L’alternative : Coalition Bloc-Conservateur / Coalition PLC-NPD-Bloc

VLB choisit la coalition Bloc-Conservateur

Tribune libre 2008


Ce qui se passe à Ottawa n'est pas que le fruit de la chance ou du hasard,
comme le dit M. Charles Courtois dans son texte intitulé « [La crise à
Ottawa : une chance pour le Bloc
!->http://www.vigile.net/La-crise-a-Ottawa-une-chance-pour]
» que
j'endosse volontiers par ailleurs.
Gilles Duceppe prouve qu’il a bien fait de rester !
Seul un chef doté de sa stature et du respect de Canadiens du RdC ( ROC )
pourrait en ces jours troublés contrer les arguments de la Art-Peur qui
tentent désespérément d’enfoncer une coalition PLC-NPD-Bloc sous
prétexte qu’une coalition Conservateurs-Bloc, serait plus morale pour
sauver le gouvernement minoritaire Conservateur. Le ministre conservateur
du Québec Lawrence Cannon, a tenté en somme de faire valoir cette équation
aujourd’hui auprès des Québécois à l'émission [Maisonneuve en
direct->http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/02122008/109768.shtml]

.
Gilles Duceppe a bien fait de rester chef du Bloc québécois et de renoncer
à supplanter Pauline Marois. Il assure la pérennité et la stabilité de la
mouvance souverainiste pendant que le PQ tente de sortir de l’opposition.
Il permet aujourd'hui de récolter les fruits de l'arbre dont il a pris
grand soin. Il prouve une fois encore son sens de l'État. S'il continue sur
cette lancée, il pourra bientôt postuler le poste de premier Prédisent de
la République démocratique du peuple souverain du Québec, avec une Pauline
Marois première Première ministre co-fondatrice d’un État souverain de
l’Histoire politique internationale moderne, elle qui abonde en appui au
Bloc et sa participation à la seule coalition possible... ( Radio-Canada -
2008 12 02 - « [La souveraineté comme
solution->http://elections.radio-canada.ca/elections/quebec2008/2008/12/02/013-PQ-marois-crise-souverainete.shtml]

» ), la victoire est à portée de main. Suffit de voter en masse et en
Bloc pour le PQ de Pauline Marois.
Chance VS Aboutissement de la longue marche du peuple souverain du
Québec

