Totalitarisme et pauvreté grandissante

Un État providence au service du peuple et non de l'argent

Tribune libre

Autant que facteurs existent pour réprimer et abaisser la cause souverainiste en soi. J'ai récemment entendu des critiques venant des sympathisants du Parti conservateur du Québec qui accusait les partis pseudosouverainistes ou réellement souverainistes d'être à tendance totalitaire, juste en mettant plus d'importance à l'État et non aux entreprises. Laissez moi vous dire que vous avez tort, car le totalitarisme et un régime qui n'existe pas au Canada. Aussi de la réduction de l'État providence, étrange qu'on veut brimer le rempart social entre la population et ses dirigeants. Finalement, le paradoxe de la pauvreté et de la richesse qui est un point clé à l'autodétermination de la nation québécoise.
Le totalitarisme provient de la seconde Grande Guerre. Si vous voulez parler de totalitarisme, c'est Mme Arendt qui a conceptualisé ce problème à la base. Le totalitarisme est de placer une idéologie avant le reste par voie dictatoriale. QS et ON place ses idéologies de façon démocratique et philosophique, point à la ligne. Voir la définition du totalitarisme en bas de l'article. On assiste au Québec à des critiques sans fondements réels, baignés d'un manque de réalisme, tout cela ancré dans des idéologies inflexibles. La partisanerie aveugle est le "bobo". Si vous voulez trouver du totalitarisme au Québec, regarder le camp fédéraliste, il a le monopole des médias et il tente de dominer complètement tous les aspects de la vie sociale et privée en disant que les affaires de la cité sont plus importantes que la cause souverainiste. La cause comme telle répond justement à se donner les outils pour régler justement les affaires de la cité et arrêter ainsi l'aliénation que vit le peuple actuellement (Référence avec mon 1er article sur Politicoglobe et 2e article sur Vigile).
Pour suivre mon opinion sur le totalitarisme. Je montre que l'État minimal est une aberration. L'État providence est justement ce qui permet aux organismes sociaux de pouvoir avoir le financement et l'aide nécessaire pour accompagner et "guérir" la population de tous ses maux. Certes l'État providence est gourmand et accentue le déficit public pour la protection sociale et les assurances, mais est-ce que le système bancaire est plus important que le peuple et son développement ? Est-ce que la vraie richesse est l'esprit et l'intelligence ? Si c'est le cas, au Québec on vote pour le système bancaire et non l'intelligence des gens. Oui, oui, oui, c'est une critique de gauchiste, mais pensez-y une minute. L'État providence existe justement pour donner la chance aux moins nantis de pouvoir prospérer et avoir un semblant de vie. Si j’étais riche, j'aimerais donner mon argent aux plus pauvres par prestations sociales pour l'assurance maladie et chômage pour le biais de mes impôts. Si j’étais pauvre, je me sentirais mal de dépendre ainsi des riches et si celui-ci me donne un coup de main, je pourrais atteindre la classe moyenne et développer mon argent à mon tour. Donc, nous arrivons à un dilemme : la volonté humaine.
L'État providence représente le rempart pour la perspective sociale des individus, que le libéralisme idolâtre à l'extrême, minimisant l'État providence. Il intervient dans l'économie tout en redistribuant le caractère social et la réglementation des rapports sociaux. Son abolition serait un non-sens, car nous retournerons à un état digne du capitalisme de la révolution industrielle. Réduire l'État serait une abomination pour les classes sociales plus fiables et par le fait même plus nombreuses. Évidemment c'est un point de vue. L'État est justement là pour favoriser un consensus entre les entreprises (qui sont plus poussé à faire des profits qu'encadrer la population) et le peuple lui-même. Mais on peut voir que la prospérité économique et le progrès social sont contradictoires à long terme et ce qui ramène à beaucoup de gens le problème intellectuel suivant. Penser qu'au présent au lieu de l'avenir. L'État providence n'est pas l'ennemi de la richesse, mais son ange gardien. À qui on fait de la richesse ? Aux êtres humains tout simplement. Il existe certes des inégalités, mais pourquoi les renchérir? Voilà ce que je trouve immonde est donc la nature humaine d'agir par hypocrisie et cupidité au détriment de contrôler les autres par le pouvoir de l'argent.
