L'affaire Adidas révèle l'effondrement du fait français au Québec. Loin d'être anecdotique, l'anglicisation rampante de Montréal est un symptôme de l'effondrement national ambiant.
La catastrophe linguistique
L'affaire Adidas révèle l'effondrement du fait français au Québec. Loin d'être anecdotique, l'anglicisation rampante de Montréal est un symptôme de l'effondrement national ambiant.
« La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert », disait André Malraux.
Avec les difficultés auxquelles fait face le français, la posture du catastrophisme, voire de la démission, se porte bien au Québec. Trop bien.
« Les nouveaux « Nègres blancs d’Amérique » textent en vêtements griffés et espadrilles de luxe. Mais ce sont encore des domestiques. »
On pourra casser tout le sucre que l’on veut sur ce gérant de la boutique Adidas à Montréal, qui a pensé dire « un mot en français » pour « accommoder » lors de l’ouverture officielle.
Mais le jeune homme voulait bien faire. Et c’est là le drame : son inconscience de la signification pro...
Adidas, c'est l'Empire Desmarais, comme Lafarge-Holcim qui a trafiqué avec Daesh en Syrie
Pendant que certains commerces peinent toujours à servir des clients en français à Montréal, des organismes n’hésitent pas à dénoncer l’inertie des Québécois à revendiquer leurs droits.
Le gouvernement Couillard est responsable
Certains pensent que tout a été réglé lorsque fut adoptée une loi qui devait faire du français « la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires ».
L'anglais aurait toutefois son utilité pour dire au gérant fautif « You're fired ! »
Adidas garde le silence le plus complet, jeudi, au lendemain d’une gaffe linguistique commise lors de l’ouverture de son nouveau magasin de Montréal qui a mené plusieurs personnalités publiques à boycotter l’entreprise.
Un événement révélateur
La scène s’est passée aujourd’hui à Montréal, mais soyons honnêtes, des scènes comme celles-là, il y en a tous les jours. Après quelques mois de fermeture, la boutique Adidas rouvrait ce matin au centre-ville, sur la rue Sainte-Catherine. L’essentiel de la présentation s’est déroulé en anglais.
En France, le ministre de l'Éducation tranche
Opposé à une tribune d'enseignants refusant la règle du «masculin l'emportant sur le féminin», le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer affirme ne vouloir qu'«une grammaire», sous les bravos de l'Assemblée nationale.
L'anglicisation des Inuits est une conséquence de notre soumission au Canada
Étudier en français ou en anglais ? Les Inuits du nord du Québec peuvent poursuivre leurs études collégiales dans l’une des deux langues officielles du Canada, un choix qui peut s’avérer déterminant pour leur avenir.
Un autre recul du français
À l’occasion des élections municipales, notre équipe sillonne certains quartiers de Montréal pour raconter des enjeux, parfois négligés de la campagne. Aujourd’hui: Saint-Henri, l’un des quartiers qui s’est le plus anglicisé dans les dernières années.
«L'usage tranchera»
Dans la controverse sur l’écriture inclusive et celle sur la nouvelle position de l’Office québécois de la langue française (OQLF) en matière d’anglicismes, j’aimerais rappeler un fait essentiel : l’idée de la norme du français est une fiction, peut-être le plus grand roman jamais écrit.
Consternant !
Lorsque je me promène dans l’aéroport Trudeau, je peux me repaître en attendant l’avion chez les restaurateurs Pork & Pickle et Urban Crave, ces beaux noms évocateurs du Québec.
En voilà au moins un qui n'a pas perdu la boussole et qui se tient debout pour défendre le français
La promotion de l'écriture inclusive à l'école n'est pas une priorité pour le ministre de l'Education qui préfère porter ses efforts sur l'enseignement de la lecture, de l'écriture et du calcul. Sa position détonne au sein du gouvernement.
Le fédéral tente de cacher son génocide en douce
Statistique Canada a récemment prétendu que le poids du français comme langue d’usage au Québec serait en légère hausse, étant passé de 87 % en 2011 à 87,1 % en 2016. Or, selon sa méthode habituelle d’analyse, le français n’a jamais frôlé de tels sommets.
La trahison des élites
Ils étaient huit à Lima pour représenter la candidature de Paris. Cinq d’entre eux : Valérie Pécresse (résidente de la région Île-de-France, ancienne ministre de droite), Guy Drut (ancien champion olympique, ancien ministre de droite), Tony Estanguet (triple champion olympique de canoë), Youssef Halaoua (vidéaste), Anne Hidalgo (maire solférinienne de Paris), se sont exprimés en anglais alors que le français est la première langue officielle de l’olympisme et que, lorsqu’il y a conflit entre la traduction d’un document en français et en anglais, c’est la version française qui fait foi.
Le retour en arrière de l'OLQF
IDÉES
Depuis environ deux semaines, un débat qui peut paraître réservé à des initiés bat son plein dans les médias. La grande question semble être de savoir si l’Office québécois de la langue française doit ou non permettre maintenant l’utilisation du mot « grilled cheese ». Or, l’enjeu est ailleurs.
Très juste observation
LETTRE
Les réactions qu’a suscitées la nouvelle politique de l’Office québécois de la langue française semblent confirmer que nous ne voyons pas l’autre danger qui menace la langue française au Québec.
