Question de stratégie

Une crise majeure déclenchera le désir de l'indépendance

Le français en péril en est une, utilisons-la

Tribune libre


Parlons stratégie d'indépendance. Lorsque tout va bien, personne n'est prêt à risquer son confort pour un changement comportant une part d'incertitude et d'imprévisible. En revanche, au moment d'une crise, la nécessité d'agir provoque une réaction énergique qui fait sortir de la léthargie habituelle. Les gens sentent qu'il faut que ça bouge. De telles situations de crise sont le levier idéal pour relancer l'idée de l'indépendance dans la population et leur démontrer l'urgence de la réaliser.


Servons-nous de ce principe pour utiliser chaque crise et la gonfler au maximum. Actuellement, ce pourrait être la crise majeure du français attaqué de toutes parts: abolition des cours de francisation, jugement défavorable au Québec sur les écoles passerelles, l'anglais devenu majoritaire à Montréal et en croissance, choix majoritaire de l'anglais par les immigrants, transfert vers l'anglais au cegep et à l'université, obligation de l'anglais comme langue de travail même lorsque non absolument nécessaire.

Une seconde utilisation de ce principe: que les stratèges de l'indépendance conçoivent des scénarios de crise et les mettent en application dans la sphère publique dans le but de déclencher la réaction vers l'indépendance comme solution inévitable.

Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie881 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2010

    Dans une entrevue à Radio-Canada, l'ex-ministre de la Justice du Québec dit avoir été au centre d'un trafic d'influence de collecteurs de fonds importants du Parti libéral du Québec, notamment pour la nomination de juges. Il ajoute que le premier ministre Jean Charest était au courant.
    Les Québécois méritent plus de respect que cela

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2010

    Cela fait longtemps(enfin ,c'est relatif, vu mon age) que je pense également à cela.
    Mais enfin, il pourrait facilement exister un levier pour aggraver ''la crise'' , ou plutôt comment la voit le monde.
    Les nouveaux médias, vous savez?
    Et tout ces tralalas, que le monde oublie.
    Il faut que les citoyens sentent qu'ils se passent quelques choses autour d'eux, pour qu'il se passe quelques choses en eux.
    Alors quoi, attendons-nous que ça se passe par magie?

  • Isabelle Poulin Répondre

    12 avril 2010

    Oui vous avez raison, Monsieur Labrie, ce sont dans les situations de crises que les gens sont les plus propices à accepter de nouvelles informations, à se mobiliser et à réagir. De plus en plus de gens comprennent que la crise financière n'est pas arrivée par hasard. Sur de nombreuses tribunes, il n'y a plus de gens qui parlent ouvertement de la montée du nouvel ordre mondial, terme qui en passant provient de cette super élite qui en fait la promotion. De plus en plus de gens s'intéressent à la crise du français et comprennent comment elle est directement reliée à des choix économiques qui sont faits pour nous sans nous consulter. Si nous avons le droit de vote, comment se fait-il que nous n'ayons pas un reçu en bonne et due forme comme dans toute transaction d'achat. Est-ce qu'on nous prend pour des enfants ? Il y a une crise parmis les nombreuses autres qui je crois pourrait nous donner une grande visibilité et rallier les gens de toutes cultures ou origines, c'est la crise de l'environnement. Quand les gens réaliseront qu'ils se sont fait flouer par leur gouvernement national et qu'on a pris de grands risques à leur insu sans les consulter, que ceci a des effets néfastes sur leur mode de vie, leur santé ainsi que leur portefeuille, ils auront toutes les raisons de se rallier car ils auront compris qu'aucun aspects de leurs vies n'a été épargné. À ce jour, avec un tableau plus clair de l'ensemble de la situation, les solutions apparaîtrons d'une évidence éclatante ! Les effets d'entraînements seront multipliés pour chacune des crises majeures qui d'une certaine façon sont reliées des unes aux autres. À nous de faire en sorte qu'elles soient visibles pour le commun des mortels et de lever le voile de la désinformation et du ridicule !

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 avril 2010

    L'inconfort fait la différence.
    Effectivement, il faut profiter de toutes les crises qui mettent les citoyens en réaction.
    Nous vivons un moment très propice à l'Éveil citoyen. La prise de conscience de leur manque de contrôle politique sur leur Pays peut favoriser ce désir de devenir Maîtres chez nous.
    Cet autre affront (décision contre la loi 104) de la Cour suprême de ce pays contrôlant nos lois et favorisant notre assimilation est un dossier chaud que l'on doit utiliser pour éveiller nos concitoyens à la nécessité de devenir au plus vite Maîtres de notre destin.
    Serge Charbonneau
    Québec