Ce qui est peut-être un « hasard », c'est que cela se passe en pleine
campagne électorale québécoise. Et encore ! Peut-être n'est-ce encore une
fois qu'un mauvais calcul des canadianisateurs apprentis sorciers de la
Art-Peur qui s'imaginent pouvoir ainsi favoriser la division souverainiste
et l'élection de Jean Charest, tout en s'aidant à créer à ce « moment ici »
les conditions de leur élection par la suite en tant que gouvernement
majoritaire. La réélection d'un Jean Charest minoritaire et à plus forte
raison majoritaire pourrait les aider à cet égard. Mais... Peu importe pour
le moment. Ce qui compte, c'est que nous pouvons récolter maintenant les
fruits mûrs d'un arbre dont les souverainistes ont heureusement choisi de
prendre grand soin depuis longtemps, et ce n'est pas que la chance et le
hasard, mais bel et bien le résultat d'une mobilisation exceptionnelle des
souverainistes qui ont su contrer la Art-Peur et la division engendrée par
une propagande de « l'inutilarisme » supposé du Bloc, pas suffisamment
souverainiste. Nous avons su résister au divisionnisme. Nous avons gagné.
En donnant au Bloc un appui sans équivoque depuis sa création, les
souverainistes, le peuple souverain du Québec, est parvenu à nous
débarrasser des gouvernements canadianisateurs à la « claire » arrogance
commanditaire majoritaire. Le Bloc québécois a permis que soit dénoncé et
renvoyé aux oubliettes de l'Histoire notre assujettissement à l'Héritage
unilatéral de Pierre Elliott Trudeau. Le Bloc québécois sous la perspicace
et constante gouverne de Gilles Duceppe, est parvenu à mettre au jour un
système propagandiste et commanditaire répudié par le peuple souverain du
Québec. Ce qui a permis le renforcement de la droite activiste
Conservatrice et l'élection de deux gouvernements minoritaires de la
Art-Peur.
Les souverainistes, en donnant leur appui au Bloc québécois en masse et en
bloc, en faisant l'unité contre les accusations des diviseurs
indépendantistes, sont parvenus à contrer l'élection d'un gouvernement
majoritaires de la Art-Peur. Ce gouvernement persiste à vouloir agir en
gouvernement majoritaire, refusant une fois encore le verdict du peuple
démocratique et souverain qui lui a commandé, deux fois plutôt qu'une, de
gouverner en minoritaire.
Une seule alternative s'offre aux souverainistes, se présente au Bloc
québécois. Soit former une coalition avec les Conservateurs, soit former
une coalition contre les Conservateurs. La coalition avec les Conservateurs
ne peut être envisagée. En formant une coalition avec l’opposition PLC-NPD,
le Bloc québécois permet aux souverainistes de décider quel gouvernement du
Canada pourra le mieux servir les intérêts du Québec, avant et pendant le
processus d’accession à la souveraineté de l’État du peuple souverain du
Québec. Le NPD et le PLC représentent les provinces qui nous sont voisines.
Les Conservateurs, représentent essentiellement les provinces lointaines de
nos frontières. C’est donc avec ce Canada voisin-là qu’il nous faudra
transiger avant, pendant et après la création de l’État du peuple souverain
du Québec. Autant être aux premières loges de tel gouvernement. Autant
favoriser un Canada ayant à sa tête un gouvernement représentant nos
voisins immédiats. En permettant que tel gouvernement soit constitué par la
coalition de la gauche et du centre-gauche, le Bloc permet de faire en
sorte que ce Canada là ne soit plus gouverné par l’arrogance et le mépris
d’un parti majoritaire doté de ce qu’il faut pour écraser et laminer à sa
guise l’État du Canada, son Parlement, ses Institutions, comme l’ont fait
trop longtemps les Libéraux du PLC. C’est ce que nous procure l’actuel
soutien du Bloc québécois à cette première entente historique entre les
partis d’oppositions du Parlement d’Ottawa.
Qu’elle ait ou pas l’occasion de s’incarner dans la réalité, cette
première a le double mérite, de faire en sorte que s’impose dans le paysage
politique, un outil de plus pour, ici même au Québec, mettre en place un
gouvernement majoritaire, pour contrer les gouvernements canadianisateurs
minoritaires à la Charest. Ce pourquoi il n’est pas chaud à l’idée qui
menace de s’imposer à Ottawa. Un outil qui pourrait nous être très utile le
jour où il faudra engager le processus politique concret menant à la
création par le peuple du Québec, de l’État du peuple souverain du Québec.
Il faudra former une coalition d’Union pour minoriser le PLQ
canadianisateur. Il est donc important que cela puisse se faire d’abord à
Ottawa, de manière à ce que cette première puisse se faire sans que les
souverainistes aient à porter seuls le fardeau de la réplique que ne
manqueront pas d’engager les gouvernements minoritaires remplacés par tels
gouvernements majoritaires. Cela permet d’ouvrir grand la porte à la
pareille au Québec.
L’alternative : Coalition Bloc-Conservateur / Coalition PLC-NPD-Bloc

