Mode de travail

Cohabitation entre présentiel et télétravail

Diagnostic (suite)

Tribune libre

Le confinement lié à l’épidémie de la COVID-19 a donné lieu à une multitude de changements dans la vie des Québécois, notamment à l’avènement du télétravail. Or, depuis le retour de la vie normale, plusieurs travailleurs et travailleuses ont maintenu une part de leur horaire de travail en télétravail, un phénomène attribué pour la plupart à la flexibilité engendrée par ce type d’horaire.

Aujourd’hui, plusieurs employeurs revendiquent le retour au travail à temps plein en présentiel, cette exigence suscitant, comme il fallait s’y attendre, une pléiade de contestations. À mon sens, les deux types d’organisation du travail comportent leurs avantages respectifs, le présentiel favorisant l’émergence d’un esprit d’équipe valorisant les contacts humains entre les employés, le télétravail faisant place à une plus grande latitude dans l’organisation du facteur travail/famille.

En conséquence, je suis d’avis qu’employeurs et employés se doivent de s’asseoir ensemble et s’entendent sur l’horaire de travail des employés, la médiation entre les membres de l’équipe de travail constituant sans aucun doute le meilleur moyen d’obtenir le rendemen optimal du groupe de travail.

Enfin, en ce qui me concerne, une proportion hebdomadaire de trois jours de télétravail jumelés à deux jours de présentiel représenterait la formule idéale qui répondrait aux avantages et du présentiel et du télétravail, tout en conjuguant flexibilité et esprit d’équipe.

Diagnostic (suite)

Plusieurs mois se sont écoulés depuis que je vous ai informés de mon état de santé à la suite d’un diagnostic de cancer incurable de stade 4 en février 2022. À cette époque, l’oncologue avait prédit une espérance de vie de 18 à 24 mois.

Or, plus de deux ans plus tard, malgré la fin des traitements en immunothérapie en février dernier, je suis en mesure de vous dire que mon état de santé est stable malgré quelques symptômes liés à l’équilibre, à la concentration et à la résistance physique.En bref, ma qualité de vie est somme toute fort acceptable, ce qui me permet, notamment, de continuer mes écritures et de vous faire part de mes réflexions sur l’état de notre Québec.

Mes salutations à toutes les lectrices et tous les lecteurs de la tribune libre de Vigile.

ADDENDUM

La fin du show

Je vous invite à écouter la dernière chanson de Karl Tremblay des Cowboys fringants écrite peu de temps avant sa mort. Une chanson qui me rejoint au plus profond de mon être.

https://www.youtube.com/watch?v=c8FnWbag86Y&ab_channel=LesCowboysFringants

Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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