Tribune libre 2008

La Valse des Patineurs



J’écrivais récemment un article dans Vigile « l’Incroyable Traîtrise de Mme. Marois ». C’est certain que tout le monde ne peut pas être d’accord mais j’ai eu une réponse qui m’a illustré encore une fois que même si on apporte beaucoup de soins pour être compris, il s’en trouvera toujours pour ne comprendre que ce qu’ils veulent. Je pense m’exprimer en français très convenablement. J’ai voyagé à travers la p...

L’éthique est à la morale ce que l’équité est à la justice



L’éthique est à la morale ce que l’équité est à la justice. Sans justice il n'y aurait pas d'équité comme sans morale, il ne pourrait y avoir d’éthique. L’équité n’a pas la lourdeur des sentences et des jugements prononcés par le juge. Elle ne menace pas, comme la police peut le faire, parce qu’elle ne relève pas du dictat de la loi, mais bien du bon sens. Elle est plus discrète et conviviale et ne nécessi...

Christian Rioux, ambassadeur du Québec au Canada!



Le texte de M. Rioux ["De Saint-Léonard à Hérouxville"->11773], rapporté ce matin de la revue InRoads impressionne par sa nature exhaustive. Un cours complet sur la sempiternelle question linguistique au Québec. Mais là où il prend toute son importance, c'est du fait que le texte original apparaît en anglais, dans cette revue (In Roads) qui se définit comme a Genuine Canadian Magazine et Canadian Journal of ...

Madame la générale en chef, permettez-moi quelques conseils sur l'art de gagner une bataille



1) D'abord et avant tout, le désir réel de la gagner. 2) La capacité en tout temps de distinguer ses troupes de celles de l'ennemi. 3) Sur le terrain, pointer ses canons vers l'adversaire et non vers ses propres troupes. 4) Bien réaliser que ses intérêts ne peuvent être conciliables avec ceux de l'adversaire. 5) Éviter en tout temps d'avoir la même propagande que celle de l'armée adverse. 6) Av...

L’incroyable traîtrise de Pauline Marois



Assez c’est assez. L’annonce par Pauline Marois de la politique du bilinguisme à l’école primaire qu’elle veut mettre de l’avant, m’a sidéré, scandalisé. J’aurais cru ça possible de Jean Charest et de ses acolytes, ils n’en sont pas à une traitrise près, mais de la chef du PQ, parti indépendantiste et francophile s’il en est un?.... sidérant. Le pauvre René Lévesque doit se retourner dans sa tombe, lui qui,...

La statue d'Ahuntsic



C'est le gel qui a défiguré la statue. [N'accusez pas les jeunes->9582]. De plus vous devriez savoir que le mot Ahuntsic est la déformation d'un surnom donné à un jeune Français par les Hurons. Voir le Bulletin des recherches historiques de mai 1942 sous la plume du Franciscain, Archange Godbout. Les indigènes l'ont appelé Auhaîtsique par ce qu'il leur faisait penser à ce poisson de la baie Georgienn...

Investir dans les prisons plutôt que l'éducation



Le Ministre de la sécurité publique du Québec, Jacques Dupuis, annonce aujourd'hui des investissements de 567 millions $ pour "le renouvellement des infrastructures carcérales". L'essentiel de cette somme servira a construire quatre nouvelles prisons et à doter le système pénitentiaire québécois d'environ 900 places supplémentaires. Avant hier, Réjean Parent, président de la CSQ, centrale syndicale représentan...

Tout ça chez-nous!



Malgré 10 ans de prospérité économique, des économistes rencontrés récemment évoquent une dette accumulée de 120 milliards pour le Québec. Ils parlent également d’un déficit annuel de près de 4 milliards, toujours présent malgré les entourloupettes comptables de camouflage. Se peut-il qu’avec de tels chiffres en tête, notre élite se questionne présentement sur la pertinence de franciser les centres de la pe...

QS - des Libéraux de gauche



Pour eux je meurs sur le gibet de la mort infâme du meurtrier, pour eux je me sépare de mes jeunes enfants et de mon épouse sans autre appui, et pour eux je meurs en m'écriant : « Vive la liberté ! Vive l'indépendance ! » CHEVALIER DE LORIMIER, 14 février 1839 *** Le 4 février dernier, Québec solidaire célébrait son deuxième anniversaire de fondation. En vue du Congrès qui dans un mois fixera la nouv...

La partition

Et si le Canada reconnaissait la déclaration d'indépendance du Kosovo en l'interprétant comme étant la partition d'une ancienne entité de la Yougoslavie !


Et si le Canada reconnaissait la déclaration d'indépendance du Kosovo en l'interprétant comme étant la partition d'une ancienne entité de la Yougoslavie ! Il en ferait alors un précédent pour la partition du Québec advenant une éventuelle séparation de celui-ci. Cela serait cohérent avec la reconnaissance antérieure de la nation québécoise par le gouvernement Harper dont le caractère ethnique est toujours d...

Le désarroi de Pauline Marois

À l‘image de ses prédécesseurs, Mme Marois est-elle mal conseillée et mal entourée ?


