Résistons à cette forme moderne et quasi imperceptible d'invasion nationale

Un autre pays que le Québec s'étend, s'accroît, se ramifie à Montréal: le Canada

C'est le pays que cherchent à imposer les anglophones et les allophones

Tribune libre


Un autre pays que le Québec s'étend, s'accroît, se ramifie à l'heure actuelle à Montréal: le Canada des Trudeau père et fils couvert de ses verrues apparentes habituelles: le choix de l'anglais, la mentalité canadienne anglo-saxonne, le multiculturalisme destructeur de l'identité nationale et son corrolaire le communautarisme de repli ethnique, la non-participation à la culture québécoise, la non-identification aux Québécois, l'indifférence totale face à notre sauvegarde en tant que peuple distinct. Alouette!

L'alliance tacite des communautés anglophones et allophones est la cause de cette atteinte néfaste et grandissante à notre identité culturelle québécoise. Leur objectif inavoué étant de se substituer peu à peu à nous, rien de moins, en gagnant du terrain au fil des nouveaux arrivages.


Faites l'expérience révélatrice suivante:

Présentez-vous du premier au cent millième allophone que vous rencontrerez en lui déclarant: "je suis votre ami, je vous aime, je vous tends la main, je vous accueille inclusivement, je suis prêt à vous accommoder à genoux, je vous désire dans mon pays plus que tout au monde. Vous allez vous joindre à nous le peuple québécois, n'est-ce pas, devant tant de gentillesse généreuse?"

Vous n'essuierez jamais qu'une réaction de dédain méprisant, voire de moquerie. L'allophone n'a que faire de nos intérêts; il s'en fout comme de l'an quarante. La disparition totale et complète de notre peuple ne lui fera jamais verser la moindre larme, ni lever le petit doigt pour nous défendre. Il penchera toujours du côté des anglophones. Appuyés par les seconds, les premiers peuvent ainsi négliger leur devoir d'intégration.


Au nom de quoi devrions-nous laisser notre métropole se canadianiser, s'angliciser, s'ethniciser de la sorte comme un cancer sournois? Rien ne peut justifier une telle altération de notre identité profonde et séculaire que nous devons perpétuer dans la continuité des générations.

Cessons de se mettre la tête dans l'autruche comme disait l'autre et réaffirmons avec fermeté et plus que jamais nos droits et notre volonté de demeurer un peuple homogène et uni qui saura résister à cette forme moderne et quasi imperceptible d'invasion nationale.

Réjean Labrie, de Québec
En complément de lecture: qu'est-ce que l'identité culturelle québécoise? http://www.vigile.net/Etre-Quebecois-une-question-d

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Réjean Labrie881 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    3 mars 2013

    Bous seront plus libre, quand nous seront fier autrement plus que le 24 juin.
    Les québécois demandent plus de produits du Québec, mais ils n'exigent pas et n'achètent pas, résultat, il y a moins de 5% de nos produits sur les tablettes des magasins que nous fréquentons et qui ne sont pas des entreprises québécoises, mais des entreprises canadians ou étasuniennes.
    Une majorité de québécois se disent Québec d'abord, mais quand les québécois de Montréal regardent à l'ouest de St-Laurent, ils abandonnent toutes revendications, laissant la voie aux rhodésiens partitionnistes. Même les descendants de ceux qui ont fuient Montréal, face à l'agressivité des Orangemens, ils regardent Montréal comme si c'était une ville étrangère. Oh bien sûr, ils méprisent le Plateau, mais WestMont, ça c'est ben correct!
    Ils sont fiers de leurs langue et de leur culture les québécois, mais dès qu'ils entendent un accent, ils passent à l'anglais, au point ou c'est rendu du faschisme que de demander à être servi en français à Montréal.
    En fait, les québécois seront seulement fiers, le jour ou il passerons par dessus leurs complexes de colonisé par les anglais et accorderons les mêmes protections aux cultures unique des groupes amérindiens d'ici ou qui ont trouvé refuge ici. Les québécois retrouverons leur fierté, le jour ou il retrouveront l'esprit de la Grande Paix et une véritable démocratie au lieu du bilinguisme Canadian (unilingue anglais)et son système de représentation monarcho-libéral (accros à la corruption et au favoristisme ségrégationniste).