M. Barberis-Gervais met le doigt sur le problème

Un certain potentiel VS Une effectivité certaine

NIER la souveraineté du peuple = Dictature | L'exact contraire = Démocratie

Tribune libre

À propos de la gouvernance collabo mise de l'avant par le PQ, M. Barberis-Gervais s'adressant à Me Cloutier au titre brutal et disgracieux, mais lucide, Le plan Marois - un piège à cons met le doigt sur une question centrale dont il faut prendre toute la mesure. Tout est là. Merci à vous M. Barberis-Gervais, nous sommes ici, au coeur même de ce qui nous divise et au coeur de ce qui peut nous UNIR.

« ... vous percevez mal son potentiel de déstabilisation de la fédération canadienne »

La question est, jusqu'à quel point et jusques à quand devrions-nous choisir de subordonner, d'assujettir, de fouler aux pieds nos principes fondamentaux démocratiques les plus chers en terme d'essentiel crucial à défendre, sous le fallacieux et inconséquent prétexte que nous n'avons pas le choix, que le seul accessible choix serait celui qui consiste à ne compter que sur une hypothétique « potentialité » qui nous permettrait de « déstabiliser » un Régime d'occupation aussi autocrate qu'illégitime qui NIE clairement la primauté effective de la souveraineté démocratique d'un peuple, alors que ce peuple dispose maintenant des pleins pouvoirs démocratiques souverains capables non pas seulement de déstabiliser ce Régime d'occupation abusive, mais de le faire s'effondrer tout entier à la face du monde libre quand il est question qu'il s'applique sur NOTRE sol national sans NOTRE libre et fier consentement ?
Alors même qu'il suffit de décider d'en user de ces pleins pouvoirs pour que soit par ce peuple INVALIDÉ par définition cette légalité illégitime qui nous enferme dans un cercle occupant dont on ne peut sortir que par la décision d'en sortir, et on sort d'un cercle vicieux qu'en rompant avec le vice qui nous y enferme. Le vice, c'est la négation du principe premier de la démocratie. Combien de temps encore nous faut-il tolérer la tenaille suprématiste d'un tel vice autocrate ?
NIER la souveraineté du peuple = Dictature | L'exact contraire = Démocratie
À cette question un certain général Charles de Gaulle a répondu par une claire dénonciation du vice qui consiste à occuper un territoire sans le consentement d'un peuple. Il a répondu en s'opposant clairement à la voie de la gouvernance collabo des Pétain/Laval, et par un historique Appel à la résistance du 18 juin 1940.
Il se trouve aussi qu'il a réitéré ce choix clair pour la Résistance démocratique ici, au Québec, à Montréal, le 24 juillet 1967 en s'écriant pour le Québec, comme il s'était écrié en juin 40, pour la France...
VIVE le Québec LIBRE !
L'Histoire lui a donné raison alors que la plupart ont mis du temps à s'en convaincre. Un certain François Mitterrand a mis trois ans. Que nous mettions du temps n'est pas le problème, sauf si, ce temps qui nous est compté nous fait rater l'occasion historique qui se présente à nous ces prochaines semaines. Car si nous ratons cette occasion de faire des prochaines élections à Québec une élection décisive parce que nous aurons pour la première fois réussi a faire l'UNION de nos forces, depuis que le chevalier de Lévis l'a su faire, nous serons sans aucun doute irrémédiablement aux prises avec une succession infinie de gouvernements collabos et ce ne sera pas même ceux du PQ. Collaboration pour collaboration, comment ce peuple pourra-t-il faire le choix de la résistance ?
Nos soldats sont morts pour libérer avec De Gaulle la France occupée à se défaire de la morsure d'un État collabo qui NIAIT la primauté effective du principe premier de la démocratie. C'est pour défendre la démocratie contre la dictature que les nôtres sont morts pour la France LIBRE !
C'est soit l'un, soit l'autre ! Ce ne peut être les deux !
