«Bas khalas!»
Le printemps de force
À qui profitera cette révolution? Où s'en va-t-elle? Comme bien des Égyptiens, il n'en sait rien. Mais il espère.
La moitié de la population égyptienne a moins de 24 ans. Les problèmes de chômage et de corruption sont criants. Les jeunes diplômés qui n'ont pas de wasta, le piston égyptien sans lequel rien n'avance, voient devant eux un avenir bouché. Inspirés par les Tunisiens, on les voit dans la rue hurler: «Ça suffit!»