VLB choisit la coalition Bloc-Conservateur
Pour des raisons électoralistes VLB, candidat indépendantiste indépendant,
choisit encore et toujours de tirer à bout portant sur le PQ de Pauline
Marois dans son texte intitulé « [J’ai mal au Bloc
!->http://www.vigile.net/J-ai-mal-au-Bloc]
» Tribune libre de Vigile
2008 12 02. Cela, sous prétexte que « Gilles Duceppe et Stéphane Dion assis
à la même table et tout souriants ils sont, comme deux vieux amis dans la
même auge ! ».
Les artistes sont des « trouveurs ». Parfois ils sont des chercheurs.
L’œil rivé à leur microscope les fait avoir la vision courte du
grossissement sans recul. Le Stéphane Dion dont il parle, n’est plus le
même que celui dont il parle. Comme si les souverainistes n’étaient pas
parvenus à enfoncer l’arrogance du gouvernement de Jean Chrétien
outrageusement majoritaire. Comme si le Bloc québécois n’était pas à la
table pour célébrer sa victoire contre la pérennité d’un gouvernement
Libéral majoritaire à vie pour le Canada, enfonceur du Québec. Cela parce
que le Bloc est parvenu grâce à sa dénonciation obstinée à nous procurer
cette victoire souverainiste sur les malversations commanditaires du
gouvernement du PLC.
Stéphane Dion a été l’incarnation de la suffisance victorieuse des
manipulations référendaires, certes. Mais le Stéphane Dion actuel, est
celui qui n’a pu parvenir, grâce au Bloc souverainiste, à sauver les restes
de l’Héritage de Pierre Elliott Trudeau transmis par Jean Chrétien. Cela,
grâce à l’Union des souverainistes faisant bloc derrière le Bloc. Son échec
est notre victoire. C’est ce Stéphane Dion là qui était assis à côté de
Gilles Duceppe. Un Stéphane Dion vaincu. Que le Bloc le force à s’associer
au NPD, et à l’asseoir à ses côtés est notre trophée. C’est la parade d’un
gisant d’orignal promis à la boucherie de son propre parti avide de se
partager ses restes. Et encore, on est loin de la coalition au
gouvernement. Ce qui le promet à un inéluctable écartement. Et, s’il
restait, il ne pourra avant longtemps penser revenir suffisant et
majoritaire.
Entre-temps cependant, la porte est maintenant grande ouverte pour nous au
Québec. Nous pourrons faire en sorte que le verdict majoritaire du peuple
souverain du Québec puisse former, devant les minoritaires
canadianisateurs, un gouvernement de coalition majoritaire et
souverainiste.
Quelle autre alternative ?
Il n’y a pas d’alternative. En choisissant d’élire une forte députation du
Bloc québécois à Ottawa nulle autre alternative que le gouvernement
majoritaire, dont nous ne voulons plus, ou un gouvernement minoritaire,
appuyé par le Bloc québécois. VLB ne peut sans mal se permettre d’ignorer
l’alternative à son enfoncement actuel du Bloc québécois, sous prétexte
qu’il ne veut pas déroger de son PQ-rentre-dedans, étant donné que Pauline
Marois appuie Gilles Duceppe, avec raison.
Comme si les raisons données par Pauline Marois sont les seules qui
pourraient être à l’avantage des souverainistes. Comme si pavoiser en ce
sens de son côté, pouvait être judicieux.
VLB l’auteur, l’artiste est un grand trouvère, un trouveur. VLB le
politicien est un chercheur qui aurait avantage à prendre du recul.
Enfoncer le PQ, favoriser la réélection du Premier ministre minoritaire
démissionnaire Jean Charest, priverait les souverainistes d’une occasion en
or de choisir les deux gouvernements qui nous gouvernent, autant à Ottawa
qu’à Québec. Alors que le Bloc célèbre sa victoire en grand, met en place
un gouvernement minoritaire de son choix, il nous faudrait au Québec, nous
priver de pareille et concomitante victoire ? Nous avons l’occasion de
cueillir les fruits d’une longue lutte, en même temps, autant à Ottawa qu’à
Québec et il faudrait s’abstenir de le faire ?
Allons donc ! Un peu sérieux !
Votons en Bloc et en masse pour le Parti québécois de Pauline Marois
Partout au Québec... Sauf dans Rivière-du-loup !
Votons pour VLB, un éminent chercheur ! En espérant que son élection
nous fera retrouver le trouveur qu’il est par ailleurs !
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2008

