S’il est un homme d’État québécois qui s’est voué inlassablement corps et âme à la quête de l’indépendance du Québec, c’est bien l’ancien premier ministre Bernard Landry qui n’a jamais jeter la serviette même dans les situations les plus noires du mouvement souverainiste québécois.
À titre d’illustration de cette ténacité sans borne, j’ai cru bon de vous référer à cette citation de Bernard Landry qui reflète un de ses fers de lance percutants dans sa lutte pour la cause : « L’indépendance du Québec est non seulement un objectif, mais aussi un devoir. Les nations qui peuvent être libres doivent l’être [...]. Une cause aussi noble ne peut pas être abandonnée ».
Je suis déjà parvenu au septième étage de ma vie, et, depuis plus de quarante ans, mon cœur ballotte constamment d’illusions en désillusions sur le chemin tortueux de l’accession du Québec à son statut de pays, à tel point que j’en arrive fréquemment à me demander si je vivrai le grand Jour de mon vivant.
D’autant plus que le résultat du vote populaire du dernier scrutin a vu le Parti québécois essuyer une défaite humiliante, voire désastreuse, qui le place dans une situation non seulement minoritaire mais confinée à un rôle d’arrière-scène peu influent.
D'autre part, quoique certains « bien-pensants » éprouvent des réticences à la venue d’un « sauveur », je demeure persuadé que le train de la souveraineté ne pourra se mettre en marche sans une locomotive pour le tirer vers l’avant. C’est une simple question de gros bon sens. Quelqu’un qui saura convaincre les Québécois, peu importe leur âge, que « les nations qui peuvent être libres doivent l’être ».
Reste à prouver aux Québécois que la nation québécoise peut aspirer à la liberté… Qui portera le flambeau?
Henri Marineau, Québec
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2 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
20 décembre 2018Le Premier Ministre Legault a pu paraître téméraire de dire aux Albertains leurs vérités. Il s'est mis à dos le ROC, Justin en tête, qui l'a trouvé pas poli. Legault pliera-t-il devant les suppliques pour L'Unité Nationale? Publiera-t-il la liste des occasions où le Canada a fait fi du QC dans ses besoins pour se joindre à un Canada uni? Il pourrait demeurer DEBOUT. La CAQ pourrait devenir cette locomotive vers le Quexit.
C'est bien connu, quand on nous crache dessus, on serre les coudes.
Normand Paiement Répondre
20 décembre 2018Bonne question, monsieur Marineau!
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » serais-je tenté d'ajouter.
Car vous devez bien avoir une idée, non?...
Cordialement,
Normand Paiement