Agression de la St-Jean-Baptiste: les deux accusés remis en liberté

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Frédéric Denoncourt Le Soleil (Québec) Claude Hétu et Mourad Mejri, ces deux Montréalais accusés de voies de fait graves contre Nicolas Murray dans la nuit du 25 juin près de Grande Allée, ont comparu vendredi au palais de justice de Québec. Les deux hommes ont été remis en liberté moyennant le versement d'une caution et un engagement à respecter une série de conditions.
Une ordonnance de non-publication émise par la magistrate Marie-Claude Gilbert nous interdit de dévoiler les éléments de la preuve exposée vendredi. Les deux hommes de 22 et 23 ans avaient aussi comparu à Montréal jeudi pour répondre aux mêmes accusations dans ce dossier.
Dans le cas de Mejri, des accusations de voies de fait armées s'ajoutent, car la victime, Nicolas Murray, avait été poignardée à plusieurs reprises à la tête et au thorax quand une violente altercation avait éclaté près de Grande Allée entre un groupe de Montréalais et un autre de Rimouskois venus célébrer la fête nationale à Québec.
Après l'agression, Nicolas Murray avait été hospitalisé à l'hôpital de l'Enfant-Jésus. Il avait dû être plongé dans un coma artificiel pendant deux semaines. L'homme de 22 ans se trouverait maintenant dans un centre de réadaptation.
Pas d'antécédents violents
Après une enquête policière d'un peu plus d'un mois, lors de laquelle une cinquantaine de témoins ont été rencontrés, un mandat d'arrestation a été lancé le 29 juillet à l'endroit de Claude Hétu et de Mourad Mejri. Les deux hommes ont été arrêtés le 3 août. Des deux accusés, seul Claude Hétu a des antécédents judici­aires, en matière de conduite avec les facultés affaiblies.
Un troisième accusé dans cette affaire, Hubertz Hexama, a aussi été arrêté avant d'être accusé de voies de fait simples jeudi au palais de justice de Montréal. Il a été libéré moyennant une caution de 2000 $.
Hétu et Mejri devront s'abstenir de communiquer entre eux ainsi qu'avec Hubertz Hexama. Ils ne pourront pas non plus contacter la victime, Nicolas Murray. Ils devront aussi respecter un couvre-feu et se rapporter une fois par mois au service de police de la Ville de Montréal. Ils reviendront devant le tribunal le 1er octobre pour la suite des procédures.


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