Au moment où les gesticulations diplomatiques se poursuivent avec leur lot quotidien de rebondissements, Obama, semble «reprendre» conscience que sur Terre, il y a des innocents dont la vie mérite d’être préservée.
Récemment, après la rencontre méricano-russe, il a déclaré : «L’utilisation d’armes chimiques partout dans le monde est un affront à la dignité humaine et une menace pour la sécurité des personnes partout dans le monde (…) Nous avons le devoir de préserver ce monde, surtout libéré de la peur des armes chimiques, pour nos enfants. Aujourd’hui marque une étape importante vers la réalisation de cet objectif.»
Quelle morale ! Et pourtant, si le président américain faisait un léger feed-back sur les événements de Ghaza, il s’apercevrait que son allié sioniste avait employé du phosphore blanc dont les répercussions dévastatrices continuent d’occasionner des malformations monstrueuses parmi les enfants palestiniens.
A cette époque, Obama venait d’être gratifié, «privilège oblige», d’un Prix Nobel de la Paix. Un Prix Nobel à la mesure de son silence et de son hypocrisie. Voilà la même hypocrisie du président américain qui ressurgit quand il parle de démantèlement des armes chimiques syriennes. Auparavant, faudrait-il d’abord détruire l’arsenal d’armes chimiques israéliennes, américaines, etc. Là, on croirait peut-être à ses bonnes intentions.
Et puisqu’on s’apitoie sur le sort des innocents, et qu’on est sur le point de détruire un pays sous prétexte d’une utilisation potentielle d’armes chimiques par son gouvernement, retournons un instant vers ce passé qui finit toujours par se révéler au grand jour. Pour rappel, les États-Unis ont un historique d’utilisation d’armes prohibées contre des innocents de manière bien plus prolifique et mortelle que les quelques accusations concernant les forces gouvernementales syriennes, provenant d’un complexe militaro-industriel occidental à la gâchette facile et bien décidé à torpiller toute enquête supplémentaire avant de frapper.
Citons quelques exemples : l’armée américaine a largué 80 millions de litres de produits chimiques sur le Vietnam entre 1962 et 1971. Washington a attaqué des civils irakiens avec du phosphore blanc en 2004. L’armée américaine a testé des produits chimiques sur les résidents de banlieues pauvres de la ville de St-Louis dans les années 1950. La police américaine a tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants du mouvement Occupy Wall Street en 2011. Le FBI a attaqué hommes, femmes et enfants avec des armes chimiques lors du siège de Waco en 1993. L’armée américaine a tué des centaines de milliers de civils japonais avec du napalm entre 1944 et 1945. Enfin, pour couronner le tout, n’oublions pas les deux bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki. Dans la foulée, Obama devrait retourner sa langue sept fois dans la bouche avant de parler.
Bannir les armes chimiques
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
19 septembre 2013M. Abdedaïm,
Nous sommes entourés d'une hypocrisie galopante de la part des "autorités" dites légales. Même ici, au Québec, les Marois, Couillard et autres nous racontent des salades à en être intoxiqués. J'ai aussi beaucoup aimé le texte de Mme. Michèle Sirois destiné à Mme. Mourani.
Les USA ont une histoire de plus sales. Basée sur le génocide des autochtones par l'armée américaine et les "bons" cow-boys chassant les "méchants" indiens, ils ont accumulé leurs richesses sur le dos des populations noires qu'ils ont enlevé de leurs villages africains pour les faire travailler dans des conditions pire que des bêtes. Aujourd'hui, je me demande quelle est la valeur d'un prix Nobel quand je vois que des bandits en cravate comme Milton Friedman, économiste, responsable de millions de morts dû à des politiques financières mortifères. Il a obtenu le prix Nobel d'économie en 1976 et, avec la CIA et les "gars de Chicago", a, entre autre, permis d'instaurer des régimes sanguinaires en Amérique du Sud au profit de multinationales fruitières américaines et dans le cas du Chili, au profit de ITT qui voulait instaurer dans le pays son système de communications.
Les USA et leur maître israélien, produisent et ont en stock une importante variété d'armes chimiques et nucléaires et Obama, comme vous l'expliquez, veut faire la leçon aux autres. On veut défendre à l'Iran de posséder des bombes atomiques tandis que son voisin, Israël, en est truffé. Trouvez l'erreur.
Devant ces faits, le mot hypocrisie devient un euphémisme. Nous sommes devant le rouleau compresseur de la mondialisation, phénomène concocté dans les années 1700 par de puissants banquiers qui veulent contrôler la planète. Pour eux, la vie humaine, surtout des goys, n'a absolument aucune importance excepté la leur, bien sûr.
En ce monde rien n'est éternel. Le capitalisme sauvage des banquiers aura une fin, un jour. Des millions de personnes auront été sacrifiées à leur enrichissement. Ils déshonorent leur condition d'humains, se reléguant sous les animaux. Quand cela finira-t-il? ...difficile d'avoir une réponse précise. Je crois que pour observer une changement en ce sens, nous devrons être témoins (ou victimes) de catastrophes naturelles ou provoquées.
Si, au moins, nous pouvions nous fier à nos petits hommes et femmes politiques, nous pourrions avoir un petit espoir de s'en sortir mais à les entendre, les Couillard et compagnie, ce n'est pas demain la veille. Ces pleutres n'agissent qu'en vue d'une prochaine élection, jamais pour la population et cette population, sauf exception, est muette, aveugle, sourde et dotée d'une mémoire déficiente dont on en voit la manifestation que sur les plaques d'immatriculation.
Ivan Parent