Nous sommes en 2009, la confédération canadienne a 142 ans et elle n'a pas fait l'objet d'aucun référendum et pourtant, elle s'applique au Québec. Comment se fait-il que cette constitution régit tous les rapports de la nation québécoise?
Même situation pour le rapatriement de la constitution de 1982. Elle s'applique à la nation québécoise malgré qu'elle n'ait pas été reconnue ni par le gouvernement du Québec et ni par la nation québécoise par référendum.
Les fédéralistes nous crachent au visage depuis plus de 40 ans que la souveraineté du Québec ne serait pas valide sans la tenue d'un référendum. Ce qui est bon pour eux ne l'est pas pour nous. Cela s'appelle un double standard! On demande plus aux souverainistes ce qui est carrément acceptable pour les fédéralistes. Cette situation a assez duré!
Le Parti Québécois doit se positionner et démontrer au Canada que cette fois-ci il est plus que sérieux. Le PQ doit s'engager à déclencher dès la prise du pouvoir le processus d'accession du Québec à sa pleine souveraineté politique. Il doit à la fois envoyer un ultimatum clair au gouvernement du Canada pour que celui-ci donne du contenu à sa reconaissance de la nation québécoise, avec un délai raisonnable à défaut de quoi l'Assemblée Nationale promulguera l'indépendance.Le Canada ne pourra se défiler devant la communauté internationale.On verra bien s'il sera de bonne foi et s'il présentera des choses concrètes.Ce qu'il n'a jamais fait en 142 ans de confédération.
Le Québec n'est pas une république de bananes. Il a une longue tradition démocratique et ses lois électorales sont parmi les plus progressistes et font l'envie de plusieurs pays à travers le monde. Cette même communauté internationale tiendra compre de cela. Aussi le Canada n'aura qu'à bien se tenir.
Les fédéralistes doivent prendre le PQ au sérieux!
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
15 mars 2009Vous avez raison monsieur Lachaine. J'aurais dû parlé de la fédération canadienne ce qui correspond finalement plus à la réalité.Je dirais plus, le Canada actuel est un état unitaire déguisé faussement en confédération. Voilà ce qui est plus juste.
Fernand Lachaine Répondre
15 mars 2009Monsieur Julien,
Votre article est très intéressant cependant accepteriez vous que je fasse un commentaire concernant votre premier paragraphe :
Depuis des années la propagande fédéraliste, pour semer la confusion, a utilisé les mots CONFÉDÉRATION et FÉDÉRATION.
Le Canada n'est pas une confédération.
Une confédération est l'union de plusieurs États qui s'associent tout en conservant leur souveraineté (définition du Petit Robert).
Nous sommes dans une fédération pure et dure de laquelle nous voulons sortir.
Sans rancune !!
Fernand Lachaine
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2009Le Canada s'impose de force et d'autorité à Québec depuis le 13 septembre 1759 sans jamais s'être nommément soumis aux voix du peuple. Nous devons pallier cette abstinence et soumettre aux voix du peuple l'Acte unilatéral qui fonde l'État actuel du Canada répudié par la très grande majorité du peuple souverain du Québec, autonomiste et fédéralistes-rénovateurs compris.
Une fois invalidé par les voix du peuple. Nous devons promouvoir, défendre et illustrer le bien-fondé de la fondation de l'État souverain du peuple souverain du Québec. Un État qui cette fois émane nommément des voix librement exprimées par le peuple souverain du Québec.
Un État souverain du Québec ne saurait être plus valide et légitime que l'État actuel du Canada s'il n'émane pas nommément des voix du peuple et de la seule décision de l'Assemblée nationale qui n'est que subsidiaire de l'État du Canada. L'État du Québec actuel est aussi invalide que l'État du Canada puisqu'il tire sa légalité de l'État du Canada. Seul un État émanant nommément des voix du peuple souverain du Québec est en mesure de former un État valide. Et avant de penser pouvoir fonder un tel État valide, il nous faut d'abord invalider l'État actuel qui dans cette absence prétend l'être et cela peut se défendre si nous ne prenons pas le temps d'appeler le peuple démocratique et souverain du Québec de se prononcer à cet égard.
Nous vivions sous les auspices d'un mariage forcé, arrangé, la mariée n'a jamais consenti au mariage. Ce mariage forcé doit être invalidé, annulé, ou consommé. La mariée doit être appelé soit à consentir au mariage, soit ne pas y consentir. Auquel cas le mariage est annulé. Reste ensuite à fonder un État valide qui soit nommément fondé par le peuple démocratique et souverain du Québec.
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2009Bonjour!
OUI,si les gangs d'indépendantistes cessent de se canibaliser,arrivent à se dépéquitiser,s'UNISSENT autour d'un projet commun qui emballe la société civile et le vendent de cuisine en cuisine et via un SEUL site WEB.
Les fédéralistes sont déjà prêts et unifiés pour gagner la finale de la Coupe Québec au printemps 2013.
Et nous ?????
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2009J'avais presque l'impression de me lire Denis.
J'ai toujours cru que le PQ n'aurais jamais dû abandonner sa première stratégie et demeurer ans l'opposition tant qu’il le fallait ; puisque le principe de l'alternance de la prise du pouvoir lui aurait donné tôt ou tard gain de cause et surtout le gain de l’indépendance.
Et c'est en ce sens que tout le Québec s'est fait arnaqué par l'étapisme de Claude Morin et il faut bien le dire… de René Lévesque…
Avec la débâcle que les libéraux viennent de se taper, ce serait le moment où jamais de porter de plein fouet la question nationale aux élections et de nous offrir qu’un seule alternative : l’indépendance ou l’aberration libérale.
Mais ce n’est pas pour démontrer au Canada que nous sommes sérieux, mais bien pour le démontrer aux indépendantistes eux-mêmes et surtout «la gagner» cette foutue d'indépendance.
Mais encore faudrait-il que le PQ en ait le courage, ce qui me semble bien peu probable, puisque le PQ ne représente plus désormais, à l’instar des entreprises, que ses propres intérêts.
Mais si tout de même c’était le cas… d’ici les prochaines élections, le mandat prioritaire du PQ devrait être de nous expliquer de quoi sera faite concrètement cette souveraineté et de produire une ébauche de constitution, qui pourra être amendée et entérinée dans une assemblée démocratique.
Mais, à mon avis, ce projet de société ne passera pas, s’il n’est pas fondamentalement progressiste car:
« L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas » }
Mais fort tristement… le PQ non seulement n’est plus de gauche, mais il n’est même plus indépendantiste...
Puisque s'il l'était vraiment, il choisirait, et de loin, cette stratégie gagnante...
Christian Montmarquette
Membre de Québec solidaire
Militant pour l'éradication de la pauvreté et l'indépendance du Québec
[Référendum : Strike 3 !
Ou réfléchir à la question nationale->http://www.pressegauche.org/spip.php?article431]
«Quand la question nationale tue la question sociale » :
[
Tous mes articles chez Vigile. Net :->http://www.vigile.net/_Montmarquette-Christian_]