Aujourd'hui même, pareil renversement est possible, mais seulement si nous avons la clairvoyance d'un De Gaulle qui avait bien vu à quel point la collaboration pouvait mener à toutes les compromissions de plus banales aux plus viles, dès lors qu'il est question de franchir la ligne qui sépare le bien démocratique du mal autocrate. Il a bien vu que de fouler aux pieds ses principes démocratiques ne peut que corrompre ce qu'il y a de plus cher en soi, à savoir sa liberté démocratique. Ne peut émaner de telle gouvernance collabo que la déchéance de sa dignité humaine, ce qui souille toute espérance et disqualifie toute potentialité. À partir du moment où la liberté démocratique est compromise, toutes les compromissions ne peuvent que suivre et enfermer encore plus sûrement toute espèce d'échappée. Seule une rupture est en mesure de rétablir ce qui a été brisé par la renonciation collabo qui NIE ce qui définit et distingue la démocratie de la dictature.
Dès lors qu'est rompu cette ligne les séparant, peu importe que nous n'en sentions pas l'effet immédiat, la dictature impose sa loi abusive, et ne relâchera pas sont étreinte mortelle sous aucun prétexte et surtout pas parce que quelque « potentialité déstabilisante » pourra faire s'effondrer ce avec quoi on a décidé de collaborer.
La fin de la gouvernance collabo | Donner le choix à ce peuple
Mais avant de s'en convaincre, séduit,es par quelqu'illusoires profits à court terme que nous avons été et que nous sommes toujours, il faut du temps. 252 ans que ça dure. 60 ans de gouvernance collabo récente à la clé nous font croire que de NIER le principe premier de la démocratie n'a pas de conséquences alors qu'elles nous sautent à la gorge. Nous sommes incapables de faire l'UNION de nos forces démocratiques, n'est-ce pas suffisant pour comprendre qu'il n'y a pas d'avenir de ce côté là de la dictature.
Et il faudrait continuer à collaborer à un tel Régime IMPUISSANT, INCAPABLE malgré toute sa supposée puissance de frappe d'obtenir le OUI de la députation de ce peuple, le OUI de l'Assemblée nationale de ce peuple, le OUI du gouvernement de ce peuple, et le OUI du peuple souverain lui-même ? Vraiment !? Alors même que nous pouvons décider d'USER des pleins pouvoirs démocratiques de ce peuple. Alors qu'il n'attend que ça.
Mais pour cela, il nous faut ajouter à l'actuel Programme de gouvernance collabo, de TOUS les partis vraiment démocratiques un Programme COMMUN d'État qui s'ENGAGE à user sans condition ni délai, quel que soit l'État qui gouverne le gouvernement de ce peuple Souverain du Québec, des pleins pouvoirs démocratiques qui sont d'ores et déjà les siens sur SON sol national du Québec.
Ce choix radicalement démocratique peut nous unir. Le débat est ouvert et doit l'être contrairement à ce qu'affirme madame Marois.
La souveraineté de l'État est menacée de représailles. La souveraineté du peuple qui seule peut rendre effective la souveraineté de l'État démocratique est NIÉE.
C'est le blocage seulement si l'on tolère que la souveraineté démocratique du peule, soit NIÉE. La minorité canadianisatrice ne pourra sans provoquer un soulèvement du peuple, le menacer lui-même et directement, et s'il persiste, il ne pourra le faire longtemps à la face du monde entier.
L'État souverain ne peut être fondé que par un peuple Souverain
Il faut cesser d'exposer sans recours l'État souverain à venir aux menaces de représailles. Pour cela, nous devons cesser d'exclure le peuple du débat. Pour cela il faut S'ENGAGER à user sans condition ni délai de ses pleins pouvoirs démocratiques. Cela, en l'appelant à trancher, il veut vivre en démocratie ou pas. Si OUI, il est donc la seule valide Autorité démocratique suprême sur SON sol national. Lui seul peut trancher et le proclamer à la face du monde libre. Du seul fait de se prononcer, devient du seul fait de l'énoncer, effective La Majesté de la Primauté de son autorité démocratique suprême sur SON sol national.
L'État autocrate post-impérial s'effondre sur NOTRE sol national. Il doit quitter.
Cf : Lettre ouverte | Madame Marois, le débat n’est pas clos


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5 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    19 août 2011

