Une manifestation contre les célébrations du 150e éclate à Ottawa

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Le 150e de la honte

Environ une centaine de personnes, surtout des membres des Premières Nations, ont manifesté contre les célébrations du 150e anniversaire de la Confédération, mercredi soir, devant le parlement d'Ottawa.

Les manifestants ont voulu installer un tipi devant l'édifice de l'Est, sur la colline du Parlement, mais les agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et les agents de sécurité du parlement les en ont empêchés.
Certains ont déclaré que des arrestations ont eu lieu, mais la GRC n'a pas confirmé cette information en fin de soirée.
Le député néo-démocrate Romeo Saganash a réagit à l'affaire en déplorant l'intervention de la GRC. « Ce soir, alors que j'apprends ce qui se passe sur la colline parlementaire, je demande où est donc la ''menace'' dans le fait d'ériger un tipi sur un territoire non cédé? ».

Les gens qui célèbrent la fête du Canada appuient le gouvernement dans la célébration du génocide culturel qu'il applique à notre endroit.

Candace Day Neveau, une manifestante
« Nous sommes ici pour faire une cérémonie pacifique et sensibiliser les gens au fait que célébrer la fête du Canada blesse les Premières Nations », a déclaré Candace Day Neveau, une manifestante.
Ces derniers ont déclaré qu'ils protestaient contre les célébrations du 150e anniversaire de la Confédération et qu'ils voulaient se servir des festivités pour mettre en lumière les mauvais traitements infligés aux Premières Nations.
Des manifestants venaient d'aussi loin que de Timmins et de Sault-Sainte-Marie, en Ontario.
Certains d'entre eux étaient toujours sur les lieux tôt jeudi et ont pris part à une cérémonie de lever du soleil vers 9 h.
Les manifestants ont d'ailleurs finalement réussi à ériger un tipi, jeudi matin, devant l'édifice Langevin, qui abrite le bureau du premier ministre Justin Trudeau.
Le choix du lieu est d'ailleurs hautement symbolique, puisqu'il portait jusqu'à tout récemment le nom de l'ancien député conservateur québécois Hector-Louis Langevin, aujourd'hui considéré comme l'un des architectes du système de pensionnats autochtones.
Dorénavant, l'édifice sera tout simplement connu sous le nom de « bureau du premier ministre et du conseil privé ».


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