Bouchard n'est pas le seul diplodocus...

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Peut-on avoir aussi peu de sens politique quand on a déjà été premier ministre ?
À supposer qu’il soit approprié de s’inquiéter de l’état de l’économie des P.M.E. au Québec, cela a-t-il le moindre sens de placoter ainsi avant l’élection, comme le fait Jacques Parizeau au seul profit des ennemis du gouvernement péquiste, alors même que les mêmes commentaires auraient pu être faits après l’élection, avec cette fois la possibilité bien réelle d’avoir de l’impact dans la réalité des P.M.E. qui l’inquiète tant ?
Qu’aurait coûté maintenant une simple retenue politique, de quelques semaines peut-être, en comparaison d'une inquiétude sans équivalence depuis 30 ans ? Quelle folie encore !
Jacques Parizeau n’a aucun sens politique. Il nous le démontre non stop depuis 1995. Jacques Parizeau est un indépendantiste. Mais c'est aussi et peut-être surtout un factieux, depuis aussi loin que du temps de René Lévesque.
Il ne sert plus à rien au gouvernement Marois de toujours gérer les maladresses de Monsieur... Jacques Parizeau est inexcusable .

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7 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    11 février 2014

    S’il suffisait d’avoir raison en politique, l’Indépendance serait un fait. Parizeau est bien trop gaffeur pour faire une passe au gouvernement Marois pour qu’il lance et compte.
    Si l’économie des P.M.E devient de plus en plus fragile, alors que la P.M.E. constitue traditionnellement le plus grand employeur, Parizeau aurait été bien avisé de dénoncer les quotas d’immigration depuis 30 ans, qui constituent un problème aussi bien économique que politique. Si l’Emploi ne progresse plus, inutile d’importer de la main d’œuvre.
    Parizeau ne fait aucune passe au gouvernement Marois non plus qu’au leadership de Pauline Marois. Il reste conséquent avec lui-même, lui qui a donné son appui à Option-National lors de la dernière élection. De même qu’avec la Charte aussi, Couillard s’étant déjà compromis bien avant la « sortie » de Monsieur qui, là encore, n’a pas fait une passe au gouvernement.
    Le P.L.Q. n’a pas eu besoin de Parizeau pour tomber dans le piège péquiste, bien au contraire. Affirmer que Parizeau fait une passe au gouvernement, c’est affirmer que sur l’économie le gouvernement Marois parle des deux côtés de la bouche en même temps. Le gouvernement Marois gère habilement les déclarations inappropriées de Jacques Parizeau, mais il a tort de le faire. Une nuisance est une nuisance.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 février 2014

    Parizeau a RAISON de s'inquiéter. Les chiffres de l'emploi au Québec pour Janvier 2014.
    Quand on regarde les chiffres, on réalise qu’en janvier 2014, le Québec a perdu 700 emplois à temps plein et gagné 13 500 emplois à temps partiel.
    Toujours en janvier 2014, le Québec a créé 16 700 emplois dans le secteur public alors que l’emploi privé (secteur privé et travailleurs autonomes) a reculé de 4 000 postes.
    Autrement dit, au Québec la croissance de l’emploi se fait par une expansion du secteur public, a temps partiel, ce qui indique la faiblesse de l'économie québécoise.
    Le secteur manufacturier du Québec ne s'est jamais relevé de la crise de 2007, aggravée par le cours du $ canadien et l'endettement du Québec depuis 2007 s'est aggravé pour des raisons connues (politiques fiscales, déficits pour soutenir l'économie, etc).
    Parizeau s'inquiète aussi de la faible robotisation, de l'investissement très faible des pme québécoises dans l'automatisation, l'informatisation, etc, déplore l'émiettement de l'investissement un peu partout (cimenterie par exemple).
    Ce sont des critiques justifiées.
    Voir les tableaux ici.
    http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/140207/dq140207a-fra.htm