    @ Élie Presseault
    Quitte à prendre un marteau piqueur, faudra bien prémunir un gouvernement indépendantiste digne de ce nom à se prémunir contre d’éventuelles tentatives prédatrices.
    Vos lettres de créances sont peut-être aussi bonnes que celles vous signez pour créditer Me Cloutier, mais s'il n'est question que de se prémunir encore contre « d'éventuelles tentatives prédatrices canadianisatrices » on est mal parti. Cela veut dire qu'il est encore question de gouvernance collabo. Où est l'indépendance du peuple et de l'État du peuple ? Comment un gouvernement indépendantiste peut-il être digne de ce nom s'il se contente gouverner en se prémunissant LUI, contre d'éventuelles tentatives prédatrices ?
    Pas question d'attendre d'éventuelles tentatives... Cela, c'est de l'attentisme.
    Il faut mettre au pouvoir un GOUVERNEMENT de COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec qui ne fait pas que se prémunir de ce que pourront produire les autres, elle produit ce qui doit se produire. Elle USE sans condition ni délai des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES du peuple souverain du Québec. Il en va de l'INDÉPENDANCE du PEUPLE. Et celle-là ne dépend pas de quel qu'avènement que ce soit, pas même celui de l'État Souverain à venir. Elle EST. Elle est antérieure à celle de l'État puisque c'est elle qui peut fonder l'État.
    USER des pleins pouvoirs démocratiques du peuple Souverain du Québec, c'est d'abord les reconnaître tels. Ensuite, cela consiste à S'ENGAGER à s'en réclamer pour APPELER la députation du peuple, l'Assemblée nationale du peuple, le gouvernement national du peuple, et le peuple lui-même, à INVALIDER tout État qui NIE la primauté effective de l'INDÉPENDANCE du peuple, qui NIE le principe premier de l'INDÉPENDANCE radicalement démocratique de ce peuple, qui NIE donc sur SON sol national, la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple.
    Voilà ce qu'est un VRAI gouvernement indépendantiste. Pas question de se prémunir de quoi que ce soit, simplement question d'USER sans condition ni délai sur NOTRE sol national du Québec, des pleins pouvoirs démocratiques du peuple Souverain du Québec.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Luc Archambault Répondre

    19 août 2011

    Me Cloutier, je commentais votre titre, il est en soi brutal et disgracieux, assumez de grâce... Le plan Marois - un piège à cons
    Traiter de « CONS » celles et ceux qui tombent dans un piège est brutal et disgracieux. Assumez ou trouvez autre chose !
    Quant à la vérité brutale, OUI, la gouvernance collabo doit faire place MAINTENANT à la Résistance radicalement démocratique, ce, dans l'UNION de TOUTES nos forces démocratiques. On est encore loin du compte. Je parles de nos forces qui végètent au Bloc/PQ, dans QS, le PI, celles stationnées en marge dans le champ des orphelins, ou pire, dans celui de l'oisif découragement, de celles qui sont stationnées par défaut dans le NPIDI, dans l'ADQ, ou dans la fausse Coalition SIROIS/Legault. Si c'est cela que vous voulez, nous sommes d'accord.
    Mais nous le sommes seulement sur ce que nous ne voulons pas : la gouvernance collabo. Le jour où nous serons d'accord sur ce que nous voulons pour y mettre fin et la remplacer, rien ne pourra empêcher de la remplacer. En attendant. Soyons courtois, mais fermes, intraitables quant à l'urgence de virer de bord pour mettre fin à 252 ans d'Indirect Rule collabo comme l'a déjà si bien expliqué le pseudo Ouhgo. Si vous tenez à être brutal et disgracieux libre à vous et assumez.
    Le centre de votre dispositif, argumentaire, projet politique est l'Indépendance de l'État du peuple. Quand votre centre sera l'Indépendance du peuple, quel que soit l'État qui s'impose, le peuple se reconnaîtra. Cela, parce qu'il ne sera plus exclu du débat qui oppose depuis 252 ans deux élites qui s'affrontent au dessus de la tête du peuple en pure perte.
    Pour cela, il faut mettre fin sans condition ni délai, pas même la condition de l'avènement d'un État valide toujours à venir, à la gouvernance collabo. On y met fin en s'engageant à appeler ce peuple à user de ses pleins pouvoirs démocratiques capables d'INVALIDER tout État qui NIE la primauté effective de sa souveraineté de peuple démocratique sur SON sol national du Québec.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Stéphane Sauvé Répondre

