Conflit étudiant

Québec

Illustration parfaite des dangers d'une police aux ordres des politiciens

Printemps érable: une étudiante blessée poursuit la SQ



​Une manifestante gravement blessée au visage lors de l'émeute survenue à Victoriaville en mai 2012 a déposé mercredi une poursuite contre la Sûreté du Québec (SQ). Cette action judiciaire est la première mettant en cause l'intervention de la SQ dans le cadre du printemps étudiant.

Québec

La peur d'exercer son droit de manifester en toute liberté

Lettre ouverte à ceux et celles qui manifesteraient contre P-6 si seulement nous donnions notre itinéraire comme des gens raisonnables



Une lettre d'Anarchopanda qui s'insurge contre ceux qui militent en faveur de la divulgation de l'itinéraire avant une manifestation. «De grâce, dit-il, ne nous demandez plus de donner notre itinéraire. Demandez plutôt justice à ceux et celles qui nous répriment.»

Québec

La preuve que le pouvoir judiciaire n'est pas indépendant du pouvoir politique

Printemps érable - Victimes de pression judiciaire

Accusés sans preuve, des manifestants ont été soumis à des conditions de libération dignes des trafiquants de drogue


L’avocate Franccesca Cancino Ramos croit que les accusations portées contre les manifestants du printemps érable et les conditions de remise en liberté y étant rattachées ont été utilisées de manière dissuasive, pour notamment mettre fin aux manifestations nocturnes.

Québec

Laprise était coincé entre l'arbre et l'écorce

Commission sur le printemps érable - La SQ ne remet pas en question ses interventions



À la manière du chef de police de la Ville de Montréal la veille, le directeur de la Sûreté du Québec, Mario Laprise, a défendu jeudi devant la commission Ménard le travail des agents lors des manifestations du printemps dernier. La SQ a tiré des leçons de l’émeute qui a éclaté à Victoriaville le 4 mai 2012 et souhaite améliorer ses pratiques, assure-t-il.

Québec

La police au Québec est-elle politique ? Ce n'est pas une question légère

Le gouvernement et la police étaient complices, selon Desjardins



Les événements du printemps 2012 n’auraient pas eu lieu si Québec avait accepté de dialoguer avec les étudiants dès leur première mobilisation en 2011. Pire, le gouvernement aurait agi de connivence avec la police pour que les manifestations tournent mal et retournent la population contre les étudiants.

Québec

Qui souhaite donc tant étouffer cette affaire ?

La commission Ménard bat de l'aile

Les protagonistes du printemps érable résistent aux appels du pied des commissaires


La Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012 peine à trouver des témoins civils, a appris Le Devoir. Les trois commissaires, Serge Ménard, Bernard Grenier et Claudette Carbonneau, ont passé l’été à faire des appels du pied sans grand succès. Selon nos sources, Mme Carbonneau a fait des approches auprès des syndicats, tandis que M. Ménard a contacté Alain Arsenault, l’avocat de Francis Grenier, qui a perdu un oeil lorsqu’il a été atteint par une grenade assourdissante.

Québec

Était-ce bien nécessaire ?

Duchesne ferme la porte

Québec n’a pas l’intention de légiférer sur le droit de grève des étudiants


Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, ferme la porte: pas question de légiférer pour octroyer le droit de grève aux étudiants des cégeps et des universités. Les priorités sont ailleurs, dit-il.

Une opération bien mal engagée

Conflit étudiant - Commission Ménard: les audiences sont reportées



Trouvant « illusoire » de commencer les auditions en août comme il était prévu à l’horaire initial, la Commission spéciale d’enquête sur les événements du printemps 2012 reporte d’un mois le début des témoignages.

Le bon sens reprend ses droits

Fumigènes: les accusations de terrorisme tombent



Petite victoire pour les quatre militants étudiants accusés d'avoir paralysé le métro de Montréal en lançant dans les tunnels des engins fumigènes: ils viennent de voir les accusations liées au terrorisme qui pesaient contre eux être retirées.

Québec

Pour qui roule-t-il ?

