Crise mondiale — crise financière

Sortie de crise financière



Pour saisir quelle est la source première des crises financières qui ébranlent périodiquement le système économique mondial il faut comprendre la contradiction fondamentale qui propulse l’économie depuis que la mondialisation se construit sur la destruction des économies nationales.

Crise et chuchotements

€uro : l’hypothèse du pire



La crise budgétaire grecque, devenue crise de l’euro, n’est pas la conséquence fatale d’une autorégulation des marchés, mais d’une attaque délibérée. Pour Jean-Michel Vernochet, elle participe d’une guerre économique conduite, depuis Washington et Londres, selon les mêmes principes que les guerres militaires actuelles : recours à la théorie des jeux et stratégie du chaos constructeur.

Crise de l'euro - Fin de partie



Il en a été ainsi, tenez-vous bien, parce que les marchés jugent désormais que ces cures de jansénisme financier vont ajouter de la crise à la crise. Qu'elles vont prolonger la récession dans certains pays, qu'elles vont favoriser la déflation. Et que, ce faisant, ces cures vont causer certains dommages aux exportations de produits Made in Germany, aux produits financiers des banques britanniques et françaises, etc. Bref, c'est la quadrature du cercle.

Des subprime à l’effondrement des dominos européens

Crise financière, les six étapes d’un désastre

Comme la mer qui se retire, la crise découvre la fragilité d’une construction qui, depuis son origine, repose sur un pari : l’union douanière et monétaire entraînera l’union politique et populaire. C’est peu dire qu’il est perdu.


L’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé, mardi 27 avril, la dette souveraine grecque au rang d’obligation douteuse, et abaissé celle du Portugal. Le lendemain, l’Espagne entrait dans le collimateur – à qui le tour ? Dans les trois cas, l’agence dit fonder son appréciation sur les perspectives macroéconomique des pays concernés : une croissance faible ne leur permettrait pas d’acquitter leurs engagements. Ma...

Le Krach de 2010 : La crise systémique

La crise systémique pose donc le problème d’un secteur financier à la fois dominant et non viable.


La crise de la dette publique montre que notre modèle de croissance est structurellement inadapté. Si on fait l’hypothèse que la répartition inéquitable des richesses et des revenus est la principale cause de la crise actuelle (croissance faible et chômage massif), la crise et les solutions apportées à celle-ci ont augmenté les inégalités, à l’intérieur de chaque état et entre les états (comme le montre la zone Euro), dans des proportions considérables et inconnues pour des sociétés démocratiques(4).

Manière de voir — Le krach du libéralisme



102 / Décembre 2008 - janvier 2009 Numéro coordonné par Pierre Rimbert et Anne-Cécile Robert, avec la collaboration d’Akram Belkaïd I. Les armes de la finance « Le monde de la haute finance, a pu écrire John Kenneth Galbraith, se laisse s...

Crise financière - Retour de bâton



Deux semaines après que le gendarme de la bourse new-yorkaise, la Securities and Exchange Commission, eut annoncé avoir déposé une plainte au civil contre Goldman Sachs, voilà que le ministère fédéral de la Justice a indiqué avoir ordonné l'ouverture d'une enquête pouvant déboucher, elle, sur une plainte au criminel.

Buffett Loses to Desmarais as Power Exceeds Return (Update1)



By Lisa Kassenaar - July 30 (Bloomberg) - Deep among the pine forests of rural Quebec lies a private estate the size of Manhattan, a refuge where French President Nicolas Sarkozy has gone to relax....

Bien mal acquis profite toujours (à Goldman Sachs)



Les Etats ont sauvé les banques sans exiger de contrepartie. Les banques retournent leur force retrouvée contre les Etats. Et les rançonnent en tirant profit de la révélation des turpitudes qu’elles leur ont recommandées. Car, quand le crédit public diminue, les taux d’intérêt des prêts augmentent... Goldman Sachs a donc aidé la Grèce à emprunter des milliards d’euros en secret. Puis, pour contourner les règles ...

Qui donc respecte le FMI ?

Pourquoi donc la Grèce, le Portugal et l'Espagne ?


