Un message quotidien qui rejoint les masses

5 chroniqueurs nationalistes au même journal

Vers un renouveau de l'affirmation identitaire?

Tribune libre


J'ignore si on peut interpréter la chose comme le signe d'un certain renouveau de l'affirmation identitaire québécoise, mais il n'y a pas moins de 5 chroniqueurs nationalistes actuellement au Journal de Montréal (et au Journal de Québec).

Les voici: M. Mathieu Bock-Côté, M. Jacques Brassard, M. Christian Dufour, M. Joseph Facal et M. Richard Martineau. Quel autre quotidien pourrait se vanter de faire mieux?

Ils ne sont pas nécessairement tous indépendantistes, mais ils ont au moins le mérite de défendre la nation sur une base régulière.

Car on ne peut que se réjouir qu'un journal de grande diffusion exprime des idées et des points de vue qui rejoignent un vaste public qui peut ensuite en parler entre collègues et en famille.


Quelques citations récentes:

M. Bock-Côté: "Le cours Éthique et culture religieuse cherche à javelliser notre identité. C’est sur ce terrain que devraient combattre ses adversaires. Non plus défendre les droits des catholiques en particulier, mais l’identité québécoise en général. Et proposer, non plus, l’exemption au cours, mais son abolition pure et simple."
http://www.journaldemontreal.com/2012/02/18/lecole-qui-endoctrine

M. Jacques Brassard: "La société québécoise tout entière est gangrenée par une méfiance pathologique à l’égard du développement économique et de l’entreprise privée qui en est le moteur."
http://www.journaldemontreal.com/2012/02/23/entraves-au-developpement

M. Christian Dufour: "Charest impose maintenant la bilinguisation, y compris dans les milieux où ces derniers sont déjà bilingues, comme Gatineau, sur l’île de Montréal où on a de la difficulté à franciser les immigrants."
http://www.journaldemontreal.com/2012/02/11/francophones-et-inferieurs

M. Joseph Facal: "Plus de la moitié des immigrants qui ne connaissent pas le français sont ici depuis plus de 15 ans. L’usage du français au travail par les allophones sur l’île de Montréal n’a pas progressé depuis 30 ans. La francisation des immigrants qui ne sont pas d’origine latine stagne autour de 15% depuis le début des années 80."
http://www.journaldemontreal.com/2012/03/06/nous-sommes-un-cas-unique

M. Martineau s'interroge: "Y aurait-il deux formes de justice : une pour les Québécois de souche, et une pour les immigrants ?
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2012/01/20120126-082800.html

La cause nationaliste peut désormais profiter d'une vitrine qui lui permet de diffuser ses convictions sur une plus grande échelle. Il y a de quoi se réjouir d'une telle visibilité élargie.

Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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7 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    13 mars 2012

    Bouchard, Brassard, Chevrette et cie sont certes des "nationalistes" mais qu'ai-je à cirer d'avoir des truands à la toge de couleur bleu au lieu de rouge.
    Montmarquette a cela de cohérent dans son discours (http://www.vigile.net/L-independance-A-gauche-a-droite): il nous parle de voleurs qui sont prêts à changer leur garde-robe complète pour poursuivre leur cabale...celle de s'enrichir coûte que coûte dans notre pays ou dans celui de nos amis canadiens.
    Ce coûte que coûte (on le voit avec Bouchard et Charest), c'est s'enrichir au détriment des autres et ce, peu importe les coûts environnementaux. Et on a pas besoin d'aller jusqu'au journal de Montréal, on n'a qu'à voir tout près de nous avec le PQ et Marois.
    Croyez-vous vraiment qu'avec Marois ces abus cesseront? Non, le mode de pensée néo libérale est le même. Elle a foutu à la porte ces indépendantistes de gauche lorsque l'occasion s'est présentée et elle s'organisera pour que ses amis soient bien servis. Nous serons peut-être dans un pays mais cette fois, trompés par un groupe plus restreint de voleurs, ceux-là portant la ceinture fléchée et chantonnant en bon batraciens des terres nordiques...
    "You're a frog
    I'm a frog
    Kiss me,
    And I'll turn into a prince suddenly
    Donne moé des peanuts,
    Je m'en va te chanter Alouette
    Sans fausses notes.." Traduction: Donne moi queq' ptits millions pour nos terres pi j'va les faire chanter l'hymne national sans qu'ils se rendent comptent que vous partez avec la caisse...."
    Un violeur est un violeur, qu'il soit chrétien, agnostique, protestant, conservateur, libéral, nationaliste ou même indépendantiste ! Que le journal de Montréal ou de Québec ait 1000 journalistes nationalistes, le Québec ne se portera pas mieux si ces journalistes poussent en faveur de projets comme le Plan Nord ou le Gaz de Shit ou pour le démantèlement de l'Etat au profit d'une ptite clique. C'est encore le peuple qui en pâtirait...ouep...
    On ne veut pas devenir indépendants pour être indépendants. On veut être indépendants pour faire mieux avec moins. On veut devenir le meilleur de nous - mêmes. Et croyez moi, je préfère de loin deux trous de culs en chef au pouvoir (Charest et Harpeur) qu'un seul comme Bouchard ou Charest qui se comporterait en empereur pour le grand bien de leurs petits amis.
    Dans l'état actuel des choses, on a une toute petite marge de manoeuvre nous permettant de pouvoir s'addreser à un ou l'autre des deux trous de cul quand l'un d'entres eux essaie de nous fourrer.
    Dans un pays du Québec mené par des gars comme Bouchard ou Brassard ou Chevrette ou Charest, c'est aux Nations-Unies que nous aurions à nous adresser...et on sait que là aussi, c'est l'establishment qui mène le show.
    Nous avons besoin d'une révolution. Pacifique certainement mais radicale et profonde, faute de quoi...c'est changer 4 trente sous pour une piasse....
    En termes simples, l'indépendance doit nous donner l'occasion de créer un nouveau modèle de société pas une autre occasion de vivre l'ancien modèle sous un autre hymne national.
    Le Hir en parle dans son dernier article (http://www.vigile.net/Chronique-d-un-temps-suspendu), nous sommes en suspends avant la chute. Le réveil doit se faire maintenant et malheureusement, y en a une maudite gang qui dorment au gaz... !
    PS: Le journal de Montréal est un torchon depuis belle lurette, faisant de l'argent avec la publication des histoires les plus sordides. Et que dire de cette alliance entre Péladeau et Harper?...Nous avons ici qu'une modulation différente que celle de l'empire Desmarais http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3509.
    PPS: Le plus gros problème auquel nous sommes confrontés, c'est de trouver une voie pacifique pour briser ces blocs concentrés de pouvoir, ceux des grosses compagnies, ceux des technocrates et ceux des syndicats. Seul un soulèvement de masse pourrait faire la différence...et y a rien de sûr. On peut le voir avec la Tunisie, la rapace se faisant caméléon pour un temps...

