Option nationale

Aussant recrute

Option nationale



Régys Caron QUÉBEC – Le nouveau parti provincial de Jean-Martin Aussant, Option nationale, présentera de nouveaux visages comme candidats en vue des prochaines élections.
«Nous aurons beaucoup de nouveaux visages, des spécialistes dans leurs domaines, mais pas nécessairement de grandes figures de la politique, a expliqué le chef du parti, Jean-Martin Aussant. L'effet positif de notre démarche, c'est qu'on aura beaucoup de nouveau sang. C'est normal quand on veut changer les choses.»
Quelques dizaines de candidats ont déjà été sélectionnés et le chef prévoit les présenter au cours des prochaines semaines. Il y aura des jeunes et des gens «plus expérimentés», dans la quarantaine et la cinquantaine, promet-il.
M. Aussant ne cache pas qu'il aimerait accueillir la candidature du député indépendant de Borduas, Pierre Curzi, dont la présence a été remarquée lors du congrès de fondation d'O.N. à Bécancour, il y a 12 jours. M. Curzi est toujours en réflexion quant à son avenir politique.
Mise au point
Les gens adhèrent à O.N. parce que son discours est «clair et sincère», estime le chef.
«Plusieurs de ces personnes-là n'avaient jamais milité dans aucun parti politique, a-t-il indiqué. Voir un véhicule comme le nôtre, qui a un message sincère, ça incite bien des gens à faire le saut en politique active. On a besoin de ça au Québec, quelque chose qui redonnera confiance en la politique.»
Jean-Martin Aussant a senti le besoin, une nouvelle fois, de clarifier les intentions d'Option nationale envers les autres partis souverainistes. «Il est complètement exclu que je retourne au PQ sur une base individuelle», a-t-il martelé.
M. Aussant dit avoir sursauté en lisant, dans l'édition de lundi du quotidien Le Devoir, qu'il retournerait au Parti québécois si celui-ci s'engageait à tenir un référendum sur la souveraineté après sa prise du pouvoir.
«Si le PQ reparlait de souveraineté de façon beaucoup plus claire et engageante, c'est sûr que ça déclencherait une réflexion à Option nationale. Si on fusionnait avec le PQ, la décision serait prise collectivement [...]. Pour l'instant, les discours sont tout à fait différents.»


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