Crise mondiale — crise financière

Le test des États



Mais cette rhétorique forcenée sur les réductions d'impôts paraît un peu déconnectée, voire insultante pour l'intelligence, lorsqu'on sait que l'État fédéral vient d'engager plus de 700 milliards pour le sauvetage des banques, qu'il sera peut-être sous peu, dans l'urgence, appelé à faire «rebelote», qu'il a sur les bras deux guerres coûtant près de mille milliards, que le déficit budgétaire courant est de l'ordre de 500 milliards et que la dette accumulée avoisine les 10 000 milliards, soit les deux tiers du PIB américain.

The Failed Presidency of George W. Bush: A Dismal Legacy. -- [PART I]



Whoever is elected president in the coming November 4 American election will inherit a most miserable situation on nearly all fronts. This is because George W. Bush has been one of the worst presidents the U.S. has ever had, if not the worst.

Trop, c'est trop



«En huit ans, vous avez empoché 480 millions. Votre compagnie a fait faillite. Les actionnaires ont tout perdu. Mais vous, vous avez toujours une maison de 14 millions au bord de la mer et une collection d'oeuvres d'art de plusieurs millions. Vous croyez que c'est juste?» Le parlementaire américain a eu beau répéter la question au pdg de Lehman Brothers, il n'a jamais eu de réponse. Richard Fuld a seulement p...

Perspectives : la refonte du capitalisme



Il paraît que, cette fois-ci, la leçon a été bien comprise et que l'on ne refera plus la même erreur. On promet même rien de moins qu'une «refonte du capitalisme» et la création d'un nouvel ensemble d'institutions de gouvernance mondiale. On verra. En attendant, les gouvernements pourraient commencer par reconnaître leurs torts et mettre de l'ordre dans leur propre maison. Les dirigeants des 27 pays membres de ...

"Les imbéciles sont tôt ou tard séparés de leur argent", par John Kenneth Galbraith



Economiste iconoclaste, John Kenneth Galbraith a consacré en 1990 un livre aux bulles spéculatives qui scandent l'histoire du capitalisme. Nous reproduisons ici l'intégralité du dernier chapitre de cet ouvrage, qui reste ô combien d'actualité *** Il est peu de points de repère plus couramment invoqués dans la vie que les "leçons de l'Histoire". Ceux qui ne la connaissent pas sont condamnés ...

Réforme du système financier

La position de Harper frustre Charest



Chouinard, Tommy - Québec - Le froid qui s'est installé entre Stephen Harper et Jean Charest au cours de la campagne électorale s'étend maintenant au remède à apporter à la crise financière. Pendant que le premier ministre du Canada prend ses distances du projet ambitieux de Nicolas Sarkozy de "refonder le capitalisme", Jean Charest appuie sans réserve cette proposition. Dans les coulisses du S...

Les « gauchistes » avaient raison



Que disaient les «gauchistes» quand Reagan et Milton Friedman ont pris le pouvoir en 1980? Que la dérégulation des marchés financiers entraînerait la création d'un marché essentiellement spéculatif fondé sur des produits financiers virtuels créés précisément pour encourager la spéculation et l'appât du gain.

Conseil de la fédération - Chacun son rôle



Le premier ministre Jean Charest a convoqué ses homologues du Conseil de la fédération à une rencontre pour discuter d'économie, lundi, à Montréal. Il faut applaudir cette initiative qui précédera une autre rencontre promise par le premier ministre Harper et dont la date est inconnue. Dans la conjoncture actuelle, les provinces doivent faire front commun. Les pressions seront fortes au cours des prochains mois pour ...

De vraies similitudes avec 1873



Sans un recul suffisant, il est difficile de qualifier la crise de 2008. Sera-t-elle limitée à une crise financière? Occasionnera-t-elle une crise économique mondiale? Si oui, pour combien de temps? Peut-on penser au pire, une dépression majeure pour l'ensemble de l'humanité? Les superlatifs ne manquent pas. Établir un parallèle entre LA crise, celle de 1929, vient naturellement. Dans Le Devoir du 9 octobre, le...

Les mystères de la liquidité révélés



Les Canadiens ont appris le 10 octobre 2008 que le gouvernement canadien a décidé d'acheter aux banques jusqu'à 25 milliards de dollars de prêts hypothécaires, par l'entremise de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Alors que le gouvernement fédéral peine à trouver quelques millions de dollars supplémentaires pour aider les plus démunis, comment peut-il créer 25 milliards de dollars pour veni...

Apprendre de ses erreurs



Personne ne peut lire dans une boule de cristal et prévoir avec précision quelles seront les conséquences de la crise financière et économique que nous traversons. Déjà pourtant, nous en voyons les effets désolants: aux États-Unis seulement, des millions de personnes n'ont plus de maisons et ont perdu l'argent soigneusement économisé pour pourvoir à leur retraite, alors que l'immense majorité des citoyens devr...