    @ Gébé Tremblay
    Oui.
    Le Bloc peut choisir le gouvernement du Canada qui peut le « mieux servir les intérêts du Québec ».
    « Mieux » servir, n'est pas espérer ou compter sur le fait qu'ils soient nos serviteurs...
    On s'entend... on parle d'un Canada unilatéral imposé d'autorité. Si vous préférez, il est question du pouvoir de balance que détient le Bloc québécois et qui permet de choisir à qui donner la confiance de la Chambre à l'égard de quel gouvernement susceptible de « moins nuire ». Ce qui est le cas dans le cas de la coalition PLC-NPD, pour le moment et dans les circonstances. Les Conservateurs ont montrés dernièrement leur vrai visage grâce à l'appui du Bloc à cette coalition. Ce qui est déjà un excellent résultat.
    Le Québec-rentre-dedans auquel on assiste maintenant de la part des Conservateurs, de la part de ses partisans et de ses alliés vient heureusement de sonner la fin de la récréation d'une pseudo reconnaissance et respect du peuple souverain du Québec, sur lequel comptaient les fédéralistes rénovateurs pour contrer les souverainistes. Cela vient de s'écrouler en trois jours grâce au Bloc québécois dirigé par Gilles Duceppe. Cela, doublement. Et, par le refus des Conservateurs de laisser la députation du Parlement, élue par les peuples souverains du Canada et du Québec, nommer le Premier ministre, et par l'anti-souverainisme affiché par tout le RdC (ROC)
    Ce n'est pas le peuple qui élit le Premier ministre, c'est le parti qui a la confiance de la Chambre qui forme le gouvernement et la tradition veut que ce soit le chef de ce parti qui est le Premier des ministres de son gouvernement.
    Les Conservateurs tentent de nous faire croire que c'est le peuple qui élit le Premier ministre, c'est faux. C'est la députation élue par les peuples souverains du Canada et du Québec qui donne ou pas sa confiance au gouvernement formé par le parti ayant de plus de député(e)s. Si le Parlement donne sa confiance à la coalition PLC-NPD avec l'appui du Bloc, la légitimité de l'élection s'en trouve raffermie. Chaque personne ayant votée pour un parti ou l'autre pense que ce parti devrait former le gouvernement, sauf les personnes qui votent pour le Bloc. Le Bloc ne siègera pas au gouvernement. Donc, les Conservateurs ont tort de se soustraire au vote permettant de confirmer qu'ils n'ont plus la confiance de la Chambre. Ce pourquoi, la Gouverneure générale refusera la prorogation de la Chambre qui doit intervenir lorsque la session est terminée et elle a toujours été transmise par un Premier ministre doté de la confiance du Parlement. Ce qui n'est pas le cas.
    Enfin... Oui, toute cette crise à plusieurs égards contribue à la défense et l'illustration du bien-fondé de la souveraineté du Québec. Toute cette crise pose la question des règles constitutionnelles qui doivent ou non prévaloir, ce qui démontre à quel point une Constitution compte concrètement dans la vie d'un État. Cela, contrairement à ce que depuis des lustres on ne cesse de nous rabâcher à l'effet que la Constitution n'est rien d'autre que de l'abstrait face au concrêt de la « vraie vie ». Or c'est bien de ça qu'il est question quand on donne des raisons pour justifier le bien-fondé de la souveraineté de l'État du peuple souverain du Québec appelé à approuver la Constitution des États qui le gouvernent ou qui aspirent à le faire. Rien que ça !
