“… ce cours ne m’a pas froissé car contrairement à tout les autres cours sur la religion que j’avais eu il NE PRÊCHE PAS.” (Raphaël P.)
Un prêtre devant une assemblée de catholique n’a pas besoin de prêcher non plus. Un communiste n’a pas besoin de prêcher devant une assemblée de communistes. Ce n’est pas parce que vous ne percevez pas de prêche qu’il n’y en a pas.
Ce cours était déjà une contradiction éthique de par sa fondation puisqu’il a nécessité, pour l’imposer, de modifier la charte des droits et libertés afin de pouvoir y retirer des libertés et ainsi fonder son éthique sur cette charte violée !
Les profs n’ont pas besoin de prêcher car ce sont les documents (films, livres, etc…) qu’ils présentent qui prêchent pour eux. Le prof laisse les outils de propagande faire leur oeuvre. Il ne commente pas et ne permet pas aux élèves de critiquer.
Mon fils m’a raconté qu’une fois le prof s’était contenté de faire visionner aux élèves le film American History X. Suivi d’aucune discussion.
Je ne connaissais pas ce film et donc j’ai lu le scénario sur internet:
http://en.wikipedia.org/wiki/American_History_X
Un film carrément anti-blancs, anti-chrétiens, anti-allemand. Bref, tous les clichés de la propagande d’après guerre afin d’inculquer chez les élèves un sens de culpabilité envers leur identité.
Oh oui, IL PRÊCHE.
***
Il évident que vous n’avez pas pris connaissance des manuels et guides, M. Lisée. Normal, puisqu’ils refusent que les élèves les sortent de l’école. Croyez-moi, j’ai déjà essayé. Heureusement, des groupes qui les contestent en ont publié des pages sur le Web.
Ce qu’on y découvre, c’est qu’aucune religion n’est critiquée, SAUF la religion catholique. Alors là, la critique est virulente ! Les religieuses y passe à la caisse ! De vraies sorcières ! (je ne suis pas catholique)
«l’enseignant doit intervenir immédiatement pour que cela cesse sur-le-champ»
Je peux vous confirmer que cette règle est appliquée “religieusement” !
Mon fils, pour avoir osé critiquer en classe des points d’éthique dont nous avions discutté à la maison a été réprimandé et obligé à se taire. Et pour avoir émis une deuxième fois une critique sur un autre point il fut expulsé de la classe. Puis à la quatrième fois, deux mois plus tard, je reçu du directeur un avis d’expulsion définitive pour mon garçon accompagné d’une lettre signée de sa main me proposant le choix de faire l’école à la maison (accompagné de sa déclaration que j’avais les compétences pour offrir l’éducation à mon enfant) ou alors faire signer à mon enfant une promesse de ne plus émettre d’opinions en classe et ainsi faire lever l’expulsion.
Un chantage atroce, car le directeur connaissait bien la sociabilité et popularité de mon fils et le nombre élevé d’amis dont il perdrait la fréquentation. J’ai donc laissé la décision à mon fils. Il n’a pas hésité une seconde.
Il fait l’école à la maison à son rythme par les cours de la SOFAD et va terminer son secondaire un an plus tôt. Il a le support d’un tuteur. Il fréquente ses amis le soir et fin de semaine. Mais surtout, il pense, réfléchi, émmet ses opinions, s’informe, et exerce toujours son esprit critique. Non, ils ne l’ont pas brisé celui-là.
Mais, il n’est pas nécessaire que les choses aillent jusque là. Il suffit de se taire, gober tout ce qui est dit, réprimer l’esprit critique de notre enfant et il aura son diplôme. Il pourra même devenir bureaucrate du “ministère” de l’ “éducation”. Ce n’est qu’une bête question d’éthique après tout.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé