« Un symbole des traditions chrétiennes » : Zemmour en Vendée pour défendre la statue de saint Michel

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Vive l’archange dont le mont n’a jamais été occupé par les Anglais !


Le candidat de droite radicale à l'Elysée, Eric Zemmour, a appelé aux Sables-d'Olonne à la «défense» d'une statue de Saint-Michel, «symbole des traditions chrétiennes», dont la justice a ordonné le retrait d'une place publique.


Eric Zemmour s'est rendu en Vendée ce 8 janvier pour défendre une statue «symbole», selon lui, des «traditions chrétiennes».


La statue de Saint-Michel fait «l'objet de la vindicte imbécile de laïcards désuets», a lancé le candidat de droite radicale devant environ 250 soutiens et défenseurs du monument, appelant au «respect des traditions et de l'histoire».


La décision du tribunal administratif de Nantes de retirer la statue faisait suite à une requête de la fédération vendéenne de l'association de la Libre pensée, qui demandait le retrait de la statue du domaine public en tant qu'«objet religieux manifeste».


«Nous ne nous laisserons pas éradiquer par un bras armé judiciaire ennemi des traditions chrétiennes», a ajouté Eric Zemmour, qui se tenait aux côtés du nationaliste Philippe de Villiers et de Patrick Buisson, ancien conseiller du président Sarkozy.


 

Dans un communiqué, le candidat avait dénoncé une «nouvelle victoire de la "cancel culture" qui instrumentalise la justice [...] pour imposer son idéologie destructrice».


Un peu plus tôt dans la matinée, Eric Zemmour avait été accueilli à l'Hôtel de ville par le maire des Sables-d'Olonne Yannick Moreau (ex-Les Républicains – LR), défenseur de la statue de Saint-Michel. Celui-ci avait fait appel en décembre de la décision du tribunal administratif. 


Eric Zemmour s'est ensuite exprimé devant environ 500 personnes dans une salle municipale, s'en prenant notamment à Valérie Pécresse. 


Il y a défendu une «droite qui ne cherche pas à se faire accepter des bien-pensants mais qui cherche à gagner pour la France», ajoutant qu'il offrirait «une caisse de cidre à celui qui trouvera une différence de fond entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron».


«Valérie Pécresse tente aujourd'hui de singer Nicolas Sarkozy [...] Mais le Kärcher, on nous a déjà fait le coup, il va falloir trouver mieux», a lancé le candidat. Il faisait référence à la candidate Les Républicains, qui a repris une formule de Nicolas Sarkozy de 2005, appelant à «nettoyer les quartiers».  


Et selon le candidat de Reconquête !, Valérie Pécresse «refuse de débattre» avec lui car «elle a peur que les électeurs de LR découvrent son vrai visage, celui qu’elle s’efforce de dissimuler : celui d’une vraie centriste et d’une vraie conformiste».


Longuement applaudi par une foule scandant «Zemmour président» et «On est chez nous», le candidat à l'Elysée a salué le «patriotisme ardent» de la Vendée et vanté son «rayonnement culturel», ainsi que sa «réussite industrielle».