Manifs: Lisée et Marois favorables à la divulgation des itinéraires



Après avoir abrogé la loi 12 du gouvernement libéral, Pauline Marois juge bien raisonnables les obligations faites par la Ville de Montréal aux manifestants: divulguer leur itinéraire avant d'entamer leur marche à travers la ville.

Québec

La démocratie est l'aboutissement d'un processus collectif de quête

La démocratie version Anarchopanda



« Le panda, c’était un manifestant masqué parmi d’autres », raconte le prof de cégep, qui tient à son anonymat autant qu’un panda à sa tige de bambou. « Il était plus gros que les autres, plus remarquable, peut-être plus cute, je ne sais pas, mais ce qui aurait dû étonner les gens et qui ne les a pas étonnés tant que ça, c’est que les policiers [avant vendredi, du moins] ont traité le panda d’une manière avec laquelle ils n’ont pas traité les autres manifestants masqués. Parfois, ils me sont rentrés dedans, m’ont donné des petits coups, mais je ne [m’étais] jamais fait arrêter alors que je faisais exactement la même chose que tous ceux qui, habillés en noir, se sont fait frapper dessus. »

Québec

Souvenirs d'un printemps érable

Point chaud - «J’étais très conscient qu’on ne contrôlait rien du tout»

Gabriel Nadeau-Dubois dresse un bilan plutôt positif du printemps érable, un an plus tard (TEXTE EN VERSION LONGUE)


Et dans toute cette frénésie printanière, impossible de garder le contrôle. «On savait quelles actions la CLASSE organisait, sinon l’exécutif m’informait de ce qu’il voyait passer sur Facebook et, des fois, on était capables de retracer qui l’organisait, note-t-il. Mais à un certain moment, on ne le savait pas. On n’avait aucune idée de ce qui se passait.»

Québec

Les cégépiens refusent de suivre l'ASSÉ

Coup dur pour l'ASSÉ: cinq cégeps disent non à la grève



«Fucking hell. Qu'est-ce qui s'est passé?» Le porte-parole de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), Jérémie Bédard-Wien, n'en revenait pas en apprenant la nouvelle sur Facebook, mardi: les élèves du Collège de Valleyfield ont voté contre une grève à l'occasion du Sommet sur l'enseignement supérieur, la semaine prochaine. Ils envisagent même de se désaffilier de l'ASSÉ.

Québec

Le printemps s'annonce chaud

L’ASSE choisit de boycotter le Sommet

«Nous défendrons l’option de la gratuité scolaire et nous tenterons de bloquer l’indexation dans la rue»


L’Association pour une solidarité syndicale étudiante boycottera le Sommet sur l’enseignement supérieur convoqué par le gouvernement péquiste, a appris Le Devoir. Le regroupement critique d’ailleurs sévèrement le refus de la première ministre Pauline Marois d’envisager la gratuité scolaire et juge que le Parti québécois a tourné le dos à la jeunesse qui s’est mobilisée au printemps dernier.

Québec

Que vise La Presse avec ce rappel ?

Grève étudiante: le vote qui a donné le ton



À pareille date l'an dernier, le Québec était en effervescence, à l'aube d'une grève étudiante qui allait être la plus longue de son histoire. Le Collège de Valleyfield a été le premier cégep à se prononcer en faveur de la grève. Un an plus tard, La Presse est retournée sur place pour revivre, à travers les yeux du directeur général et des élèves, les premières heures de la grève et les semaines qui ont suivi.

Québec

Bas les masques. On est ici pour se dire les vraies affaires

Sommet sur l'Enseignement supérieur

Vers la création d’un organisme indépendant pour la qualité de la formation universitaire



Les positions sont apparues difficilement conciliables mais un consensus se dégage tout de même de cet avant-midi de discussions: la nécessité de création d’un organisme indépendant chargé de veiller à la qualité de la formation des universités. Devra-t-il davantage inclure la communauté universitaire? Devra-t-il posséder un pouvoir coercitif ou plutôt jouer le rôle d’un comité-conseil? Le diable est dans les détails.