Le Québec, la province la plus corrompue au Canada. En voilà une belle affaire ! Enfin la hargne du ROC envers le Québec a trouvé une façon commode et ultrafacile de vomir des insultes envers nous : les vicissitudes de J J Charest et de son gouvernement pourri.
Dans l’imbroglio des règlements de procédures légales de cette démonstration de nullité réelle, il est difficile pour le commun des mortels de se faire une idée juste de qui dit vrai. J J Charest a un don exceptionnel d’avoir l’air nettement au dessus de ses affaires, un comédien né. (mes excuses aux comédiens de métier du théâtre et de la télé) Il avait l’air plus que parfait et ce n’était pas un temps de verbe mais son verbe avait des airs cohérents. À l’entendre c’était l’homme parfait dans les circonstances et son opposant avait, bien sûr, tous les défauts. Il ne s’est d’ailleurs pas gêné pour le noircir, lui étant si pur, prêt pour le paradis.
Quelle était la réalité. Rien de substantiellement prouvable, du mois pour l’instant. Une chose cependant : J J Charest est connu pour être un menteur compulsif. Pourquoi, en commission où sa position sociale et politique est en danger serait-il, tout d’un coup, devenu honnête et de bonne foi ? D’un autre côté, Marc Bellemare n’étant pas un imbécile et étant de surcroit avocat, pourquoi aurait-il inventé un scénario tellement complexe que même Machiavel n’y retrouverait pas son chat. Il savait pertinemment que cela déclencherait un branle-bas de combat exceptionnel, que Charest susciterait les feux de l’enfer contre lui. Ça été d’ailleurs le cas. La commission Bastarache, si on enlève le côté ridicule de son déroulement, me faisait un peu penser aux tribunaux de l’Inquisition où, le pauvre inculpé, avait toute une armada de légistes contre lui. Il n’avait aucune chance de l’emporter. Le commissaire Bastarache, si vous avez suivi le déroulement de cette comédie, était visiblement très agacé des questions du procureur de Marc Bellemare et s’opposait souvent à ces questions mais, à l’opposé, laissait tous les autres intervenants qui pouvaient, à satiété, ennuyeusement, faire passer les heures en questions répétitives et donner la chance à AliBaba Charest de jouer sa comédie dans le bonne humeur, le sourire aux lèvres en gagnant la confiance des personnes les plus crédules.
La population n’est tout de même pas imbécile, elle aura compris tout ce sale jeu politique et médiatique. Nous savons tous que Radio Canada est politiquement biaisée, et ce, depuis longtemps. Tellement biaisée qu’elle est de plus en plus de mèche avec La Presse et ses éditorialistes vendus et achetés pas Paul Desmarais. On pourrait croire que TVA serait plus objectif mais avez-vous remarqué qu’un de ses commentateurs politiques est Jean Lapierre ? Plus rouge que ça, c’est l’infra-rouge. Il a trempé dans toutes ces magouilles politiques, surtout au fédéral mais c’est tout de même la même soupe aux choux malodorante….et il faudrait croire maintenant que, lui aussi, est objectif dans ses dires ? N’oubliez pas que TVA, depuis plusieurs années, aux nouvelles de 22h00, se gargarise avec les commentaires prétentieux et les bombes puantes de Mme. Bombardier de funeste mémoire. Cette madame sait tout, digne représentante des petits intellos de salon prétentieux, dicte à tous, la manière de penser sur les événements courants. Suite aux élucubrations particulièrement déplacées de cette …..dame, j’ai cessé de regarder les informations à TVA, du moins le soir. J’ai tout de même le choix de ne pas me laisser remplir d’inepties à répétition.
L’insulte du magazine MacLean ? Nous voyons là l’exutoire de la hargne et de l’incompréhension du ROC pour le Québec. Tout ça existe principalement à cause de Charest, de son gouvernement et son insondable corruption. Comme vous le voyez, ils ont malicieusement utilisé l’image du bonhomme carnaval de Québec pour illustrer leur dénigrement. Ce bonhomme n’a absolument rien à voir avec quelque corruption que ce soit. Le maire Labeaume entend d’ailleurs poursuivre le magazine pour cet affront gratuit envers la ville de Québec. D’un point de vue positif, cet article arrive à point vers la fin de la stupide commission Bastarache. Cela aura, je l’espère, prouvé aux irréductibles fédéralistes que nous n’avons définitivement pas notre place dans le Canada. C’est pourtant clair. J’espère aussi que, pour une fois, Mme. Marois, en tant que chef du PQ, va utiliser tout ça pour mousser l’indépendance. Dans les circonstances, la chose à faire serait, pour les députés du PQ, de refuser d’entrer en chambre. Dans ces circonstances, le gouvernement ne pourrait pas siéger et il serait obligé de déclencher des élections. Mais je crois que le sommeil de Mme. Marois est trop profond pour avoir quelque idée de ce genre. De toutes manières, même si elle s’éveillait, ô surprise, je ne crois pas que le courage soit dans son coffre d’outils. Je suis à peu près certain qu’elle va laisser passer cette occasion unique. Elle est trop préoccupée de son élection comme première femme premier ministre de la PROVINCE de Québec, trop obnubilée ses vues électoralistes. N’oubliez pas qu’elle utilise très occasionnellement le mot souveraineté, mais jamais indépendance, ce serait trop s’impliquer.
Nous n’avons jamais eu autant de chances de remporter cette indépendance. Tous les éléments sont là, il n’y a qu’à se pencher pour les cueillir.
Ivan Parent
Mes excuses aux comédiens de métier du théâtre et de la télé
Un comédien né....
Nous n’avons jamais eu autant de chances de remporter cette indépendance. Tous les éléments sont là, il n’y a qu’à se pencher pour les cueillir.
Tribune libre
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
25 septembre 2010Ce sont les fédéralistes libéraux qui sont au pouvoir au Québec. Rien n'a changé depuis l'affaire des commandites.
Archives de Vigile Répondre
25 septembre 2010Salut M.Parent
Les trois singes de la bêtise ne voient, n'entendent et ne disent rien.
Comme Jean Chrétien qui s'est présenté à l'enquête Gomery avec des balles de golf nous riant au nez, Jean Charest nou a dépeint son côté humain auprès de Michou dans les travers de la vie politique et mondaine.
On apprend pas à un singe à faire des grimaces, le roi ne bouge que d'un carreau sur l'échiquier, ce sont les Jean Pelletier- Marco Fava de ce monde qui font la pluie et le beau temps, laissant les patrons bien à l'abri.
http://www.vigile.net/C-est-la-faute-a-personne
Claude G. Thompson Répondre
25 septembre 2010Monsieur Parent.
Comme je vous comprends.
En écoutant monsieur Charest ces deux derniers jours, répondant aux questions de me Batttista et me Bertrand, me revenait sans cesse à l'esprit la locution latine: “Asinus asinum fricat” - l'âne frotte l'âne - qui s'emploie lorsque deux interlocuteurs s'adressent des éloges outrés.
C'est à peu près tout ce que nous avons entendu depuis le début de cette invraisemblable commission qui s'avère n'être rien d'autre qu'un trompe l'oeil, un leurre, un écran de fumée, un simulacre d'exercice de la démocratie, une tromperie et une pantalonnade dont le roi fut, à n'en pas douter, le premier ministre lui-même, J.J. Charest.
Si encore nous avions pu être surpris de l'aveu candide de patronage du témoin Rondeau. Depuis l'émission enquête de Radio-Canada, nous ne le savions que trop. Tout le reste et à l'avenant et le demeurera fort probablement.
Nous sommes revenus au temps des bouffons...
Claude G. Thompson