«Comment s’assurer que toutes les Québécoises et tous les Québécois, y compris les personnes issues de l’immigration, maîtrisent l’anglais ?». Cette phrase est la deuxième piste de solution suggérée au chapitre «Éducation» dans le cahier d’animation, «Un Québec en marche», proposé aux membres en vue du prochain conseil national du PQ. Cette phrase n’est pas anodine, elle a même causé un certain désarroi au...

Que veulent les souverainistes québécois?



En 2005 à Québec, les délégués au Congrès National du Parti québécois adoptaient un programme de PAYS. J'y étais! À ce moment là, j'ai vu et entendu tous les ténors du parti dont madame Marois, avoir hâte de porter un programme qui selon eux étaient un des plus excitants jamais adopté. Nous étions enthousiastes à porter le programme du PAYS dans la population.On était pressé d'en découdre avec les fédéralis...

Déçu énormément



Publié dans Le Devoir du mardi 12 février 2008 sous le titre "Comme la Louisiane" Je n'en reviens toujours pas de la déclaration de Pauline Marois à l'effet que les étudiants québécois de 5ième secondaire pourraient apprendre l'histoire et la géographie en anglais au Québec. Et en plus, proposer la b...

L'époque est morose



Les gouvernements minoritaires, tant provincial que fédéral, ne trouvent grâce auprès d'aucune majorité. Les fonds communs dégringolent. L'essence se vend 1,50 $ le litre. Les commerçants persistent à priver les consommateurs des avantages de la parité du huard avec le dollar américain. Les indépendantistes se désolent devant la désaffection de leur clientèle. Les fédéralistes sont sans voix de...

La tyrannie des systèmes : le corporatisme



Le problème du monde universitaire est le même que celui qui gruge le monde rural, les corporations professionnelles, le système de santé, les mégas entreprises fusionnées et l’hydre médiatique, c’est le corporatisme. Le corporatisme est un mécanisme par lequel on s’en remet uniquement aux spécialistes pour questionner le système, alors que ces entités appartiennent au public. Les professeurs d’université, l...

Dire la vérité !

Les chefs de cabinets ne sont pas liés par une obligation de silence absolu


Il fallait une bonne dose de courage pour affirmer une vérité que la plupart des anciens chefs de cabinets et anciens conseillers de premiers ministres ont dénoncée dans les pages du Devoir. Les chefs de cabinets ne sont pas liés par une obligation de silence absolu. Ils peuvent librement témoigner de ce qu’ils ont vu et entendu alors qu’ils étaient au service des princes. Nous devons remercier M. Spector pour...

À l’encontre d’une dangereuse unanimité : l’exemple du Watergate

les relations des plus proches conseillers avec leur premier ministre seraient soumises à un devoir de discrétion absolu


«Il est essentiel qu'une relation de confiance absolue existe entre le premier ministre et ses conseillers les plus proches, sans laquelle l'exercice du pouvoir deviendrait quasi impossible. Comment pourrait-on gouverner, délibérer, discuter, agir, sans pouvoir compter sur la loyauté sans réserve de son conseiller le plus proche? (…) L'obligation de discrétion qui découle de cette relation intime serait tellemen...

Les mercenaires du secret

Le secret, surtout quand il est professionnel, est devenu un prétexte pour cacher tous les crimes des princes


Comme la rouille, le secret ronge tout. Loto-Québec, Airbus, Cinar, l’Office de la langue française, Rabaska, le personnel politique des premiers ministres et la machination des commandites, l'affaire Cadman et l'Obamagate ne sont que les derniers exemples de cette longue liste. Le secret, surtout quand il est professionnel, est devenu un prétexte pour cacher tous les crimes des princes. Il a son réseau de ...

L’œuvre au noir*



L’intellectuel est par essence même un esprit libre. Jadis, l’Université accueillait ces esprits en ses murs dans le but de les protéger de leurs ennemis et détracteurs. À cette époque, l’université n’était pas encore remplie de carriéristes, mais bien d’intellectuels forcés de s’y réfugier pour échapper à la censure. Le seul but qui les animait était la découverte de nouvelles connaissances et leur transm...

Solution au problème constitutionnel québécois !



M. Yvon Deschamps avait probablement raison avant le temps, une majorité de Québécois seraient satisfaits d’un Québec souverain DANS un Canada uni. Ça existe vraiment, ça s’appelle une CONFÉDÉRATION « voir son dictionnaire préféré au mot CONFÉDÉRATION » qui est une : Association d’États souverains qui ont délégué certaines compétences à des organes communs. En 1867 « LES PÈRES DE LA CONFÉDÉRATION » nous ont faus...

Réplique à André Pratte

Un bilinguisme à sens unique?



Dans [son éditorial de jeudi->11657], André Pratte s'interroge sur la pertinence des inquiétudes soulevées par la fréquentation des cégeps anglais par près de la moitié des allophones pourtant issus des écoles françaises. «Si on veut que les jeunes Québécois soient bilingues, pourquoi s’inquiète-t-on du fait que certains profitent de l’existence chez nous d’institutions de langue anglaise ? Mme Marois ne convi...

