L'immigration démythifiée
MYTHES MIGRATOIRES
Quelque mythe entretenus au sujet des immigrants
« Merci pour les hors-d'oeuvres. Où est le plat de résistance ? »
Identité québécoise
Le gouvernement Marois face à son plus gros défi
Voilà déjà quelques mois que nous parlons de la Charte, et à mi-chemin, le débat a déjà fait un bon nombre de victimes. Certaines sont assez évidentes, d’autres moins.
Paris : Un rapport "Bouchard-Taylor" à la française sème la zizanie dans la classe politique
France
Le rapport sur l'intégration en France, s'il était passé inaperçu, aurait permis d'influencer les politiques publiques. Dévoilé et décrié, il permet au moins de montrer aux adeptes du communautarisme qu'ils sont écoutés.
Des distinctions importantes à maîtriser
Pour l’oligarchie le problème n’est pas l’immigration mais le « racisme » des autochtones. Si l’on supprimait le racisme par une répression et une éducation appropriée, alors l’immigration deviendrait une vraie chance pour tous.
Une politique à revoir complètement
Grosse révolution !
Au temps de Jean Charest, les libéraux avaient un gros défi à relever. Ouvrir toutes grandes les portes de la province aux immigrants. Car ils avaient besoin de leur vote, acquis à plus de 80 %, comme l’indiquaient les sondages. Sans leur appui et celui, tout aussi massif, des Anglos, ils auraient moisi éternellement dans l’Opposition. Ils avaient donc intérêt à augmenter le poids du vote ethnique et à réduire d’autant celui des francophones qui les boudaient.
Un constat dévastateur
Enseignant à Montréal depuis 2008, surtout dans les quartiers à forte densité migratoire, j’en suis à même de constater que les réalités montréalaises détonnent un peu de ce qui se déroule ailleurs au Québec, et ce, pour deux raisons particulières : bien sûr, les réalités de la pauvreté urbaine, mais aussi la grande présence d’enfants immigrants, très souvent allophones.
«Il s’agit seulement d’ajuster les seuils d’intégration en fonction de nos capacités réelles d’intégration. Et c’est urgent.»
Le gouvernement Marois annonce qu’il réduira les seuils d’immigration. Ils sont actuellement à 55 000. Il veut les ramener autour de 50 000. C’est une excellente idée, même s’il s’agit d’une mesure minimale, plus symbolique qu’autre chose. Il faudrait être plus ambitieux. Mais l’essentiel est là. Un tabou vient de sauter : celui du toujours plus. Le gouvernement envoie un signal : on peut légitimement réduire les seuils immigration.
Un réexamen de la politique d'immigration s'impose
En 2012, 55 000 étrangers ont choisi de s'installer au Québec
En 2012, 55 000 étrangers ont choisi le Québec pour terre d'accueil. C'est trop, juge le gouvernement Marois. Une révision à la baisse a donc été confirmée jeudi par la ministre de l'Immigration, Diane de Courcy, qui a déposé son plan d'immigration pour l'année à venir.
Une question existentielle
Jaris Karl
L’immigration-invasion, comme disait Giscard, est maintenant comparable à une attaque de grande ampleur, sous la bénédiction du pape (qui l’a encouragée à Lampedusa !) et des obsédés du vivre ensemble.
À raison de 55 000 immigrants par an, c'est 180 000 immigrants non intégrés parce que non intégrables au bout de 10 ans
Dans le Grand Montréal, 30% des nouveaux arrivants allophones vivent en situation de rétention culturelle et communautaire, fidèles à la langue, aux valeurs et au mode de vie de leur société d'origine, selon une nouvelle étude du Laboratoire de recherche sur la santé et l'immigration de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Même le fédéral reconnaît que l'immigration pose problème
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) s'inquiète du haut taux de criminalité chez les demandeurs d'asile de la minorité rom venus de Roumanie, qui «place le public canadien à risque», selon un rapport obtenu par La Presse et dont l'existence même suscite la controverse.
Curieusement, ce rapport établissant le fardeau financier annuel de l'immigration au Canada à 20 milliards $ n'a eu aucun écho dans les grands médias du Québec. Cherchait-on à éviter qu'il donne un argument économique aux tenants de la Charte des valeurs ?
Those who arrived in Canada after 1986 less successful economically, author says
Une nouvelle étude affirme que l'immigration impose annuellement un poids fiscal de quelque 20 milliards $ aux contribuables canadiens et recommande un certain nombre de changements radicaux au processus de sélection des nouveaux arrivants, dont celui de mettre fin aux politiques de parrainage des parents et grands-parents.