    Mais pas que ça ! Cette crise montre le vrai visage de 4 ans d'efforts patients et habiles des Conservateurs pour tenter de nous amadouer avec des leurres de reconnaissance sans substance. Tout ce qui se passe actuellement, tue l'idée que le Canada peut un jour vraiment accorder au Québec le statut qu'il désire à l'intérieur du Canada aussi sûrement que l'a fait le refus de Meech. Les Conservateurs étaient perçu comme les seuls à être ouverts aux demandesdu Québec après que les libéraux du PLC eurent perdus toute crédibilité à cet égard après la loi sur la clarté et les dérives commanditaires... Déjà ça aussi !
    Mais il y a plus encore. Pensons par exemple à la performance de Gilles Duceppe dans cette crise, performance qui est saluée par tous les commentateurs. Il est calme, posé, déterminé. Il apparait avoir la stature d'un chef d'État aux yeux même des Canadiens.
    Une crise qui ouvre la porte à un autre type d'alternatives pour le Québec
    Et, ce n'est pas tout. Cela permet de faire un débat qui aurait dû se faire seulement sur le dos des souverainistes dans le cas où le PQ voulait s'engager dans telle et semblable voie. Le fait de poser la question d'un pareil renversement au fédéral ouvre une porte difficile à ouvrir par des souverainistes. Voyez le tollé au Canada... Maintenant, et à plus forte raison si cette coalition peut finalement gouverner. Nous pourrons donc être doté d'un outil de travail de plus, qui nous permettra de défaire un gouvernement minoritaire du PLC à l'Assemblée nationale par une coalition avec des tiers partis... ADQ ou autres. Voyez à quel point la chose n'est pas simple même réalisée par des fédéralistes...
    Si la coalition PLC-NPD parvient à s'imposer contre le coup d'État Conservateur avec l'appui du Bloc québécois, cela est du tout bon pour le Québec et pour les souverainistes du Québec. Nous pourrons nous aussi le faire avec facilité au besoin, et sans avoir à porter l'odieux de la première. Cela pour nous permettre de renvoyer dans l'opposition un gouvernement canadianisateur minoritaire afin que de tels gouvernement minoritaires ne soient plus l'alternative obligé dans le cas où tel gouvernement minoritaire décide de refuser le mandat reçu à tout propos, pour appeler quand il le désire à des élections, comme tente de le faire après à peine deux mois le gouvernement récemment élu de Stephen Harper, alors que la majorité de la députation désire donner sa confiance à un gouvernement de coalition qui se trouve à être majoritaire. Comme vient de le faire Jean Charest.
    Où sont les sondages ?
    Au fait... où sont les sondages ? On dit qu'ils favorisent M. Charest ! De quels sondages parle-t-on ? Quels sondages ? Il n'y en a pas !
    Reste à renverser le Premier ministre démissionnaire minoritaire Jean Charest, en élisant un gouvernement majoritaire du PQ souverainiste.
    Votons en masse et en Bloc pour le PQ de Pauline Marois.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    3 décembre 2008