C'est trois pays ont des gouvernements "socialistes". Et les "socialistes" ont tendance à ne pas emboîter suffisamment le pas pour rendre les entreprises rentables. Les socialistes ne travaillent pas assez à «créer de la richesse». Richesse qui, bien sûr, est de la richesse créée pour les riches.

Scandales financiers providentiels aux États-Unis



Moody’s et Standard & Poor’s, les deux grandes agences de cotation devant lesquelles se prosternent les gouvernements (dont celui du Québec) et les grandes entreprises, sont sur le point de vivre une décote historique

Goldman Sachs vendait des «affaires de merde» à ses clients



La SEC, le gendarme de la Bourse américaine, accuse la banque d’avoir trompé des investisseurs en leur faisant faire des placements sur des titres risqués, sans les informer qu’elle-même pariait sur la baisse des produits qu’elle leur faisait acheter.

L’avenir n’est pas si sombre

Par Jacques Léonard et Stéphane Gobeil


Introduction Alors que nous occupions tous deux des fonctions au Bloc Québécois, nous avons analysé la situation financière globale du Québec, en prenant en compte les finances du gouvernement du Québec et la part québécoise des finances fédérales. Ces travaux ont été rendus publics à l’occasion du Forum sur les perspectives économiques et financières du Québec organisé par l’IRQ le 14 juin 200...

Guerre des monnaies - Dollar contre Yuan - deuxième round



Il y a incontestablement une ”guerre des monnaies“ dans le monde depuis le début de la crise, je qualifierais ce qui s’est passé jusqu’ici de premier round pendant lequel des initiatives ont été lancées par différents pays pour démontrer, sous plusieurs motifs, la nécessité de remplacer le dollar dans son rôle actuel de monnaie internationale de paiement et de réserve, par une monnaie planétaire nouvelle qui serait, ce...

Vers une guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis?



Malgré la montée de la Chine, malgré « l’envahissement du marché américain, » la part des États-Unis dans la production mondiale a augmenté, passant d’un cinquième à un quart. La production s’étend, la part américaine de la production mondiale augmente. On se poserait la question : De quoi se plaint l’establishment américain, en fait ? Mais le problème est celui-ci : Cette production de plus en plus importante est réalisée par de moins en moins de travailleurs.

La crise financière - La guerre



Les protagonistes ? Les gouvernements européens d’un côté, les établissements financiers de Londres et New York de l’autre. Les premiers ayant désormais la certitude que les seconds veulent noyer l’euro ici et maintenant, ils se font menaçants.

L'homme de Davos ne sait plus



Éric Desrosiers - Sans complexe, «l'homme de Davos» s'était donné cette année pour mission de trouver des façons d'«améliorer l'état du monde» en ce lendemain de crise. Exceptionnellement, il est arrivé cette fois à plus de questions que de réponses. Comme chaque année depuis 40 ans, le Forum économique mondial a donné rendez-vous, la semaine dernière, au gotha du monde des affaires, de la p...

Il faut protéger le travail contre les délocalisations



Le point de vue que j’exprime est celui d’un théoricien à la fois libéral et socialiste. Les deux notions sont indissociables dans mon esprit, car leur opposition m’apparaît fausse, artificielle. L’idéal socialiste consiste à s’intéresser à l’équité de la redistribution des richesses, tandis que les libéraux véritables se préoccupent de l’efficacité de la production de cette même richesse. Ils constituent à mes yeux deux aspects complémentaires d’une même doctrine. Et c’est précisément à ce titre de libéral que je m’autorise à critiquer les positions répétées des grandes instances internationales en faveur d’un libre-échangisme appliqué aveuglément.

Crise : Scénario pour 2010



C’est à partir de ces lignes de force essentielles que pourront se comprendre les phénomènes qui vont accompagner la trajectoire de la crise : puissance de la croissance, ou hélas, plus probablement de la dépression, importance du chômage, niveau d’agitation des marchés politiques, niveau d’agitation des instances médiatiques chargées de l’interprétation du déroulé des évènements, rapports de forces autour des tables de négociation internationales ; etc.

