Nouvelles projections démographiques

Plus de bébés: grâce à qui?



Depuis six ans, le nombre de naissances est en hausse au Québec. L'an dernier, l'indice de fécondité des Québécoises a atteint le niveau le plus élevé depuis 1976. Beaucoup de gens, dont le premier ministre Jean Charest, ont conclu que cette reprise de la natalité a pour origine les politiques familiales imaginées par le Parti québécois, politiques dont le gouvernement libéral s'attribue aujourd'hui le mérite. ...

Choc démographique en vue



L'Institut de la statistique a beau écarter un déclin de la population québécoise d'ici à 2056, le Québec n'évitera pas le choc démographique qui l'attend au cours des prochaines années. Ce choc doit venir du vieillissement de la population et du rapport croissant entre les personnes dites «dépendantes» et les travailleurs. Ces données ne changent pas avec les nouvelles projections. L'ISQ a livré ses nouvelles persp...

Les cigognes annoncent-elles la pérennité du Québec?



Spécialiste en démolinguistique et auteur d'une étude sur La fécondité des groupes linguistiques au Québec, publiée par l'Office québécois de la langue française en 2008 L'adage veut qu'une hirondelle ne fasse pas le printemps. Mais quand il s'agit de quelques cigognes dans le ciel du Québec, d'aucuns y voient les signes de notre pérennité démographique. Bien que la hausse des naissances des dernières années so...

Prévisions démographiques - Québec blanc



Les mesures linguistiques associées à l'immigration ont besoin de vigoureux coups de gouvernail. Le portrait n'est pas aussi reluisant que certains veulent le croire: moins de la moitié des allophones utilisent le français au travail et la francisation des immigrants stagne à des taux inquiétants.

Du déclin au déséquilibre



Les nouvelles projections prévoient qu'il y aura bel et bien une baisse du nombre de Québécois en âge de travailler, mais cette baisse sera de courte durée. La catastrophe annoncée ne se produira pas. Il ne faudrait toutefois pas qu'ayant poussé ce soupir de soulagement, les Québécois s'assoient sur leurs lauriers. Comme le souligne l'Institut, «le défi du déséquilibre démographique demeure colossal».