Au Canada, on assiste progressivement à un État gendarme (justice, défense) très autoritaire. Les gens se rendent compte que les inégalités augmentent juste à cause de cette rhétorique. Le monde est donc aliéné à choisir entre un État gendarme néolibéral et un État providence social-démocrate. Le premier encourage la défense (et le confie à l'État à ne rien faire de plus et l'État providence encourage le caractère social et l'intelligence (confie à l'État la protection du peuple et des débordements des mécanismes du marché).
Je vous laisse choisir entre l'intelligence et l'argent. Je ne dis pas que le néolibéralisme n’est pas brillant, mais concentre plus ses efforts à enrichir les particuliers, car la liberté de l'individu était primordiale et dit que c'est pour tous, alors que les pauvres se multiplient. Je ne savais pas que l'individualisme a permis à l'homme de se développer et survivre comparé au communautarisme, laissez-moi réviser mes notes d'histoires...
Ce n’est pas normal qu'on soit en 2013 et que la pauvreté soit encore présente. Je ne parle pas du tiers monde, qui n’a rien à offrir pour qu'on puisse les idées. On préfère les laisser crever de faim et de soif pour justement enrayer la surpopulation mondiale. Une aberration, mais les gouvernements modernes ont l'air de s'en contrefoutre. Ah oui, c'est vrai les ressources sont limitées sur Terre, donc plus il y a moins de bouches à nourrir, mieux cela nous profite. L'humain est hypocrite et ne le dira jamais dans les médias, mais si c'est ce que la majorité pense! Enfin, ce n’est pas normal qu'il existe des hyper riches et des hyper pauvres sur Terre. On se dit être l'être le plus évolué de cette planète, on s'entretue par le biais de l'argent. Magnifique.
Pour mieux comprendre pourquoi la pauvreté existe encore aujourd'hui, plaçons les caractéristiques :
Les riches ont trop d'argent et en veulent plus. L'image importe, encourage la superficialité. Ont un caractère hautain, se vante de leurs succès. Ils accentuent la jalousie des autres en leur égard. Ils profitent et contrôlent les pauvres afin de s'enrichir ou de placer son pouvoir sur les autres. Il existe des "bons" riches qui eux crée des emplois, fait des dons. Ils vivent dans un monde à part. Ils achètent même des amitiés et d'autres valeurs comme l'amour, le respect, etc. Des valeurs qui n'ont pas de valeur réelle en frais de monnaie ou de devises. Comme si on pourrait jouer un intérêt mutuel entre un homme et une femme par les codes de la Bourse.
Les pauvres sont pauvres en émotions (dépression, motivation réduite à néant, etc.). Les pauvres ne s’intéressent à rien. Sont mal instruit, analphabètes. Ils ont un manque d'hygiène, moins de soins de santé. Souvent en dépendance d'une quelconque drogue. Ils ne veulent pas se forcer. Ils vivent juste du strict nécessaire. On assiste donc ici à deux mondes différents et deux courants d'arguments accusateurs entre les deux classes. Je suis conscient qu'on ne peut enrayer la pauvreté, je dis juste que c'est normal que les inégalités augmentent ainsi. De facto, avec la réduction de l'État providence, ses inégalités grandissent. Étrange coïncidence n'est-ce pas ?
Ce que je veux prouver ici est que l'État providence est la clé de voûte pour enrayer la pauvreté dans le monde, même si cela réduit l'enrichissement paroxymale de l'être humain. Qu'est-ce que la vraie richesse, de la monnaie ou un cerveau en développement et en pleine santé ? Cela remet en question le système qui affecte le contexte québécois. Revenons donc en province (je déteste ce mot), on est censé être dans un pays riche et on chiale qu'on est pauvre. Le problème est la distribution de la richesse et les dirigeants qui ne reflètent pas les valeurs des gens pigent dans les poches des plus pauvres pour réduire la dette. Ce n’est pas normal qu'il y ait des ghettos ou quartiers pauvres au sein même d'un pays riche. Si on reste au Québec, Hochelaga-Maisonneuve, au sein de Montréal, la ville la plus riche de la province, possède encore un taux de pauvreté absolue...ABSOLUE, merde, je n'en reviens pas. Ou encore, en région, le développement de ceux-ci est fortement réduit et s'appauvrit. MERDE, qu'est-ce que c'est que cela ? Vous trouvez cela normal. Je pense que le problème est vraiment la conscientisation des gens au problème et qui votent pour le mauvais parti, le moins pire et jamais le meilleur. Cela accentue les problèmes et on tombe dans un marasme politique ou tout le monde dit : la politique c'est de la merde, non ,la politique est crasseuse parce que le monde ne réfléchit pas à long terme au niveau d'un vote. Il pense qu'il est perdu si c'est pour voter pour un parti qui a justement 80 % des solutions à son actif que 20 % en votant par habitude par un parti oligarchique. Voilà le vrai problème à la pauvreté et à la stagnation de l'État providence.
Sur ce, bonne journée...