  • Marcel Haché Répondre

    10 mars 2012

    @ Roger Warren.
    Je sais bien que même au ciel les anges sont catégorisés de droite et de gauche. Quand même, je remarque que le West Island vote à droite depuis toujours. Et je n’ai jamais remarqué que vous ayez déjà dénoncé ce qui est l’être au Québec. Ce n’est pas la droite qui triomphe ici, c’est le West Island.
    Hou-hou, c’est PARCE que le West Island triomphe que la démocratie québécoise est bloquée. Et c’est partout pareil, lorsque les situations politiques sont bloquées et que le ménage nécessaire n’est pas fait, c’est précisément dans cette situation que s’amènent les pas bons et les corrompus. Hou-hou, croyez-vous que la corruption existe ici depuis seulement le temps qu’elle est dénoncée ?
    Ceux que vous décrivez de droite, selon votre bréviaire, sont quand même sur la ligne de front. Mais vous avez raison, ils ne sont pas dans le champ gauche comme vous.
    Ce ne sont pas ni des carpettes libérales ni des idiots utiles,ce n'est déjè pas si mal.

  • Réjean Labrie Répondre

    10 mars 2012

    M. Warren ne semble pas avoir lu la réponse à M. Cloutier.
    Lorsqu'il est question de l'affirmation identitaire à travers le nationalisme ou de faire avancer la cause de l'indépendance, tout le monde est ami, qu'on soit partisan de la gauche, du centre ou de la droite.
    Tous ceux qui promouvoient ces 2 choses sont du même bord. Il faudrait mettre de côté son penchant à vouloir classifier les gens dans des catégories fourre-tout qui ne veulent plus rien dire.
    Rappelez-vous que les votes pour le Oui s'additionnent, peu importe l'allégeance politique.
    Réjean Labrie

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2012

    5 nationalistes de droite,comme par hasard.
    Et quand on parle de Jacques Brassard et qu'on a lu ses écrits depuis une quinzaine d'années on a pas envie de le côtoyer.Pour un indépendantiste social-démocrate Brassard appartient davantage au groupe des ti-counes Dumont,Duhaime et compagnie.

  • Marcel Haché Répondre

    10 mars 2012

    S’il y a des intervenants malsains quelque part, c’est chez Gesca et surtout Radio Tralala qu’il faut chercher. Les plus malsains étant ceux de Radio Tralala.
    Y trouver des « noms » n’est pas très compliqué, ni très long. Il serait facile à Vigile d’en dresser une liste, de la publier, pour bien identifier ceux qui bénéficient d’une notoriété pour Nous mépriser en même temps qu’ils divertissent.
    Sous prétexte qu’il reste encore 3-4 canadiens français de l’autre côté des Rocheuses, ces malsains-là se croient justifiés de mettre en balance et en péril ici même la survie de tout un peuple. Et pour un Bernard Drainville, vous y retrouverez 10 et 100 fonctionnaires de l’information officielle canadienne-française, tous heureux et satisfaits d’eux-mêmes, au milieu du naufrage annoncé de tout un peuple. Ils font « leur métier » et se serrent les fesses.
    M. Labrie, c’est au mérite, au très grand mérite, du Journal de Montréal (celui de Québec aussi), d’avoir engagé des hommes et des femmes capables de tenir leur bout au cœur même du West Island. Ça compensera pour la prose de The Gazette, attendu que le Devoir a les deux pieds dans la même bottine depuis 50 ans.
    Du moins il reste Vigile, l’étincelle…

  • Réjean Labrie Répondre

    9 mars 2012

    @ M. Cloutier,
    On dit que l'idée indépendantiste et le nationalisme ne sont l'apanage ni d'un seul parti, ni d'une seule idéologie (le continuum de la droite jusqu'à la gauche), et c'est fort bien ainsi. Cela nous permet de regrouper beaucoup plus de gens autour de la cause souverainiste sans verser dans la vaine politicaillerie.
    C'est pourquoi la diversité des diverses positions suscite tant de réactions sur les sites de débats.
    Allons au-delà de nos visées politiques partisanes personnelles pour laisser fleurir l'idée de l'indépendance qui rejoindra une majorité d'entre nous. Ainsi se gagnera le prochain référendum.
    Réjean Labrie

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2012

    Oui, mais c'est un nationalisme malsain, identitaire, rétrograde, réactionnaire et de droite. Pas pour moi merci.
    Pierre Cloutier