Certaines rumeurs se font de plus en plus persistantes à l’effet que Chrystia Freeland soit candidate à la succession de Justin Trudeau. Aussi ai-je cru pertinent de vous présenter diverses étapes de sa carrière politique telles que décrites sur Wikipédia.
Débuts de sa carrière politique (2013-2015)
Le 26 juillet 2013, Chrystia Freeland quitte le journalisme pour se lancer en politique canadienne comme candidate à l'investiture du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Toronto-Centre. Le 15 septembre 2013, elle remporte l'investiture à la suite du départ du député sortant Bob Rae lors de l'élection partielle du 25 novembre 2013. Freeland remporte 49% des voix et est élu.
En tant que porte-parole du PLC en matière de commerce, Mme Freeland interviewe l'économiste Larry Summers lors d'un événement officiel au congrès du Parti libéral de 2014; l'entrevue est disponible sur YouTube et le site Web du parti. Freeland écrit un éditorial dans le New York Times, dans lequel elle raconte avoir sous-estimé la montée des ploutocrates avec la popularité de la série télévisée Downton Abbey.
Le 27 janvier 2014, lors des manifestations qui ont précédé la révolution ukrainienne de 2014, Mme Freeland écrit une tribune pour le Globe and Mail dans laquelle elle provoque le gouvernement de Viktor Ianoukovitch. Plus tard, au début du mois de mars, Freeland se rend en Ukraine au nom du Parti libéral, et tweete ses progrès dans la rencontre des dirigeants communautaires et des membres du gouvernement à Kiev. Elle déjeune avec le grand rabbin de Kiev, rencontre Mustafa Dzhemilev, chef des Tatars de Crimée et député, Vitaly Klitchko, le chef du parti de l'Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme, et le député ukrainien Petro Porochenko qui a ensuite été élu président de l'Ukraine en mai 2014.
Freeland est l'un des treize Canadiens interdits de se rendre en Russie en vertu des sanctions de représailles imposées par le président russe Vladimir Poutine en mars 2014. Elle répond par son fil Twitter officiel que c'est un honneur d'être sur la liste des sanctions de Poutine.
Lors de la redistribution des circonscriptions de 2012 et 2013, une grande partie de la base de Freeland a été déplacée du Toronto-Centre à la nouvelle circonscription d'University-Rosedale, Aux élections fédérales de 2015, Freeland choisit de se présenter dans University-Rosedale et défait la candidate du PND Jennifer Hollet.
Ministre du Commerce international (2015-2017)
Le 4 novembre 2015, le premier ministre Justin Trudeau choisit Freeland comme ministre du Commerce international. Mme Freeland participe aux négociations menant à l’Accord (AECG) entre le Canada et l'Union européenne, le « projet d'héritage » de l'ancien premier ministre Stephen Harper. L'AECG est le plus important accord commercial du Canada depuis l'ALENA. Après qu'il ait été signé le 30 octobre 2016, Freeland fait des commentaires au sujet de « construire des ponts et non pas des murs ».
Ministre des Affaires étrangères (2017-2019)
Lors d'un remaniement ministériel le 10 janvier 2017, Mme Freeland est nommée au poste de ministre des Affaires étrangères du Canada, en remplacement de Stéphane Dion. Le 6 mars 2017, en collaboration avec le ministre de la Défense Harjit Saijan, Freeland annonce que la mission d'entraînement militaire du Canada en Ukraine sera prolongée jusqu'en mars 2019, maintenant les 200 soldats précédemment mandatés par le gouvernement Harper.
En août 2017, Mme Freeland charge son ministère et ses fonctionnaires d'examiner « énergiquement » les rapports faisant état de véhicules militaires de la région fabriqués au Canada et utilisés contre des civils dans la ville d’Al-Awamivah peuplée de chiites par les forces de sécurité saoudiennes.
Freeland condamne la persécution des musulmans rohingyas au Myanmar. Elle déclare que la violence contre les Rohingyas "ressemble beaucoup à un nettoyage ethnique et que ce n'est pas acceptable".
Mme Freeland publie une déclaration sur Twitter le 2 août 2018 exprimant l'inquiétude du Canada au sujet de la récente arrestation de Samar Badawi, militante des droits de la personne et sœur du blogueur saoudien emprisonné Raif Badawi. Elle préconise leur libération. En réponse aux critiques du Canada, l’Arabie saoudite expulse l'ambassadeur du Canada et gèle le commerce avec le Canada. Freeland demande l'aide d'alliés comme l'Allemagne, la Suède, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni.
En septembre 2018, Freeland soulève la question des camps de rééducation du Xinjiang et des violations des droits de l'homme contre la minorité musulmane oughoure lors d'une réunion avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.
En janvier 2019, à la demande du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Canada accorde l'asile à Rahaf Mohammed, une adolescente saoudienne de 18 ans qui fuyait sa famille abusive au Koweït. Freeland rencontre personnellement Rahaf Mohammed à l’aéroport international Pearson de Toronto.
Mme Freeland condamne le président vénézuélien Nicola Maduro qui s'était « emparé du pouvoir par le biais d'élections frauduleuses et antidémocratiques ».
Le 18 avril 2019, elle se classe 37e parmi les leaders mondiaux de la liste annuelle du Magazine Fortune.
Freeland exprime son soutien aux manifestations de 2019 à Hong Kong. En octobre 2019, elle condamne l’invasion unilatérale turque des zones kurdes en Syrie.
Vice-première ministre et ministre des Affaires intergouvernementales (2019-présentement)
À la suite des élections fédérales canadiennes de 2019, Chrystia Freeland est promue vice-première ministre du Canada et ministre des Affaires intergouvernementales.
Henri Marineau, Québec
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2 commentaires
Henri Marineau Répondre
26 novembre 2019@ Martin Pelletier
Comme le titre l'indique clairement, mon texte avait pour objectif de dresser un survol de la carrière politique de Chrystia Freeland.... ce qui exclut ses antécédents familiaux.
Martin Pelletier Répondre
25 novembre 2019Vous avez pas lu mon texte sur son histoire familiale?
Elle a caché le passé nazi de son grand-père
https://vigile.quebec/articles/la-ministre-des-affaires-etrangeres-de-trudeau-avait-un-papi-nazi