Aucuns fonds publics pour la souveraineté

«Le budget du SAIC a même été réduit de 4 %»

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Si les souverainistes au pouvoir décidaient d'investir autant de fonds publics que les fédéralistes l'ont fait dans le dossier de l'indépendance du Québec.. nous serions sans doute ailleurs demain.

Québec – Le gouvernement Marois se défend bien d’engager des fonds publics pour faire avancer l’option souverainiste comme l’a allégué, mercredi, l’opposition.
« Il n’y a aucun fonctionnaire qui travaille à la souveraineté du Québec, il n’y a aucun fonctionnaire attitré à ce que le Québec devienne un pays », a affirmé le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Gouvernance souverainiste, Alexandre Cloutier. «Le budget du SAIC, qu’il dirige, a même été réduit de 4 %, a-t-il précisé.»
Certes, le Parti québécois lancera un plan d’action pour la promotion de la souveraineté au début de février, mais cette campagne de publicité et de communication est défrayée entièrement par les militants péquistes, a souligné le ministre.
De son côté, il présentera au printemps un plan sur la gouvernance souverainiste. Alexandre Cloutier croit que l’opposition - le libéral Robert Dutil et le caquiste Gérard Deltell ont livré un point de presse pour dénoncer la gouvernance souverainiste et de présumées dépenses publiques pour promouvoir l’option - ne comprend pas ce qu’est la gouvernance souverainiste. « C’est mettre fin au dédoublement administratif, défendre les compétences du Québec, défendre la souveraineté actuelle et accroître l’espace législatif qu’on a présentement », a-t-il résumé. Un autre terme pour la recherche de plus d’autonomie politique pour le Québec ? « Utilisez l’expression que vous souhaitez », a-t-il répondu.
Le plan de gouvernance souverainiste comprend des revendications touchant des pouvoirs en matière de culture et le transfert en bloc des sommes versées par Ottawa pour les infrastructures, a indiqué Alexandre Cloutier. « Occuper tout l’espace législatif est effectivement une de nos priorités », a-t-il ajouté. C’est le cas du projet de loi issu de la Commission parlementaire « Mourir dans la dignité » ou les orientations du ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud, à l’égard des récidivistes de l’alcool au volant et des jeunes contrevenants.


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