Les dérives de Pauline

La transmission de notre histoire en français, c’est du nationalisme tellement élémentaire qu’on se demande si Pauline Marois n’a pas perdu tous ses points de repère.


Décidément, Pauline Marois a perdu le Nord. Elle ne sait plus quel parti elle dirige. Rendre tous les Québécois bilingues, enseigner la géographie et l’histoire en anglais en 5e année : elle déraille complètement! De grâce, que quelqu’un la retienne : elle est en train de couler le PQ plus qu’André Boisclair ne l’a fait. Pauline Marois sait-elle que le bilinguisme pour tous était le mot d’ordre des Franco...

Devenir Québécois

Une nation comme la nôtre vaut-elle la peine d’être continuée ?


Le dernier forum de la commission Taylor-Bouchard est bien à l’image du Québec qui se gave de mots pour éviter de faire face à ses responsabilités et pour éviter de chercher à sortir de son destin de subordonné accroché au Canada-Anglais. Ne voyait-on pas ce soir même au dernier forum de la commission Taylor-Bouchard l’exemple de ce curieux naufrage ? Au lieu de parler de l’identité québécoise et de la...

Chine - Attention, passage dangereux

Les États-Unis sont un pays en déclin qui n’est plus et ne sera plus l’hyperpuissance d’hier. Le centre de gravité du monde glisse de l’Occident vers l’Asie, et c’est de ce nouveau paradigme dont il faut parler afin d’en décortiquer les enjeux pour nos enfants.


Depuis toujours, la Chine exerce un saisissant envoûtement sur le voyageur occidental. Dès qu'il y pose les pieds, il vit un choc culturel, coincé entre l’émerveillement et la frayeur. Afin de mieux comprendre cette Chine réelle et imaginaire, lors d’un deuxième voyage d’observation en octobre dernier, je me suis arrêté à Beijing, Shanghai, Suzhou, Canton et Hong Kong, avec deux collègues à l’esprit ouvert*, pour ...

N’ayons pas peur des mots !

Pour ma part, mon choix est fait. Oui, je désire que le Québec devienne un pays.


J’ai cru remarquer au cours des dernières dernières semaines, que certains intervenants ressentaient un certain agacement, voire un certain malaise avec l’utilisation du mot ennemi et celui d’indépendance. Je voudrais les rassurer. Même René Lévesque n’a jamais hésité à utiliser l’expression (Les ennemis du Québec) dans ses discours et interventions publiques. Et pour paraphraser Liza Frulla lors de ...

Feu le projet de souveraineté



André Pratte, Jean Charest et la coterie fédéraliste jubilent. Ils tirent un plaisir jusqu’à plus soif de l’éternel babillage des forces souverainistes déchirant leur chemise sur la place publique. Ils apprécient sans doute l’incohérence et l’absence d’unité. Ils goûtent jouissivement le morcellement nauséeux du groupe souverainiste, du PQ au SPQ libre à Québec solidaire, du Parti indépendantiste au Parti républiq...

Faire l'indépendance en 2008



Membre du PQ, j'ai pris part à l'exercice auquel le parti se livre en ce moment en prévision du Conseil national de mars. Je l'ai fait pour une seule raison: faire admettre une proposition intitulée Réaménager la dualité canadienne et qui «consiste à réaliser l'indépendance du Québec en 2008 par une loi de l'Assemblée nationale - dirigée par une coalition PQ-ADQ - loi amendant la Constitution interne du...

Pauline Marois «rides again»!



Pauline Marois «rides again»! Après avoir appuyé la mauvaise «réforme sur l'éducation» et semoncé comme une maîtresse d'école Bernard Landry, Joseph Facal et M. Lisée, la voilà de nouveau partie pour la gloire, éphémère, devons-nous convenir. Ainsi on peut lire ce matin qu'elle veut, elle ne se contente pas de souhaiter, que les élèves sortent de l'école et ou du collège, bilingues, soit pour Mme la chef du PQ, ...

Vous avez tout mon appui, Madame Marois!



Vous avez tout mon appui et, si les « belles-mères » qui ne cessent de se faire valoir à force de jacassements qui heurtent mes oreilles de militant viennent à bout de vous, c’est aussi de moi qu’ils seront venus à bout. De moi et de milliers d’autres militants de la base qui ne savent plus où se cacher lorsque les flèches fusent de toutes parts… Ces grandes gueules qui se présentent tels des paons sur la ...

Le retour du petit roi



Dans son temps on disait de Bernard Landry qu’il était un petit roi. En effet, un bien petit roi qui ne sait pas encore que son règne est terminé. Il devrait pourtant le savoir puisque c’est lui-même qui a fixé les conditions de son départ. Hélas, le grand stratège s’est mêlé les pieds dans son attirail royal. Il a confondu démocratie et plébiscite. Aujourd’hui pour se consoler et aussi parce qu’il ressent une gra...