    Pour ajouter à l’exposé de M. Luc, j’aime rappeler la frappante démonstration de Hervé Fischer (Québec imaginaire-Canada réel) : Ce qui distingue le Canada des Etats-Unis, c’est le Québec (Nation d’expression française en Amérique). En l’absence du Québec, les provinces anglophones glisseront rapidement en États Américains. Et le Québec-État francophone subirait aussi des pressions aspirantes vers le sud.
    Les spasmes actuels de ce pays sont prémonitoires d’une métamorphose qui pourrait mener à la création consensuelle de 3 ou 4 États (associés de préférence) qui permettraient le développement libre de chaque entité tout en les préservant de la phogocytose sourde par les É.U. Tous et chacun de ces États profiteraient de cet unique État libre d’expression française qui n’a jamais eu l’espace vital pour se développer en concurrence avec l’anglais à l’intérieur du Canada.
    Le Bloc à Ottawa n’attend que notre mouvement de masse à Québec : Proclamation d’indépendance à ratifier dans la sérénité essentielle à la survie de tous les partenaires.
    Et l’on se priverait d’un vote PQ massif lundi prochain ? C’est le catalyseur essentiel pour mettre en branle le processus.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2008

    J,aime bien votre théorie en faveur du Bloc , je la partage avec vous. Par delà la théorie est-ce que le Bloc sait en tirer profit lors de négociations comme celles d'aujourd'hui, j'en doute. Tenir dans ses mains la balance du pouvoir et exiger peu dans la négociation et signer vite avec un parti libéral-de -la -loi -de -la -clarté...
    Le Bloc a obtenu quoi au juste en signant?
    -une bourse du carbone administrée par Ottawa alors que l'environnement relève des provinces propriétaires des richesses naturelles et de son équilibre écologique,
    - Réaffectation du 30 millions pour la culture administré par Ottawa alors que ce domaine relève du Québec,
    - Amélioration des prestations de l'assurance adminstrs par Ottawa,
    - Aide à l'industrie administrée par Ottawa,
    - La péréquation ne sera plus coupée et madame Marois grimpe dans les rideaux pour ce statu quo, deux cents millions peut-être de sauvés,
    - Quelques bons mots sur la vertu et c'est tout.
    Pour concéder le pouvoir le Bloc n'a presque rien obtenu pour le Québec en échange. Aucun opting out en environnement-Kyoto malgré de plan du Québec chiffré à 350 millions, aucun opting out pour la culture avec compensation financière, aucun recul du fédéral de l'éducation dans l'éducation post-secondaire avec remise de sommes, rien pour compenser notre police provinciale qu'Ottawa fournit aux autres provinces et j'arrête ici.
    Duceppe améliore les services à Ottawa pour solidifier le fédéralisme seulement? Il faut poser la question suivante au Bloc: Avez-vous pensé à décentraliser le pouvoir un peu dans des circonstances favorables et uniques comme celles-ci?
    Le résultat est décevant et c'est alors que je me rapproche de Victor, non pour une question de logique ou de principe mais pour le piètre résultat du Bloc alors qu'il décide qui aura le pouvoir. Je sais que la chambre sera prorogée et que Harper reviendra dans 60 jours et je me console. Le Bloc a eu un pratique qui mérite une note de 50%. Il doit relever les manches et aller chercher le double avec les conservateurs quitte à n,appuyer personne. Une occasion comme celle-ci ne se répètera jamais aussi faut-il aller chercher la grosse prise. Johnson père demandait plus que cela en 1968. Quand à négocier avec le père de la clarté ou de la noirceur je m'en fiche. Qu'importe qu'un chat soit noir ou gris s'il attrappe les souris. C'est le pays du Québec que le Bloc doit batir à Ottawa, pas la sociale-démocratie fédérale.
    En 1937, alors que la guerre s'annonçait presque en Europe, l'Irlande en a profité pour déclarer l'indépendance. Il faudrait apprendre à devenir audacieux nous aussi. Et merde aux conditions gagnantes qy'on attend. Il faut les préparer et les provoquer.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2008

    "En formant une coalition avec l’opposition PLC-NPD, le Bloc québécois permet aux souverainistes de décider quel gouvernement du Canada pourra le mieux servir les intérêts du Québec, avant et pendant le processus d’accession à la souveraineté de l’État du peuple souverain du Québec. Le NPD et le PLC représentent les provinces qui nous sont voisines. Les Conservateurs, représentent essentiellement les provinces lointaines de nos frontières. C’est donc avec ce Canada voisin-là qu’il nous faudra transiger avant, pendant et après la création de l’État du peuple souverain du Québec."(Luc Archambault
    Quelle contradiction !
    Un gouvernement fédéraliste qui servirait les intérêts du Québec ! Ça existe ça ? Les Libéraux ?!
    Et par dessus le marché, en servant mieux les intérêts du Québec il encouragerait le désir d'indépendance des Québécois ?!