Autrefois, dans les bonnes maisons d'enseignement, on faisait la même chose sans support technologique
LIBRE OPINION
Deux sujets liés à l’éducation ont retenu l’attention des médias récemment : la piètre qualité du français des futurs enseignants et la question de l’innovation, voire de l’intégration du numérique à l’école. Dans le premier cas, il m’a semblé que l’on avait effleuré le sujet en s’attardant au taux d’échec (53 % en 2016) du TECFFE (test de certification en français écrit pour l’enseignement) et en s’interrogeant sur les modalités de passation dudit test.
Retour à 1960 !
LANGUE FRANÇAISE
La nouvelle politique de l’emprunt linguistique (dont faisait état Le Devoir le 18 septembre) a été adoptée par l’OQLF le 31 janvier 2017 sans réelle consultation du milieu ; elle n’a fait l’objet d’aucun communiqué, d’aucune diffusion dans les médias. Elle a été discrètement mise en ligne dans le site Internet de l’organisme sous l’onglet « Politiques et guides ».
Une assurance mal inspirée
IDÉES
Parce que, tel un cardiologue, l’Office québécois de la langue française traite du coeur même de l’identité québécoise, la langue française, ses interventions provoqueront toujours une gamme de réactions allant de l’approbation à la réprobation, comme c’est le cas pour la politique de l’emprunt linguistique adoptée en janvier 2017.
À quand un recours collectif des parents contre les commissions scolaires ?
L’enseignante en cause a pourtant réussi son test de certification en français
Des parents d’élèves fréquentant l’école de la Primerose à Beauport ont reçu des documents expliquant les consignes pour l’accompagnement de la lecture à la maison... truffés de fautes de français. Une situation jugée « inacceptable » par la Commission scolaire.
Le joual de Troie de l'asservissement volontaire
Les anglicismes ne sont plus ce qu’ils étaient. Une nouvelle Politique des emprunts linguistiques adoptée sans tambour ni trompette par l’Office québécois de la langue française (OQLF) ne les « condamne plus systématiquement ».
L'art de noyer ces poissons que sont les Québécois
RECUL DU FRANÇAIS
Nous sommes une dizaine d’organisations de la société civile à s’être coalisées en 2012 afin de former Partenaires pour un Québec français, le plus important regroupement visant à faire du français notre langue commune. Depuis, nous proposons aux personnes élues de renforcer le statut de la langue française au Québec en adoptant des mesures sur la langue de travail, la langue d’enseignement, la francisation de l’immigration et la langue de l’administration publique.
Pourquoi ne sommes-nous pas surpris ?
À leur premier essai, près de la moitié des futurs enseignants québécois ont échoué à l'examen de français obligatoire pour l'obtention de leur brevet d'enseignement l'an dernier, a appris La Presse.
Beaucoup d'énergie pour un débat pas si intéressant !
Des délégués du Parti québécois veulent verrouiller les portes des cégeps anglophones aux personnes allophones, sauf celles qui ont fait leur scolarisation primaire et secondaire en français. Ils soumettront cette proposition à l’ensemble des 1500 participants du congrès national du PQ, qui sont réunis ce week-end au Palais des congrès de Montréal afin d’adopter le programme de leur formation politique en vue des prochaines élections générales.
Bonjour-Hi ou le déclin de notre peuple
Soyons fiers de notre «bonjour». Montréal est la seule métropole d’Amérique du Nord à l’offrir.
Certains, dans le monde de la restauration, attribuent cette salutation bilingue à la politesse. Les autres grandes villes canadiennes sont-elles donc moins polies si elles ne m'accueillent pas en disant «Hi. Bonjour.»? Ça ne m'est jamais arrivé à Ottawa, par exemple.
Le PLQ n'offre rien d'autre qu'un grand bond en arrière !
La réalité dont Le Devoir se refuse de prendre acte
Trop dérangeante
Depuis les publications du recensement de 2016 sur le français au Québec, plusieurs textes ont fait écho aux forces et faiblesses de la loi 101. Un cahier spécial du Devoir en contient sur la genèse de cette loi, les changements engendrés, les charges dont elle fut l’objet et les correctifs qui pourraient voir le jour.
Le robinet du financement équitable est le moyen de contrôle le plus efficace
En fin de semaine, comme on ne s’affrontera pas sur la question du référendum, on croisera le fer autour de l’imposition de la loi 101 au cégep.
Comment se donner la mort ? Le Québec connait la solution !
SONDAGE
Une majorité de Québécois, même chez les francophones, est favorable à un assouplissement de la loi 101 pour faciliter l’accès aux écoles anglaises au primaire et au secondaire.
Au Québec, le hockey c'est en anglais que ca doit se passer !
LIBRE OPINION
Mon refus d’enseigner l’anglais à un jeune Russe recruté par les Saguenéens de Chicoutimi, de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), a permis de faire ressortir un fait peu connu, alors qu’on souligne cette année le quarantième anniversaire de la Charte de la langue française. Lorsqu’on m’a contacté, j’ai d’abord fait part de mon étonnement que, dans un lieu aussi francophone que la ville de Saguenay, ce jeune homme apprenne d’abord l’anglais.