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8 commentaires

  • Éric Lévesque Répondre

    25 mai 2013

    @ Francis Déry ; Merci pour vos précisions, je tiens à vous dire que je n'étais pas fatigué quand j'ai écrit l'essai et c'est vrai que les pays développés ont l'air à se contrefoutre du tiers monde, quand je regarde des riches à craquer à l'hollywood qui sont majoritairement ancré dans leur vie de stars au lieu de penser aux enfants en Afrique ou en Asie, ça me sort de mes gonds. C'est vrai qu'il y a eu des efforts considérables, je suis pas con, mais j'exposai ici une hypothèse d'eugénisme qu'on aurait que les pays développés voulaient les laisser crever pour réduire la surpopulation.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2013

    Le cabinet de Brüning voulait stimuler l'économie avec un programme de travaux publics qui va inspirer FDR. Mais les conditions de financement n'y étant point, puisque les investissements étrangers étaient dissuadés par la loi sur les contrats qui exigeaient une permission de l'État. Les milieux financiers pouvaient s'attendre à une nouvelle monnaie fiduciaire. Une nouvelle patente est née : le billet Öffa de la Deutsche Gesellschaft für öffentliche Arbeiten AG est un billet à l'ordre (ou lettre de change) émis par la nouvelle agence-bidon sur les travaux publics pour contourner la monnaie fiduciaire. Hans Luther de la Reichsbank permet une quantité limitée pour éviter la surchauffe et l'hyperinflation. Le cabinet von Schleicher fit étendre l'usage de ces billets par d'autres institutions financières, principalement publiques.
    La France fit échouer les négociations sur le désarmement mutuel en 1932. Quand Hitler voulu étendre les travaux publics au réarmement, Hans Luther s'y opposa et fut remplacé par Hjalmar Schacht. Les billets Öffa furent succédés par les coupons MeFo fondés sur le Capital-Travail fourni par les innovations technologiques dans le secteur de la métallurgie. Les années de paix de la période hitlérienne mit l'accent sur le côté social pour faire disparaître le chômage et valoriser le côté héroïque du Volk qui a tant souffert depuis la Grande Guerre alors que les profiteurs du Capitalisme spéculaient et festoyaient.
    Il ne pouvait plus bénéficier d'emprunts bancaires à l'étranger pour se financer, précisément parce que le cabinet Brüning avait déjà osé bloquer les flux sortant des capitaux en faisant perdre les droits des investisseurs étrangers. L'autarcie devenait une nécessité alors que l'Allemagne importait jadis des produits alimentaires et des matières premières de l'Amérique. La restructuration vers l'autarcie ne pouvait se compléter. Le plein-emploi sortait les Allemands de leurs villages vers les villes. La production agricole chutait, faute de mécanisation suffisante. La politique d'une voiture par ouvrier était irréaliste à ce stade. L'Allemagne a dû se tourner vers l'URSS pour obtenir pétrole, céréales et autres matières premières via le troc de produits industriels et d'équipements manufacturier. Hitler n'était pas l'initiateur de ce troc. Il a commencé sous Kurt von Schleicher en 1932. Un effet indésirable fut l'augmentation des quotas aux koulaks et l'Holodomor qui suivit.
    Les MeFo agissant comme monnaie fiduciaire, l'inflation réapparut graduellement. La masse monétaire des MeFo s'accroît de 33% par année de 1933 à 1938. Schacht a voulu procéder à un programme d'austérité dès le début de 1939. Hitler le refuse pour ne pas se couper du peuple, ni procéder à un désarmement en une période où les forces de l'Entente se réarment pour ramener l'Allemagne au niveau du traité de Versailles, sinon dans le giron du système bancaire international. Schacht est remplacé le 19 janvier 1939 par Walther Funk à la tête de la Reichsbank.
    Les vannes de la monétisation sont ouvertes et le reste est l'Histoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2013

