Bourgault, Falardeau et Parizeau

Trois grands patriotes

Tribune libre


Lorsque je pense à trois de nos grands patriotes, M. Jacques Parizeau, M. Pierre Bourgault et M. Pierre Falardeau, il me vient à l'esprit un point qu'ils ont en commun (en plus de rimer) et qui en font des modèles pour nous tous: ils sont incorruptibles (qu'on ne peut corrompre).

En effet, avec ces trois ardents défenseurs récents de la cause indépendantiste, on a la certitude absolue que jamais au grand jamais ils ne poseraient le moindre geste pouvant nuire au peuple québécois, quelles que soient les circonstances ou l'importance de l'enjeu. On sent toujours que leurs convictions sont indéfectibles. On ne pourrait en dire autant d'un Jean Charest ou peut-être même d'un Robert Bourassa, qu'on sent capables de collusion, de jeux de coulisses, bref de nous jouer dans le dos.

Un Pierre Falardeau pouvait en excéder plusieurs par ses prises de position tranchées et son langage sans détours, mais son attachement profond au peuple québécois n'a jamais fait de doute dans l'esprit de qui que ce soit.

Un Pierre Bourgault pouvait déplaire par ses débordements oratoires théâtraux à la René-Daniel Dubois, mais son authentique ferveur à défendre la patrie transparaissait toujours.

Quant à M. Jacques Parizeau, homme de principes, on sent que toutes ses énergies vitales sont concentrées sur l'objectif à atteindre qu'est la souveraineté du Québec et que rien ne pourrait l'en détourner ni affaiblir son engagement.

À cette sainte trinité de grands patriotes récents, qui pourrions-nous bien ajouter? Je suggère M. Bernard Landry. Et pourquoi pas M. Victor-Lévy Beaulieu? D'autres suggestions?
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Gilles Bousquet Répondre

    15 janvier 2010

    À la place, comme les mousquetaires, qui étaient souvent 4.
    Le quatrième ? : Papineau, Louis-Joseph Papineau, chef de nos insurgés Patriotes, Canadiens-français, en 1837.
    Ça fait, Papineau, Bourgault, Falardeau et Parizeau.