Quelle conclusion "audacieuse"...

La tour de Babel

Et cela nous rappelle qu'en économie, nous n'apprenons jamais.


La tour de Babel, dans la tradition biblique, on a tendance à l'oublier, c'est d'abord le rêve grandiose du roi Nemrod qui a voulu, à Babylone, construire une tour qui rejoindrait le ciel. Ce péché d'orgueil attira un châtiment divin, la multiplication des langues: incapables de se comprendre entre eux, les hommes durent abandonner les travaux. La tour Burj Khalifa, ce gratte-ciel géant de 828 mètres (presque u...

L’économie est en plus une imposture



par Paul Craig Roberts - Les gens ne peuvent obtenir la vérité sur rien, économie incluse, de leur gouvernement. Ils ont été amenés sur le terrain économique, avec un million d'écoliers aujourd’hui sans abri, tandis que le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, annonce que la récession est finie. La finasserie déguisée en information est de plus en plus délirante. La dépense de ...

La Trilatérale est au service du Nouvel Ordre Mondial

la Trilatérale œuvre en faveur d’une gouvernance mondiale en procédant par étape


La Trilatérale est une organisation méconnue du public français. Croyant que le suffrage universel représente l’arme décisive pour changer le cours des choses, les Français ignorent en fait que les véritables acteurs de la vie politique et économique se trouvent au sein de « centres de réflexion » nourris par des multinationales.

Les 5 recommandations du shérif de Wall Street



Vincent Brousseau-Pouliot - Pendant longtemps, Eliot Spitzer était l...

<i>La vita è bella</i>



L’esprit de prédation ne se trouve malheureusement pas seulement aux USA, même si c’est là qu’il fleurit le plus allégrement. Ainsi, la City est-elle depuis peu secouée par le comportement de quatre « patrons voyous », comme les appelle Le Figaro.

La fonction cachée des scandales financiers



La figure manichéenne bons/méchants mise spontanément de l'avant pour expliquer ces histoires de fraudes cache trop habilement sa fonction: celle de légitimiser l'ordre actuel et ses perversions. Car le système économique et politique qui est le nôtre, on le sait, n'est pas exempt de malversations, de pillages et d'exploitations.

Le G20 s'attaquera-t-il aux vrais problèmes?



Depuis le sommet des pays du G20 de Londres le 2 avril dernier, deux questions ont surtout retenu l'attention des chefs d'État et de gouvernement: les paradis fiscaux et la rémunération des banquiers. S'il est essentiel d'intervenir sur ces terrains, on doit reconnaître que les véritables problèmes qui sont à l'origine de la crise financière déclenchée l'an dernier, à savoir l'hypertrophie de la finance et la fragilité...

« Espaces métropolitains » : une stratégie vers une « gouvernance mondiale »



Les partisans d’une « gouvernance mondiale » manipulent la classique rivalité entre pouvoirs locaux et nationaux pour affaiblir les États-nations. Pierre Hillard dénonce l’agenda caché de « Cités et gouvernements locaux unis », une association mondiale inter-communale présidée par le maire (PS) de Paris Bertrand Delanoë assisté du président (PS) de la région Île-de-France Jean-Paul Huchon.

La gauche errante



J'ai souvent comparé le Parti québécois et le Parti socialiste français. Machines de pouvoir, engagées de moins en moins dans la réflexion réformiste, mais de plus en plus dans la réflexion stratégique, la rentabilité politique, les deux formations voient leur électorat progressiste les abandonner. Ce sont des socialistes qui ont élu Cohn-Bendit et ce sont des péquistes qui ont élu Amir Khadir.

Crise économique: et si la gauche américaine était aussi responsable...

la dérèglementation du secteur bancaire et l'abandon partiel par la gauche de cette politique de redistribution comptent parmi les causes principales de la crise actuelle.


Bref, même si la droite est la grande responsable de la présente crise, la gauche américaine a aussi une part de responsabilité parce qu'elle a failli à sa tâche en matière de redistribution des ressources, préférant les politiques de discrimination positive, et que cela a eu des effets néfastes pour tous, à commencer par les minorités.