    L'État-Providence a vraiment débuté sous Bismarck dans l'Allemagne des années 1880.(Auparavant, c'était les mécanismes de charité de paroisse.) Il a misé sur la «Wohlfahrtsstaat» pour ressouder les liens entre le peuple et l'establishment qui occupe l'état. En plus d'enrayer la paupérisation des travailleurs, l'éducation s'est amélioré.
    Et l'Allemagne s'est élevé pour rivaliser avec l'Angleterre.
    D'où la volonté des élites britanniques d'abattre l'Allemagne dès le début du XXe siècle.
    La Grande Guerre fit œuvre pour faire éclater l'Autriche-Hongrie et l'empire Ottoman. Les belligérants s'enfoncent dans le totalitarisme jusqu'à ce que les troupes craquent.
    (Grève des tranchées française en 1916, révolution russe 1917, révolution allemande 1919, etc..)
    L'Allemagne perdit ses colonies d'Afrique et du Pacifique, ses marches de populations mixtes, et la Bavière catholique a failli se dissocier de l'Allemagne prussienne sous Kurt Eisner, suivi d'une brève République des Conseils. L'embargo allié maintenu jusqu'au traité de Versailles, a créé les conditions faméliques. Le fardeau des dettes de guerre imposé à l'Allemagne a détruit son système monétaire. Une nouvelle monnaie sous Stresemann hypothèque les terres et les biens industriels du milieu privé, car l'effort de paix doit être aussi totalitaire que l'effort de guerre.
    Le Krach de 1929 ne fut ressenti qu'en 1931 quand l'Allemagne dut secourir l'Autriche de la faillite bancaire de la Kreditantstalt qui faisait tache d'huile. L'annexion territoriale fut déjà évoquée, mais interdite par le traité de Versailles. Une nouvelle crise monétaire était pour survenir. Les capitaux étrangers si abondant en 1930 fuyaient vers l'Amérique et Londres. Des pans d'industries s'écroulaient. Le renflouement de banques majeures fit passer la couverture du Mark par les stocks d'or et de devises de la Reichsbank de 66,7% (30juin1930) à 40,1% (29juin1931). Le 23 janvier 1932, la couverture passe à 22,25% et serait tombé sous les 10% si ce ne fut d'un crédit de 100m de dollars accordé par la Federal Reserve Board, la Banque des Règlements Internationaux et les grandes banques européennes d'émission. Ces chiffres incluent le Rentenmark gagé sur le patrimoine foncier. Le Reich supprime les droits des étrangers sur les contrats pour enrayer la fuite des capitaux. Ce qui fut avalé à Bâle, mais jamais accepté par plusieurs banques étrangères.
    (à suivre)