Crise financière - Lendemain de veille

Partout au monde, les gouvernements sont maintenant engagés dans une course contre la montre qui va au-delà du sauvetage des marchés financiers.


Les investisseurs se sont levés le coeur un peu plus léger hier matin, non pas parce que ce jour marquait la fin d'une troisième campagne électorale fédérale en quatre ans, mais à cause des signes qui laissaient espérer un peu de calme sur les marchés financiers. Mais attention! Une hirondelle ne fait pas le printemps, surtout lorsque son vol est aussi erratique que celui d'un avion de papier. Tout le monde retient ...

Quatre croyances ébranlées par la crise



La fin de la présidence de George Bush coïncide avec la fin d'un cycle économique : celui ouvert en 1981 par Ronald Reagan, selon lequel "l'Etat n'est pas la solution. Il est le problème". 1) Le risque n'existe plus Depuis l'éclatement de la bulle Internet en 2000-2001, la Réserve fédérale américaine (Fed) baisse régulièrement ses taux pour soutenir l'activité économique. Logique : c...

Merci l'État



Au terme d'une ribambelle de réunions, les chefs d'État du monde industriel ont convenu de secourir une planète financière fracassée, ainsi qu'en témoigne la violence des évolutions boursières, par le sauve-qui-peut. Par le chacun-pour-soi. Le remède choisi? L'injection d'une forte dose d'État. Bref, on nationalise à tout va. Au cours des quatorze derniers mois et non des dernières semaines, les banques centrales de...

Anatomy of the American Financial Crisis: How It is Turning into a Worldwide Crisis



The Bush administration's way of dealing with the ongoing financial crisis has been frantic, but probably less than adequate. In fact, tragic errors may have been made that must be remedied as quickly as possible.

Lettre ouverte d'économistes à propos de la crise actuelle...



La crise financière mondiale qui s'aggrave, la chute des prix des matières premières à l'échelle mondiale et le risque grandissant d'une récession mondiale dévoilent des faiblesses inquiétantes de l'économie canadienne. Le simple fait de nous en remettre à nos «bases solides» et d'autres formes d'insouciance économique ne protégeront pas les Canadiens de la tempête qui s'annonce. Les bases écono...

Le retour des déficits?



Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'incertitude est à son comble quant à l'avenir des marchés financiers et des économies réelles. Si nous comprenons de mieux en mieux les origines de cette crise et ses conséquences probables, nous savons de moins en moins où cela nous conduira et quelles mesures seraient les plus appropriées pour d'abord limiter les dégâts et repartir ensuite la machine à créati...

Il faut briser le tabou du déficit



Et pourtant, c'est l'a b c de la science économique, pour qui la création d'un déficit est un outil conjoncturel valide. Cela s'inscrit dans la théorie keynésienne, développée à la lumière de la grande crise. Elle dit, en gros, que les États peuvent jouer un rôle régulateur sur les cycles économiques en engrangeant des surplus budgétaires en période de forte croissance, pour contrer la surchauffe, mais aussi, à l'inverse, en créant des déficits pour relancer l'économie quand celle-ci ralentit.

La dernière crise financière: une tempête parfaite



Les grands bouleversements de la nature ou de la société sont rarement le résultat d'un seul facteur. Plusieurs éléments se conjuguent pour produire une perturbation imposante et la plupart du temps inusitée et imprévue. La dernière crise financière qui n'en finit plus convient bien à ce moule. Le système d'incitations, la réglementation et même les théories économiques et financières qui ont valu quelques pr...

La mort du géant



L'empire américain agonise sous nos yeux. Chaque matin, le monde entier se demande s'il va enfin aller mieux, s'il va se remettre debout et surtout s'il va cesser d'entraîner tous ceux qui l'ont fréquenté avec lui. On voit bien que c'est le coeur même qui a été touché. On le maintient en vie artificiellement, on lui injecte tout ce qui pourrait normalement lui venir en aide, on le veille 24 heures sur 24, on s'agite be...

10 questions sur la crise



1. « Subprimes » ? Le point de départ est une véritable escroquerie. Les banques occidentales ont gagné énormément d'argent sur le dos de ménages US en grande difficulté à qui on extorquait des remboursements exagérés. En se disant que s'ils ne parvenaient pas à rembourser, on raflerait leur maison pour une bouchée de pain. 2. Seulement une crise bancaire ? Pas du tout. Il s'...

Crise financière - Les impolis

Ceux qui hier encore chantaient leur détestation de l'État sur toutes les tribunes lui reprochent aujourd'hui son manque d'ambition.


