Le gouvernement du Québec et les associations étudiantes ont convenu d’une entente de principe qui assure l’avenir de nos universités dans l’intérêt de tous les Québécois.
La volonté du gouvernement a toujours été, d’une part, d’assurer un financement adéquat aux universités et, d’autre part, d’améliorer l’accessibilité aux études postsecondaires. Ces deux objectifs sont atteints.
L’entente prévoit la création d’un conseil provisoire des universités qui sera chargé de faire des recommandations pour favoriser l’utilisation des meilleures pratiques de gestion par les universités. Ce conseil, composé de recteurs, de représentants étudiants, de représentants du milieu syndical, du milieu des affaires, des cégeps et du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, devra évaluer, à la lumière des meilleures pratiques, l’utilisation optimale des ressources financières des universités. Le cas échéant, les économies de gestion seront appliquées en réduction des frais institutionnels obligatoires. Le conseil provisoire sera rendu permanent par loi.
En contrepartie, les quatre associations étudiantes - la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ) et l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) - s’engagent à transmettre l’entente à leurs membres.
La hausse est maintenue
Par conséquent, la hausse des droits de scolarité, étalée sur une période de sept ans, est maintenue, tout comme la bonification du régime québécois des prêts et bourses.
En fin de compte, cette entente est avantageuse pour tous.
Pour les étudiants, l’entente assure un enseignement de grande qualité. Elle améliore également l’accessibilité aux études. Selon le fiscaliste Luc Godbout, de l’Université de Sherbrooke, la situation financière d’un étudiant de 1er cycle sera améliorée de 3581 $ par année dans le cas d’un revenu parental annuel de 45 000 $. Ce calcul tient compte de la hausse des droits de scolarité, de la bonification du régime des prêts et bourses et de l’impact des crédits d’impôt.
De plus, en étant représentés au Conseil provisoire des universités, les étudiants participeront à l’évaluation optimale des ressources financières des universités. Ils pourront ainsi s’assurer de la bonne gestion de nos établissements.
Prospérité économique
Pour les universités, l’entente permet de compter sur un financement adéquat et prévisible. Elles pourront ainsi investir dans l’enseignement et la recherche, afin d’atteindre les plus hauts standards.
L’entente, enfin, est avantageuse pour l’ensemble de la population du Québec. Pour assurer notre prospérité économique, il est essentiel que nos universités figurent au rang des meilleurs établissements.
Je tiens à remercier sincèrement les représentants de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), de la Fédération des cégeps, de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) qui se sont joints aux quatre associations étudiantes pour permettre la conclusion d’une entente.
Mes collègues Michelle Courchesne, présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’Administration gouvernementale, et Alain Paquet, ministre délégué aux Finances, ont joué un rôle de premier plan dans les discussions en vue de conclure une entente de principe.
Toutes les parties concernées ont mené un dialogue constructif et respectueux dans le but d’en arriver à une entente satisfaisante pour tous, et je les en remercie.
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Line Beauchamp - Ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport
Conflit étudiant
Une bonne entente pour nos universités
La hausse est maintenue
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