire ne le sont jamais. A cet égard, il y a tout lieu de croire que l'article 3 du chapitre 1 de la Charte des Droits et Libertés de la Personne du Québec est gravement atteinte par ces façons d'agir, envers quiconque se trouve d'une manière ou d'une autre "censuré" à La Presse.
Alors quand vous affirmez monsieur Pratte que tous, fédéralistes comme souverainistes, de gauche comme de droite ont droit de parole dans vos pages, c'est tout simplement de la frime.
Le jour où un souverainiste de gauche deviendra chroniqueur payé par La Presse à La Presse en ayant le droit d'exprimer librement sa pensée et ses idées, tout comme Josée Legault dans The Gazette, alors je vous croirais.
En attendant, je dirais que André Pratte ne vaut guère mieux que le Capitaine Bonhomme !
Normand Perry
Philosophe et chroniqueur du dimanche à Vigile.