La crise financière ayant accosté le continent européen avec violence, le gouvernement britannique a ordonné une nationalisation partielle du secteur bancaire. Son homologue irlandais en a fait autant pendant que l'Islandais décidait de mettre la main sur l'ensemble du secteur. En Allemagne, les autorités ont secouru un mastodonte hypothécaire et quelques seconds couteaux en ouvrant les vannes de liquidités portant l'e...

Attention aux extrémismes!



La débâcle de l'idéologie néolibérale pourrait en effet fort bien, faute de projets réformistes de gauche, de type social-démocrate, encourager le retour à des visions communistes, ou néocommunistes. La Chine ne donne-t-elle pas l'exemple de l'efficacité économique conjuguée avec le pouvoir politique d'un parti-État tout puissant?

Si Pratte savait...

Récession à l'horizon



Même si Stephen Harper refuse toujours de prononcer les mots récession et Canada dans la même phrase, des financiers ont résolument franchi le pas. Heureusement, notre économie est mieux équipée que d'autres pour s'aventurer sur ce terrain accidenté. Les firmes UBS et Scotia Capitaux l'ont écrit hier et Marchés mondiaux CIBC doit préciser sa position demain. Au mieux, les investisseurs peuvent s'attendre à une ...

La crise chez le meilleur client canadian... laisse appréhender une "détérioration rapide" de la situation. C'est bel et bien "la crise" déniée par les conservateurs et leurs sbires...

Quelle crise?

Cela dit, à mesure que notre principal partenaire commercial s'embourbe dans la récession, il devient évident que le Canada n'échappera pas à la turbulence.


Selon les partis de l'opposition, le premier ministre, Stephen Harper, reste les bras croisés alors que le Canada sombre dans des sables mouvants économiques. «Le premier ministre Stephen Harper se voile la face au sujet de la situation économique du Canada, a déclaré hier le chef libéral Stéphane Dion. Il n'a aucun plan et persiste dans son attitude «laisser-faire, je m'en fiche».» Pourquoi M. Harper refuse-t-...

La déroute des marchés - Mais qui donc est responsable de la crise ?

Quand son voisin et principal client sombre dans le marasme, comment pourrait-on ne pas en être frappé, si solide soit son propre système financier?


Alors que la crise financière aux États-Unis fait planer un climat de fin d'époque, sinon de fin du monde, le Canada, à en croire un Stephen Harper premier ministre et expert en économie, serait à l'abri de l'effondrement que l'on redoute. Pourtant, l'Alberta se voit déjà glisser dans la récession qui se creuse au sud de la frontière. Quand son voisin et principal client sombre dans le marasme, comment pourrait-on ne p...

Pearl Harbor

Il faut donc réussir à suffisamment frapper les esprits pour que tout ce monde se décide à réagir rapidement à la situation, mais pas trop pour ne pas aggraver notre cas et provoquer une ruée vers les banques et les magasins de pelles à jardin.


À en croire certains de nos observateurs les plus sages et les plus modérés, le monde ferait face à un tel «désastre» économique qu'il serait «au bord du gouffre» d'une «dépression» mondiale «pire que celle du krach de 1929». De deux choses l'une: soit cela est vrai et le temps est venu de paniquer un bon coup; soit nos sages observateurs exagèrent un peu pour être bien sûrs d'être compris. On le surnomme «l'oracle ...

Un monde nouveau

Le danger, c'est que cette crise ne dégénère et n'entraîne l'économie réelle dans une chute aussi vertigineuse que dans les années 1930.


La fièvre financière et l'élection américaine représentent un danger et une chance pour le monde. Le danger, c'est que cette crise ne dégénère et n'entraîne l'économie réelle dans une chute aussi vertigineuse que dans les années 1930. Et que les États-Unis, parallèlement, n'en viennent à présenter au reste du monde leur visage le moins avenant, en réagissant de la pire manière à leur cruelle ...

Les colonnes du temple néolibéral ébranlées



Les médias rappellent que la crise financière qui secoue les États-Unis est la plus importante depuis le choc causé par la Grande Dépression des années 30. Dans les deux cas, l'État est en effet appelé à la rescousse pour remettre à flot un système économique qui bat de l'aile. Et comme dans les années 30, la crise touche actuellement les institutions bancaires qui sont au coeur du système économique états-uni...

La fin d'une époque



On s'est étonné un peu partout que les États-Unis, et surtout une administration républicaine, se lancent tous azimuts dans un gigantesque plan de sauvetage des institutions financières. C'était peut-être oublier un peu vite que notre voisin du Sud avait à une autre époque, succédant d'ailleurs à une autre grande crise, inventé l'État providence. Plus qu'un changement de paradigme, les réactions entourant cette cris...