    19 août 2011

    Monsieur Cloutier,
    J'étais de la partie du Marois bashing, et j'en prenais un méchant plaisir. Je me sentais justifer de la vilipender...et puis je me suis ravisé sentant bien, que je la croiserais à un moment donné, et que si elle était liée au pouvoir occulte comme je le croyais, je me ferais un devoir d'être sur son chemin.
    Et puis, j'ai été témoin du lancer de tir poids par la MNQ contre le PQ, dont je suis signataire, ainsi que des attaques en règle contre archambault, contre vous, contre Barberis....et puis, à un moment donné je me suis dis, c'est assez Stef, passe à autre chose.
    Je suis rendu là, le PQMarois comme vous dites, embarquera ou n'embarquera pas, et je ne les attends plus, bien que je les espère.
    L'union de nos forces commande que nous ménagions nos forces, les vôtres et les miennes. Je constate combien vous êtes plus posé dans votre article tout en étant ferme, et c'est inspirant à voir. Même chose pour Archambault, il est plus court, il fait moins dans la dentelle et on comprend mieux.
    Tout cà pour quoi ? Pour vous inviter à poursuivre votre démarche hautement instructive à nous informer sur cette nouvelle constitutuante. A votre recommandation, Turp sera invité à nous soumettre une ébauche de ses actes constituants. Ca fait juste 15 ans qu'il travaille la dessus comme un moine. J'ai bien hâte qu'on le reconnaisse celui-là. Merci du rappel.
    Un dernier message à toutes ces femmes qui nous lisent. Vous avez réveillé le vainqueur en moi. Je sais maintenant sans l'ombre d'un doute que nous vaincrons. Votre présence au front est cependant une condition sine qua non à cette victoire.
    Enfin,je ne comprend pas pas pourquoi il m'a pris autant de temps à comprendre le message de L. Archambault, à savoir que nous sommes dans un État vraiment illigitime et qu'il n'est plus question que les Imp..... soient payés. Ca va jusque là.

  • Élie Presseault Répondre

    19 août 2011

    Quant à ce qui concerne les lettres de créance de M. Cloutier, la preuve n'est plus à faire...
    Quand il rapporte les mesures politiques suivantes dans son dernier texte et en référence face à la destruction du plan Larose :
    «une constitution provinciale cosmétique et cadenassée, une citoyenneté superfétatoire, une laïcité sans rapport avec l’indépendance nationale et un renforcement de la langue française subordonné et sous la haute surveillance de la Cour suprême du Canada.»
    M. Barbéris-Gervais, vous auriez le heurt de prétendre que rien ne soit compris de la bonne manière, nous pourrons retourner ces mesures politiques dans tous les sens et sous toutes les coutures, elles ne convainquent personne qui se pencherait sur l'effectivité dudit plan. Quitte à prendre un marteau piqueur, faudra bien prémunir un gouvernement indépendantiste digne de ce nom à se prémunir contre d'éventuelles tentatives prédatrices.
    Oui, la gouvernance. Oui, pour bouter le gouvernement actuel. Mais avec quel plan de rechange? Actuellement, comme je dis, les dés sont pipés... reste à voir ce que le remue-ménage déplacera d'aspirations et d'objectifs politiques concrets. Après tout, nous devons nous battre pour préserver l'intégrité et le respect de nos institutions. Le cas échéant, oui, il nous faut revoir des façons de faire qui datent un peu...

  • Pierre Cloutier Répondre

    19 août 2011

    [1] "Titre brutal et disgracieux"?
    [2] Pour qui? Pour les fidèles croyants et inconditionnels du PQMarois?
    [3] La vérité brutale et disgracieuse pour les uns n'est-elle pas une vérité franche et éclairante pour les autres?
    Pierre Cloutier