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2013

    Je ne parle pas du tiers monde, qui n’a rien à offrir pour qu’on puisse les idées. On préfère les laisser crever de faim et de soif pour justement enrayer la surpopulation mondiale. Une aberration, mais les gouvernements modernes ont l’air de s’en contrefoutre. Ah oui, c’est vrai les ressources sont limitées sur Terre, donc plus il y a moins de bouches à nourrir, mieux cela nous profite.
    Relisez votre texte avant de le présenter ailleurs.
    Je crois que vous étiez sous le coup de la fatigue.
    "Préférer" n'est pas approprié. C'est l'impossibilité d'une solution qui cause problème. Vous avez beau faire des leçons aux pays du tiers-monde qu'ils doivent limiter leur croissance démographique par les méthodes anticonceptionnelles, ceux-ci vont refuser d'écouter les anciens colonisateurs.
    Nous baissons démographiquement, on laisse le pays ouvert à l'immigration de ces pays. Alors la mentalité de ces pays est que la réponse à leur misère est l'émigration en pays dits "riches". Ce qui ne résout pas leur problème fondamental. Notre richesse se dissipe parce que nous laissons la sous-traitance de la production industriel dans les pays du moindre coût. Et pourtant, l'immigration continue pour que les industriels puissent recruter des prolétaires moins exigeants. Bref, nous nous tiers-mondisons. La faim, c'est la récompense de ceux qui se goinfrent sans planifier l'avenir. Ou qui sont dans l'incapacité de le faire.
    Faire la sous-traitance de la production dans les pays du tiers-monde aide-t-il ces derniers ? C'est un détournement du capital-travail. Les masses de ces pays travaillent pour presque rien pour soutenir le niveau de vie des masses des pays plus riches. Ils ont moins accès à un capital-travail de moindre coût (le leur) pour subvenir à leurs besoins de base. La Chine assure une alimentation abordable envers ses ouvriers d'usine en forçant des prix bas pour les produits agricoles. Ce sont les paysans qui en souffrent (d'où les épisodes de rébellion sporadique). Les villages se vident au profit des villes. La Chine doit maintenant importer beaucoup de produits agricoles pour se soutenir.
    Aussi, les surplus de production agricole des pays riches sont dumpés vers les pays du tiers-monde qui connaissent des crises alimentaires. Le prolétaire et le bourgeois en ville peuvent en profiter, mais le paysan en pâtit de cette manne qui dévalorise son travail. La production agricole continue sa chute avec le dumping, et c'est la spirale.
    (à suivre)

  • Alain Maronani Répondre

    15 mai 2013

    @Eric Levesque
    Keynes était pour le capitalisme, avec une certaine redistribution...
    Ne pas oublier que la politique mise en place par Roosevelt, sur les conseils de Keynes, n'a pas fonctionné pour relancer l'économie américaine après la crise de 1929....
    C'est la deuxième guerre mondiale qui a relancé l'économie américaine pas Keynes, pas Roosevelt...
    C'est probablement ce dont nous avons besoin....

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2013

    Quand quelqu'un est partisan de ce que vous appelez l'État minimal, c'est tout simplement quelqu'un de mal intentionné.
    Il veut voir ses semblables souffrir de ne pas pouvoir vivre décemment, se loger convenablement, s'alimenter comme il faut, se faire une vie et être heureux.
    Le grand Michel Chartrand, un homme qui voulait que tous sans exception soient heureux, militait pour sa part pour un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel.
    Il était un véritable humaniste qui démontrait une sympathie et une compassion pour ses semblables.

  • Éric Lévesque Répondre

    14 mai 2013

    @ M. Tremblay ; Je suis ni socialisme, ni capitalisme, interventionnisme mixte mais je comprends pas comment la pauvreté est si importante, encore plus aberrant, au sein d'une province comme le Québec. Nous vivons mieux que les USA et plusieurs pays occidentaux et/ou développés et on est en 2013 et la pauvreté est encore présente, étrange. Je ne crois pas que le capitalisme soit le meilleur système pour gérer la planète, je demeure keynésien car le vrai capital humain n'est pas la somme de ses avoirs et le nombre de devises qu'il a, mais sa valeur éthique et affective. Je prône l'État providence et je trouve que le néolibéralisme donne plus de pouvoir à un État gendarme, qui est une aberration, point final.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2013

    Tu sembles être un idéaliste. Le problème c'est que tu résonnes pas comme les québécois ordinaires.
    Ceux -ci se foutent des pauvres car ils espèrent sortir de leur misère pour devenir riche donc c'est le capitaliste qui peut le permettre d'y arriver et certainement pas le socialisme. De plus les riches qui possèdent les biens et les médias ne veulent rien savoir d'un système qui leur demanderait de partager avec les pauvres et perdre le fruit de leur travail ou qui leur ferait perdre les biens qu'ils ont accumulés.
    Donc la seule chose qui pourrait changer d'idée le peuple, c'est le désespoir et la certitude qu'ils vont rester pauvre pour toujours. Le capitalisme est le meilleur système pour donner des illusions aux gens.