On se pince fort pour s’assurer qu’on ne rêve pas ! Mais non, toutes les mesures coïncident. Vigile connaît un automne fulgurant. Hier, lundi 6 octobre, nous avons enregistré un nombre record de 26 828 visites sur le site ! Si ça continue, on va se prendre pour Le Devoir.
À en juger par les commentaires et la fréquentation de certains articles, il semble que notre couverture du débat sur la Charte des valeurs soit particulièrement bien appréciée. Mais ce serait vous induire en erreur de vous laisser croire que nos progrès tiennent à notre couverture d’un seul dossier.
En fait, Vigile est en progrès constant depuis janvier 2010, et sa progression est en nette accélération depuis janvier 2012. Bien entendu, le printemps érable et la campagne électorale ont largement contribué à cette accélération. Il y a eu un léger ralentissement au moment du décès de Bernard Frappier, notre fondateur, mais depuis le début de 2013, nous enregistrons record sur record.
Je suis particulièrement reconnaissant à mes nouveaux collègues, Gilles Paquin, Gilles Toupin, Jean-Pierre Bonhomme, tous trois des journalistes chevronnés, et à Jean-Claude Pomerleau, un fin observateur de la scène médiatique et politique, qui, par leurs commentaires et leurs choix, contribuent quotidiennement à définir l’approche de Vigile à l’information et à son décodage.
Je ne saurais non plus passer sous silence la contribution de tous les collaborateurs et amis de Vigile qui nous font régulièrement parvenir les textes et les commentaires qui alimentent notre Tribune libre et nous permettent de garder en permanence un doigt sur le pouls de l’opinion.
Produire Vigile au quotidien avec des bénévoles, aussi qualifiés soient-ils, est un défi dont on ne peut mesurer l’énormité à moins d’y participer. Bernard Frappier y parvenait seul, mais il ne faisait absolument rien d’autre. Pour paraphraser Victor Hugo, nous de la nouvelle équipe avons chacun notre barque et notre charrue.
Au surplus, nous devons composer avec un instrument qui n’est plus de toute première jeunesse, ce qui limite notre flexibilité dans la présentation des textes et nous ralentit dans nos interventions. En effet, le programme d’exploitation de Vigile date maintenant de plus de cinq ans, et il commence à manifester son âge. Il faudra donc le remplacer à court terme.
Il y a aussi cette fameuse poursuite intentée contre Vigile et le soussigné dont je m’abstiendrai de vous parler parce que chaque fois que nous l’avons fait, dans le juste souci de vous rendre compte, cela nous a valu des procédures supplémentaires et des frais additionnels. Nous attendrons donc la fin des procédures pour vous faire un compte-rendu complet de toute cette affaire.
Tout cela pour vous dire que Vigile ne peut pas survivre sans le soutien financier de ses lecteurs, et que nous sommes à ce jour nettement en deçà de l’objectif financier que nous nous étions fixés pour l’année. Tant que Vigile demeurait en situation d’instabilité, nous avons jugé plus sage de ne pas vous solliciter. L’été non plus ne convenait pas à ce genre de démarche.
Maintenant que Vigile a non seulement retrouvé sa vitesse de croisière mais est en plus en plein essor, c’est l’équipe toute entière qui vous invite à mettre symboliquement l’épaule à la roue en puisant dans vos goussets et nous acheminant votre contribution soit par la voie électronique ou par courrier en suivant les instructions que vous trouverez ici, sous l'onglet financement, dans la colonne de droite . Merci à tous.