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    11 février 2014

    JOËL-DENIS BELLAVANCE
    La Presse
    (Ottawa) Les conservateurs de Stephen Harper tiennent maintenant pour acquis que le Parti québécois sera reporté au pouvoir aux prochaines élections au Québec et qu'il pourrait même remporter une majorité des sièges à l'Assemblée nationale.
    Mais en privé, ces mêmes stratèges confirment qu'on envisage plus que jamais un tel scénario et ils conviennent que le gouvernement Harper sera contraint d'adapter sa stratégie en matière d'unité nationale.
    Nous lisons bien: "Harper sera contraint d'adapter sa stratégie en matière d'unité nationale."
    Apprendrons-nous enfin à protéger la première ministre au soir de sa prochaine élection? Une garde blindée! Et ce message est lu instantanément en haut lieu, grâce au Communication Security Establishment (CSE).

  • Jean Lespérance Répondre

    10 février 2014

    Je crois avoir commis l'erreur de parler de Vautrin, il faut m'excuser, il s'agit de Gautrin. On commet parfois des lapsus. Le mot vautrer a passé dans mon esprit, ce n'est pas grave. Quand je pense à Parizeau, je bégaye, en disant, papa,riri,zozo.

  • Jean Lespérance Répondre

    10 février 2014

    Consolez-vous M.Haché, il y a pire. Rions un peu. Comme le dit Mario Goyette, Vautrin prédit la victoire du PQ. Je n'ai jamais vu ça, prédire la victoire de son adversaire. Comme le disait si bien Olivier Guimond: "Lui, y connaît ça."
    Je ne sais pas quel âge a Vautrin, mais il semble que l'âge y soit pour quelque chose.
    Parizeau s'attend-il à ce qu'on enlève encore 20% de salaire sur la paye des fonctionnaires? Il n'y a pas plus de coup de barre à donner qu'à la Banque du Canada dans le système actuel. On se fait gruger de partout, je ne sais même pas si Parizeau sait en quoi consiste les AERF.
    S'il se contentait de critiquer le fédéral, il serait plus crédible.
    Attaquer le PQ sans attaquer le fédéral, on ne peut pas dire que lui, y connaît ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2014

    Autant j’ai eu beaucoup d’admiration pour Jacques Parizeau autant je trouve que, en vieillissant, il fait tout pour mettre le PQ dans le trouble. Aujourd’hui,la veille de la rentrée parlementaire, il sort dans le Journal de Montréal sur les fameuses études du groupe HEC.
    Or, le réputé Pierre Fortin a très bien rétabli les faits:
    “Le problème avec les chiffres rapportés par le groupe de HEC, c’est qu’ils ne sont pas les bons et contiennent deux erreurs fondamentales”, dit l’économiste Pierre Fortin.
    http://www.lactualite.com/lactualite-affaires/les-etats-unis-plus-riches-de-45-que-le-quebec-arretons-dexagerer/
    http://www.lactualite.com/blogues/le-blogue-economie/en-2013-la-croissance-economique-a-t-elle-ete-plus-faible-au-quebec-quailleurs-au-canada/

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2014

    Il y a pire chez les libéraux M. Haché, pour une fois qu'on peut en rire.
    Un député libéral concède la victoire au PQ aux prochaines élections
    Comme l'a dit Robert Bourassa à René Lévesque à l'époque où le parti québécois a pris le pouvoir pour la première fois à l'Assemblée nationale
    " tes ennemis ne sont pas en face de toi mais derrière ton dos."
    La course à la chefferie libérale a divisé le parti libéral en trois clans partagés autour de Philippe Couillard, Raymond Bachand et Pierre Moreau qui agit sous cape dans tout ce grenouillage sans compter les nostalgiques de Jean Charest.
    Philippe Couillard va rejoindre Michael Ignatieff dans les limbes de l'oubli à cause de son manque de détermination à vouloir vaincre et la prochaine campagne électorale va s'étirer pour lui comme une peau de chagrin.
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/02/10/006-plq-pq-elections-victoire-gautrin.shtml

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