Bien loin l’époque

CH: que sont devenus nos héros du Québec?

Où le Canadien de Montréal fourmillait de joueurs originaires du Québec

Tribune libre

Elle est bien loin l’époque où le Canadien de Montréal fourmillait de joueurs originaires du Québec. Peu à peu, ils ont disparu de l’équipe pour faire place à la vague européenne, à tel point que, le 17 février 2016, lors d’un match contre l’Avalanche du Colorado, aucun joueur du CH n’était de langue maternelle française. Une histoire qui ne paraîtra sûrement pas dans les exploits de la haute direction du Tricolore !

Et pourtant, à l’époque des « flying frenchmen », les coupes Stanley se sont succédées au fil des ans grâce surtout aux dirigeants du CH qui priorisaient les talents des joueurs locaux lors des repêchages annuels. Ainsi, de Georges Vézina à Patrick Roy en passant par Jacques Plante, d’Aurèle Joliat à Guy Lafleur via Maurice Richard et Jean Béliveau, le Bleu Blanc Rouge emplissait les gradins de tous les arénas de la LNH.

C’était la belle époque, vous allez me dire, mais paraît-il que les temps ont changé et que les aspirantes vedettes du Québec sont rares. Encore faudrait-il que les dépisteurs sillonnent les arénas québécois, un phénomène qui tend de plus en plus à disparaître. L’Europe est devenue le centre d’attraction des futures vedettes de la LNH, y compris du Tricolore.

Les années légendaires du CH ont reposé sur les épaules de canadiens français qui avaient « le cœur à la bonne place » et le tatouage de la sainte flanelle au cœur…Aux dirigeants de revoir leur stratégie et de dépister des joueurs de hockey de talent dans les rangs juniors d’ici pour rallumer la flamme du Canadien de Montréal !

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Henri Marineau2033 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2016


    _ Dans le bon vieux temps, les gars venaient d'ici et la plupart des spectateurs en connaissaient au moins un dans l'équipe, ou étaient parents avec l'un d'eux de près ou de loin.
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    _ Aujourd'hui, a quoi peut-on s'attendre d'un club de ''vedettes'' millionaires venues pour la plupart de l'étranger, dont plusieurs ont besoin de sniffer leur ligne de dope avant d'aller sur la glace, et dont le défi consiste a sauter le plus grand nombre de filles a la fin du jeu?
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    _ _ Pourquoi continue-t-on a vénérer de telles choses?
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