Justin Trudeau est le féministe en chef du Parlement du Canada. Il aime tellement les femmes que dans son cabinet il en a nommé quelques-unes au seul motif qu’elles étaient des femmes.
Or, on sait qu’il a dû en rétrograder certaines par la suite. On pense en particulier à Mélanie Joly dont la prestation au ministère du Patrimoine fut lamentable et à Maryam Monsef dont l’absence d’expérience comme ministre des Institutions démocratiques a été rapidement évidente.
Justin Trudeau connaît-il l’Évangile ? « Celui qui prend l’épée périra par l’épée ». Car Jody Wilson-Raybould, son ex-protégée, au demeurant autochtone, est la cause de ses malheurs politiques du moment. La ministre Jane Philpott, à la compétence reconnue et qui est à l’évidence plus amie avec JWR qu’avec le premier ministre, a quitté le cabinet.
Image brisée
Et voilà qu’une députée noire, Celina Caesar-Chavannes, un atout aux yeux de Justin, vient de fracasser l’image de son chef en racontant qu’il n’a pas été gentil, mais hostile avec elle.
Comme dans une comédie, le mari de la députée vient à sa rescousse, affirmant qu’elle ne ment pas.
Du coup, les gardiennes du corps de Trudeau, en l’occurrence les femmes de son caucus, se portent à sa défense. Elles s’insurgent contre leurs sœurs « traîtres ». Justin se retrouve ainsi devant ses « femmes » divisées pour continuer à régner ou lui porter le coup fatal.
Justin Trudeau, présomptueux, a pratiqué une forme de déni devant la réaction de JWR. Dans sa naïveté qu’il refuse de reconnaître, preuve qu’il est plus que naïf, il a cru jusqu’à cette crise, qui brise son image, au pouvoir irrésistible de sa séduction. Or, un vrai séducteur est parfois fourbe et d’une intelligence glaciale pour parvenir à ses fins.
Quoi qu’il en pense, Justin est plutôt le fils de sa mère et il devrait se méfier des femmes.