Voyage en Floride: Hamad n'avait pas la bénédiction de Couillard

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Devenu un embarras colossal pour son parti, Sam Hamad devra démissionner





Sam Hamad n'avait pas la bénédiction du premier ministre Philippe Couillard pour s'envoler vers la Floride.


Le député de Louis-Hébert a pris le chemin de la péninsule floridienne dimanche après avoir annoncé qu'il se retirait temporairement de ses fonctions ministérielles, tout en gardant son salaire et sa limousine.


Une décision qui a soulevé l'ire des partis d'opposition, mais qui a également provoqué la grogne dans les rangs libéraux.











Crédit WINK News<br>Au lieu d'affronter la musique à Québec, Sam Hamad s'est rendu à son condo en Floride, où il était déjà vêtu de son polo et de sa casquette de golf pour plutôt affronter les allées du club de golf privé Vanderbilt, dont le 18e trou est dans sa cours. en Floride le lundi 4 avril 2016. COURTOISIE




Photo courtoisie, WINK News


Crédit WINK News
Au lieu d'affronter la musique à Québec, Sam Hamad s'est rendu à son condo en Floride, où il était déjà vêtu de son polo et de sa casquette de golf pour plutôt affronter les allées du club de golf privé Vanderbilt, dont le 18e trou est dans sa cours. en Floride le lundi 4 avril 2016. COURTOISIE





Était-ce une erreur de le laisser partir? «Ce n'est pas qu'on l'a laissé partir, il nous a avisés qu'il partait, tout simplement», a tenu à préciser mardi le premier ministre, pressé de questions par les journalistes.


Sam Hamad sera de retour jeudi sur les banquettes de l'Assemblée nationale. Une bonne décision aux yeux de Philippe Couillard. «Il l’a annoncé, tant mieux, je veux qu’il réponde à vos questions, je veux qu’il soit disponible également pour les médias. Le commissaire à l’éthique fera son enquête, il aura des conclusions à déposer et on avisera à ce moment-là.»


Le ministre en sursis fait l'objet d'une enquête du commissaire à l'éthique en raison d'allégations de trafic d'influence. Le Directeur général des élections se penche également sur son cas.


Des courriels obtenus par Enquête suggèrent que Sam Hamad aurait usé de son influence au sein du gouvernement pour que l’entreprise Premier Tech obtienne une aide financière.


L’ancien ministre libéral Marc-Yvan Côté, qui siégeait au conseil d’administration de Premier Tech jusqu’à son arrestation par l’UPAC le mois dernier, aurait essayé de récolter du financement politique au profit de M. Hamad.


Pour le député solidaire Amir Khadir, il n'y a plus de doute: la carrière politique de Sam Hamad est terminée. «Il est très difficile de prétendre que c'est autre chose que du trafic d'influence», a-t-il dit mardi. Selon le député de Mercier, il ne peut plus siéger à l'Assemblée nationale.




 




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