Uber quitte Austin sous la pression populaire

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Dehors, les inconditionnels de la concurrence anarchique !

Et si c’était la solution au problème? Les compagnies de covoiturage tarifé, Uber et Lyft, qui dans plusieurs villes du globe font rouler les clients autant que les polémiques, ont annoncé ce lundi qu’elles mettaient fin à leurs activités dans la ville d’Austin au Texas.
Motif? Le résultat d’un référendum, résume dans ses pages numériques The Texas Tribune, qui dimanche a rejeté par 56 % des voix contre 44 % leur proposition de se soustraire à quelques règles administratives et légales que ses deux chantres de l’autorégulation et de la mutation économique jugeaient néfastes à leur développement et leur quête de profit.
Le rejet dimanche par les citoyens de la ville de la «Proposition 1», comme on l’appelle là-bas, élaborée et soutenue par Uber et Lyft, doit à l’avenir forcer ces entreprises à faire des enquêtes sur le passé criminel de tous leurs chauffeurs. Elle oblige également les personnes qui utilisent leur véhicule privé pour offrir ce service de taxi d’afficher le logo de ces compagnies sur la carrosserie et interdit la prise en charge de clients dans certains coins de la métropole américaine.
Uber et Lyft rêvaient d’un environnement plus propice où l’autorégulation et l’absence de mise en conformité administrative devaient régner. À défaut, ont-elles annoncé lundi matin, elles éteignent le moteur de leur développement à Austin et vont aller faire muter l’industrie du taxi ailleurs.
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